l'enfer de la magie

Le Xylomid me regardait, il avait l’air plus inquiet que lorsqu’on était dans la tornade. Il me chargea, je sentais ce qu’il voulait faire, j’arrivais à voir ce qu’il pensait : il voulait m’envoyer une infection lorsque je serais à portée ; je ne le laisserais pas faire ce qu’il avait prévu. Je pris une épée et je décollai. Il passa sous mes pieds et s’arrêta net après avoir envoyer la fumée d’infection, puis se retourna. De ma main libre je fis un flash lumineux pour camoufler ma descente et je lui enfonçai mon épée dans la bouche, il y eu un éclair suivi d’une explosion qui éjecta mon ennemi, il était mort et était en train de se décomposer en un milliers de particules de toutes les couleurs. Je me replaçai sur le sol, un siphon était apparu autours du monstre bizarre et l’oiseau combattait maintenant au sol. Je redevint normal : l’aura qui m’entourait disparu sous ma commande et je courus dans la direction de mes amis l’épée toujours à la main, je les dépassai toujours en courant et de la même manière que contre le Xylomid, je provoquai un flash avec ma main libre qui éblouit l’oiseau et je le transperçai avec mon épée : il s’effondra sur le sol et comme le Xylomid explosa en plein de particules de différentes couleurs. Mes amis n’en revenaient pas, même après une chute de plus de vingt mètres j’étais toujours capable de me battre et de tuer des ennemis très puissants. Je me dirigeai maintenant vers le chimaira qui posait des problèmes à Léviathan : il lui lançait de la foudre avec sa queue et avec sa tête il envoyait de l’eau sur Ifrit.

-Yvan, envoie une protection autours de Ifrit.

Yvan lança une protection et Ifrit put préparer une nouvelle attaque tandis que j’envoyai une protection anti foudre autours de Léviathan pour le protéger de cet élément. Le monstre vit Yvan et lui envoya une boule de feu qui s’écrasa sur une protection que Carla venait de faire apparaître très rapidement. Il envoya un jet d’eau sur Carla lorsqu’il l’a vue. Ifrit lui fonça dessus et il s’effondra au sol. Je n’avais plus suffisamment de force pour entamer une nouvelle charge et lui donner le coup de grâce, Yvan s’en aperçu et pris la relève : il couru à vive allure vers le monstre qui se relevait difficilement et lui enfonça sa dague dans la nuque en esquivant la queue qui avait essayer de le mordre. Le monstre retomba, mort. Il se transforma en poussière et se mêla à celle déjà présente sur le sol. Les chimères retournèrent se reposer dans l’âme de leur maître. Le combat était fini, pourtant je ressentais encore une puissance très importante proche, je fis un tour sur moi-même pour voir d’où elle venait, je vis un homme au loin qui disparu en même temps que la puissance que je ressentais.

-Je crois que c’était Alamand là-bas. Dis-je aux autres en essayant de récupérer mon souffle.
-Je n’ai rien vu, dit Carla.
-Comment tu as fait, Max ? Demanda Yvan.
-Fait quoi ?
-Pour réussir à vaincre un Xylomid alors que tu t’étais assommé d’une chute d’une vingtaine de mètres.
-…………….
-Tu ne sais pas ?
-…………….
-Qu’est-ce qu’il y a Max ? Demanda Carla.
-Yvan ? Tu te souviens de la tempête de feu qui a ravagé Hitil il y a trois ans ?
-Oui pourquoi ?
-Tu ne crois pas que c’est à cause de Thyos qu’elle est apparue ?
-Tu veux dire que c’est Thyos qui aurait envoyé cette tempête sur ton village ?
-C’est ce qui a tuer mes parents, mais je crois que son but c’était de me tuer moi, pas eux. C’est ça qui m’a donné autant de force, j’ai ressenti une force qui était en moi et que je ne parvenais pas à contrôler jusqu’à maintenant.
-Tu veux parler de ta transformation ?
-Oui, je crois que je peux me transformer comme ça depuis que je suis né : le soir où la tempête à eu lieu, j’étais très triste, j’avais tout perdu en un rien de temps et je suis aller dans la forêt, j’étais très furieux aussi après celui qui avait lancer cette tempête, je ne pouvais pas le voir mais je sentais que la tempête n’était pas venu toute seule. Cette fureur m’a transformer pendant la nuit, mais je ne le savais pas : j’était hors de moi. Se sont mes voisins qui m’ont ramené au village et qui m’ont adopté. Cette même puissance que j’ai ressentis il y a trois ans, en repensant à cette tempête et à celui qui l’aurait causé, je l’ai ressentis à nouveau pendant mon inconscience et c’est ce qui m’a redonner des forces et qui m’a permis de détruire mes ennemis. J’arrive à me contrôler maintenant, et je crois avoir trouvé comment faire pour me transformer.
-C’est une bonne chose alors. Maintenant, on aurait peut être moins de mal à se battre contre ces monstres. Ajouta Yvan.
-Je… Je pense que tout le monde peut se transformer. Dit timidement Carla.
-Pourquoi ?
-Lorsque j’étais encore avec mes parents, j’étais heureuse, mais lorsque Ultech les a tué, j’étais très triste et en même temps très furieuse et, comme Max, la nuit qui a suivi j’ai fais trembler le volcan, du feu sortait de tous les côtés ; à ce moment là, j’ai cru que c’était le volcan qui se réveillait mais il n’y a pas eu d’éruption, je n’y ai plus repenser par la suite mais je pense que c’était à cause de moi.
-Je crois que moi aussi, mais ça na jamais été prouvé : l’usine de Tomag a explosée et mes parents étaient dedans. D’après les enquêteurs, il s’agissait d’une succube qui se serait fait exploser à l’intérieur, mais moi, je suis sûr que c’est ça : j’ai vu la succube rentrer dans l’usine mais je ne savais pas ce que s’était et je ne voulais pas me battre contre elle parce que j’avais trop peur. Lorsque j’ai su que c’était à cause d’elle que mes parents étaient morts, je me suis juré d’en savoir le maximum sur les monstres et de m’entraîner pour que plus jamais cela n’arrive. Le soir de l’explosion, il y a eu une tempête dans la ville, elle l’a bien secoué mais il n’y a eu aucun mort, moi, j’étais dans ma cabane et je ne m’affolais pas je regardais la tempête se dérouler, je n’arrêtais pas de penser à mes parents et j’étais furieux contre moi-même.
-N’importe qui peut donc se transformer si on a vécu un moment de très grande tristesse et de haine en même temps. Dis-je alors. Et je pense que ça se renouvelle quand on y repense et dans les mêmes circonstances que le moment qu’on a vécu. Par exemple, moi ça revient toujours lorsque je suis faible, sur le point de perdre ou lorsque je suis déterminer à me venger d’un coup que l’on m’a donner.
-Ca pourrait être ça parce que je n’ai jamais été dans les mêmes circonstances que ce jour là. Dit Yvan.
-Quoi qu’il en soit je pense pouvoir me transformer quand je le souhaite maintenant. On se couche ? Il fait nuit depuis un certain temps déjà.
-Très bien. Acquiesça Carla.

On monta la tente et on se coucha. Le lendemain, on repartit en direction de l’est encore une fois et après 30 minutes de marche, on arriva au bord d’une falaise.

-Il faut prendre le nord maintenant pour arriver à Galcya, dit Yvan.

On bifurqua sur la gauche et on longea la falaise. C’était en pente : on montait de plus en plus haut et il faisait de plus en plus froid comme Carla nous l’avait fait remarquer. Les monstres étaient de plus en plus rares. On marcha pendant environ deux heures et on en avait rencontré que deux groupes de trois. Il y eu un autre changement notable : il commençait à neiger et la surface sur laquelle on allait avancer était plus molle et plus lisse.

-On arrive je crois. Dit Yvan

On pouvait voir une tour au loin. On avança vers cette tour pendant environ une heure et demie et on aperçu enfin la ville : la tour était géante et n’était pas dans la ville, elle était au bord de la falaise : sur le pic. On entra dans Galcya pour se réapprovisionner et prendre une ou deux journées de repos. Cette tour m’intéressait et je voulais en savoir plus à son sujet. On eu aucun mal à trouver l’auberge et on pris une chambre pour trois pour une nuit. Et on partit explorer cette ville.

Chapitre 8 : Attaque des monstres à Galcya :

On s’était dit qu’on se retrouvera à l’auberge à la tombée de la nuit, ça nous laissait pas mal de temps. J’allais voir tout les villageois pour en savoir plus sur cette tour mais personne ne me donnait de réponse claire : on me disait qu’il ne fallait pas y entrer, qu’autrefois c’était un phare mais que maintenant, il était abandonné. Au final, je ne sus pas ce que ce phare était devenu maintenant. J’en avais marre de ces réponses trop imprécises, je décidai alors de visiter la ville. A peine, cette idée m’était-elle venue que Carla vint me voir et me dit :

-J’ai vu Ethos et Elis dans la ville mais ils sont repartis. J’ai écouté leur conversation et ils demandaient aux villageois où ils pourront trouver un temple aquatique. Personne ne leur a donné de réponse convenable et ils sont partis directement à Meltdown en disant que là, ils sauront où trouver ce temple.
-Ils savent qu’il y a temple ici alors et ils veulent aller chercher la pierre. Ils prennent de l’avance sur nous.
-Tu as eu des renseignements sur cette tour ?
-Je sais que c’était un phare, que maintenant il est habité par des monstres. Ils ne sont pas très informatifs les habitants de ce village.
-Oui, et Elis en avait marre. C’est elle qui est partie en laissant Ethos derrière. Il est beaucoup plus patient qu’elle mais il l’a suivi aussitôt.
-On devrait retourner à l’auberge : la nuit arrive. On partira demain pour ne pas leur laisser trop d’avance.

On retournait à l’auberge, on arriva en même temps que Yvan.

-Quel timing ! Dit-il en souriant.

Il y eu un mini séisme de quelques secondes qui nous perturba, le phare venait de s’allumer.

-Je croyais qu’il était abandonné ! Dis-je surpris.
-Il faut croire que non, me dit Yvan. Sauf si des monstres savent l’allumer.
-Et si s’étaient les monstres qui l’ont allumé ?

Tous les habitants étaient effrayés et courraient s’abriter chez eux.

-Mais qu’est-ce qu’ils ont ? Ce n’est qu’un phare. Dit Carla.
-Ce phare est démoniaque, dit un homme qui venait de sortir d’une maison. N’importe qui ici, en a peur : personne ne veut en parler. Vous êtes venu par la pleine ?
-Oui pourquoi ?
-Venez avec moi, il faut arrêter ces monstres. Il ne faut pas qu’ils envahissent la ville. Je m’appelle Jordan.

Il passa devant nous et je remarquai qu’il était muni d’une lance, il avançait en direction du phare. Je courus le rejoindre.

-C’est déjà arrivé ? Lui demandai-je.
-Oui, et nombreux d’entre nous sont morts pendant la bataille. Il ne reste presque plus de guerrier dans ce village.

Il frappa à une porte, un vieil homme l’ouvrit et demanda se qu’il se passait, après une brève explication, il nous rejoignit avec un bâton.

-Vous ne comptez pas vous battre, monsieur quand même ? Dit Yvan surpris de voir ce vieil homme avec nous. Vous risquerez de vous faire tuer.
-Je suis peut être vieux et un peu raplalpla mais c’est moi le meilleur mage de cette ville. Répondit-il fermement.
-Ah d’accord, excusez-moi.

Il courut jusqu’à la deuxième sortie de la ville, je le suivis. Jordan frappait à certaines portes par lesquelles des guerriers venaient nous rejoindre. Au final, on fut une quinzaine à l’entrée de la ville à attendre que des monstres arrivent. Un deuxième séisme nous signala que l’attaque se rapprochait, je pouvais voir des ennemis au loin, mais ils prenaient leur temps pour venir, ils ressemblaient à des tortues avec des couteaux.

-Faites attention, dit le vieil homme, ces bestioles ont l’air faibles mais elles sont, en réalité, bien plus fortes qu’elles n’en on l’air.

Des succubes arrivaient par le haut du phare et des flambos par le bas. Il y en avait de différentes couleurs : des rouges, des bleus, des jaunes, des marrons mais aussi des bien plus effrayants : il y en avait quatre de plus de deux mètres de haut et entièrement noir avec les yeux rouges.

-Comme vous devez le savoir, ajouta le vieil homme, les flambos sont faibles à un seul élément et ne peuvent pas se faire toucher par des attaques physiques, les gros que vous voyez là bas sont des flambos noirs et ils ne sont faible que fasse à la puissance sacré et encore, ça ne les affecte pas vraiment. Est-ce que l’un d’entre vous maîtrise la puissance sacrée ? Demanda-t-il plus sérieusement.
-Oui, moi, répondis-je. Mais seulement lorsque je suis transformé et j’ai encore du mal à maîtriser cette transformation.
-Tu pourrais essayer ? Je ne sais pas utiliser la puissance sacrée, seulement celle des ténèbres.
-D’accord, j’essaierais.

Les premiers ennemis qui furent sur nous étaient les succubes : c’était les monstres qui avançaient les plus rapidement. Je pris une épée et j’attendis qu’elles viennent sur moi. Le vieil homme lança un rayon noir qui fit exploser une succube directement. Je n’en revenais pas : j’avais senti dans ce rayon, bien plus qu’une simple attaque. Je n’eu pas le temps de réfléchir plus longtemps, une boule de feu avait décidée de me charger, je me concentrai. Lorsqu’elle fut à portée, je lui lançai un coup qui la coupa en deux et qui la fit exploser lorsqu’elle arriva au sol. Le souffle de l’explosion me souffla cinq mètre plus loin, je dis en me relevant :

-Faites attention aux succubes, se sont des bombes !

Une autre succube me fonça dessus, une tornade la chassa. Je vis Yvan qui me fit un clin d’œil, je me préparais à envoyer un sort sur la première qui s’approcherait mais il n’y en avait plus : elles avaient toutes fait demi-tour en nous laissant en plan. Elles se percutèrent et explosèrent ; à la suite de cette explosion, une nouvelle boule de feu en sorti, beaucoup plus grande : elle était au moins cent fois plus grande qu’une boule normale : au lieu de mesurer une vingtaine de centimètres, elle faisait au moins quinze mètres de large.

-Elles ont fusionnées ! Cria un homme qui combattait avec nous.
-Il faut faire attention qu’elle n’explose pas sur la ville ! Dit un autre.
-J’ai une idée, dis-je. Carla, est-ce que tu peux faire une protection autours de la ville ? De cette manière, même si elle explose elle n’endommagerait rien.
-Je ne sais pas si j’y arriverais.
-Tu peux toujours essayer, tout du moins ?
-Oui, j’essaierais.
-Je te dirais lorsque tu lances la protection. Pour l’instant il faut le forcer à grossir pour qu’il explose, il faut lui lancer des attaques.

Je chargeai une attaque de foudre et lui envoyai, il se la pris mais ne bougea pas, le monstre bougeait dans tous les sens, il y eu une explosion sous mes pieds : il venait de me lancer un brasier et, maintenant, je brûlais. Yvan m’envoya de l’eau pour arrêter le feu et lança une tornade aquatique sur le monstre. Il n’aima pas et grossit, il doubla de taille, il était vraiment très impressionnant. Il nous fonça dessus en tournant sur lui-même ; il allait nous percuter. Je sentis qu’il allait faire d’énormes dégâts et il fallait qu’on l’en empêche.

-Lance lui une tornade d’eau, Yvan ! Aussi grosse que tu le peux.

Il y eu des rafales de vents qui tournèrent autours de nous, une tornade apparut et lui fonça dessus, je lançai une attaque de foudre. Le choc qu’il se prit le repoussa mais il rechargea aussitôt en grossissant encore. Le choc ne pouvait être évité, il fallait que je trouve quelque chose pour l’amortir mais je ne savais pas quoi et je n’avais pas beaucoup de temps. Le vieil homme n’arrêtait pas de tirer des rayons noirs mais sans effets. Même les attaques du mage le plus puissant de la ville ne parvinrent pas à arrêter la bombe qui nous tombait dessus. Je ne savais plus quoi faire, je fabriquai une protection de foudre en sachant très bien que ça ne ferait rien, il la passa comme si elle n’existait pas. Je m’apprêtais à recevoir le choc de sa charge ; j’entendis la percussion de la succube sur le sol mais je n’avais pas sentis le moindre dégât sur moi. Je redressai la tête et je vis la succube au sol prête à exploser et le mur mystique contre lequel elle s’était cognée, la protection était jaune avec une sorte de renforcement sur la paroi externe. Je cherchai autours de moi pour voir qui l’avait lancée ; une jeune fille aux cheveux noirs avaient les mains en avant et dès qu’elle les abaissa, la barrière disparu, elle me regarda : ses yeux étaient violet. Ce moment d’inattention suffit à la succube pour se redresser et redevenir dangereuse, un des hommes qui étaient avec nous lui envoya une lance blanche, je supposai qu’elle devait contenir un pouvoir de glace : elle se planta sur le monstre qui grossit encore et devint blanche.

-Maintenant Carla ! Lance la protection ! Hurlai-je.

Une lumière rouge nous entoura tandis que la succube devenait de plus en plus grosse. Elle explosa et tua tous les monstres qui étaient enfin parvenu à arriver jusqu’à nous. Le souffle de l’explosion s’arrêta sur la protection anti-feu mais Carla avait du mal à la maintenir et elle faiblissait de plus en plus. La fille en noir que j’avais vu tout à l’heure remit ses mains en avant et, cette fois, une protection rouge orangée vint renforcer celle de Carla. Environ une minute plus tard, le souffle cessa. Les tortues et les Flambos continuaient d’avancer. Une dame de la ville nous rejoignit et dit au vieil homme :

-Hermès, un troupeau de Xylomides attaquent la ville de l’autre côté !
-Très bien, j’arrive tout de suite. D’habitude, les Xylomides n’attaquent que s’ils sont menacés. Jeune, me dit-il, j’ai confiance en vous et je sais que vous pouvez les battre, je vous laisse deux de ces soldats et je prends le reste. Bonne chance et n’oubliez pas : le sacré sur les Flambos noirs. Quant aux Tomberrys, je vous suggère vos attaques les plus puissantes : ils contre-attaquent très fort à chaque coups que l’on leur donne.
-D’accord.

Tous les attaquants retournèrent dans la ville en nous laissant face aux monstres du phare, seuls. Les Flambos noirs étaient presque arrivés et commençaient déjà à avoir des pics au dessus de la tête signifiant que leur magie était en train de se charger. L’un d’entre eux nous lança un atomnium de puissance minime : il y eu une explosion juste devant moi. Il fallait que je me transforme pour pouvoir utiliser mes pouvoirs sacrés. Je savais que j’en avais mais je ne parvenais pas encore à les utiliser sans me transformer. Je savais ce que je devais faire pour pouvoir me transformer, néanmoins. Je repensai à mes parents, une fois de plus mon cœur battit plus rapidement, mon souffle s’accéléra, des larmes me coulèrent sur la joue. Ma puissance augmentait en même temps que la haine que j’éprouvais pour l’enfer, donc pour tous les monstres. Des éclairs commençaient à tomber de partout ; j’entendis la voix de Yvan très éloignée :

-Il se transforme, on devrait reculer : sa puissance augmente trop rapidement : il risque de ne pas se contrôler, on devrait s’occuper des autres monstres pendant que, lui, s’occupe des Flambos.

Une aura jaune m’entoura et mes forces élémentaires furent accrues, je pensais toujours à cette tempête qui avait détruit ma maison, juste ma maison ; pas celle des voisins, juste la mienne. Je me sentais déjà très fort, mais ma puissance augmentait encore. L’aura jaune qui m’entourait devint blanche, malgré qu’il faisait nuit, les nuages s’écartèrent et des rayons blancs me tombèrent dessus. Ma vision redevint normale : je voyais les Flambos noirs devant moi : ils avaient peur mais ne reculaient pas : ils continuaient à me lancer des sortilèges de magie noire avec courage. Des boules de feu, des rayons de foudre ou des pics de glace : je me prenais toutes les attaques sans ressentir la moindre douleur. Je tapai au sol et au moment où mon poing toucha le sol, un Flambos vola à plus de dix mètres de haut et mourut en retombant à terre. Les trois qui restaient étaient morts de peur mais ne laissaient rien transparaître. Je mis mes mains vers le ciel, un autre rayon me tomba dessus et tourna autours de mes mains ; je l’envoyais en direction des trois Flambos noirs restant, le rayon leur tournait autours maintenant.

-SIDERAL !

Une fois de plus, j’avais prononcé ce mot sans vouloir le dire, le rayon qui tournait autours de mes ennemis fit apparaître des boules blanches autours d’eux puis monta au centre du cercle qu’elles formaient. Chacune d’entre elles tira un rayon sur celui qui s’était stabilisé au centre pour qu’il grossisse, il était maintenant aussi grand que le cercle que formaient les boules blanches qui avaient disparues. Le rayon s’écrasa avec une violence extrême tandis que je sentis toute ma force m’abandonner ainsi que ma haine ; je tombai à genoux. Lorsque l’explosion que le rayon avait formée se dissipa, il n’y avait plus aucun Flambos. Je regardai autours de moi, mes amis et les deux hommes qui étaient restés avec nous se battaient contre les Tomberrys et ne semblaient pas trop mal en point : il n’en restait plus qu’un et ils avaient l’avantage sur lui. Un des deux hommes lança sa lance sur la tortue. Elle se fit empaler et, malgré cette blessure mortelle, elle lança un rayon blanc formé de fantôme sur son agresseur qui tomba au sol en se prenant l’attaque.
Mes forces revenaient petit à petit, je parvins à me lever mais c’était tout juste. Yvan se dirigea vers moi et me dit :

-Ca va ?
-Aussi bien qu’après chaque transformation. J’ai la preuve que je peux me transformer tout seul maintenant.
-Sauf que tu ne te contrôles toujours pas.
-Ouais, je vais devoir apprendre à gérer cette force.

Un autre monstre venait d’arriver du phare, il courrait vers nous à toute vitesse et il s’arrêta à une dizaine de mètres de moi. C’était une bestiole à quatre pattes très grande de couleur violette et qui parvenait à se tenir sur ses deux pattes arrière. Il avait deux cornes noires sur la tête. Je me préparai à combattre à nouveau, on me prit par l’épaule et me rejeta vers l’arrière, c’était Ethos.

-Tu n’es pas de taille à te battre contre un Béhémoth, me dit-il. Ils sont très forts, et je ne suis même pas sûr d’y arriver. En plus, tu es trop faible après une telle transformation : malgré qu’elle soit incomplète, c’est normal avec ta force. Laisse moi faire, met toi à l’abris !
-Mais…
-Fais ce que je te dis !

Un rayon de foudre tomba sur Ethos qui se retrouva au sol, il se releva aussitôt et se retourna en sortant son épée. Les deux soldats et Carla étaient déjà dans la ville ; Yvan m’y ramenait. Lorsqu’on y arriva, je lui demandai :

-Il était censé être allé à la capitale, non ?
-Oui mais il a dû revenir et sans Elis
-Pourquoi il nous aide alors qu’on est contre lui ?
-Il n’y a que lui qui le sait ça.
-Vous vous souvenez de la fille qui était avec nous tout à l’heure ? Demanda Carla qui venait de nous rejoindre.
-Oui, pourquoi ? Demandai-je.
-Personne ne l’a vue et j’ai des raisons de croire qu’elle est partie seule à Meltdown.
-Elle s’en sortira, ne t’inquiète pas, lui dis-je.
-Pourquoi ?
-Elle est très forte au niveau des protection : tout à l’heure, c’est elle qui a lancé une carapace autours de nous et qui a renforcé ton anti-feu avec un blindage.
-Oui, mais les monstres aussi sont forts !
-Il n’y a plus de Xylomides, en tout cas.

Ethos était en lutte avec le Béhémoth : il se battait contre ses griffes et avec son épée et il avait beaucoup de mal : il était déjà griffé de partout. Le vieil homme revint en boitant et en s’aidant de son bâton pour marcher.

-Il n’y a plus de Xylomides. Je suis heureux de voir que vous allez bien. Vous êtes venus à bout de tous les monstres ?
-Il en reste un mais il est trop fort pour nous, dit Yvan. C’est un Béhémoth.
-Qui s’en charge ?
-Un de nos ennemis : il s’appelle Ethos.
-Je le connais, il devrait pouvoir s’en sortir mais on ne sait jamais.

Il alla se joindre à lui. Pendant que le sage envoyait des attaques magiques, Ethos le perçait de toutes parts avec son épée. Le combat fut rude et dura environ un quart d’heure, à la fin de ce combat, le Béhémoth perdit toute sa combativité et lorsque Ethos lui planta son épée dans la gorge, il leva les bras et s’étendit de tout son long en tombant. La terre trembla, des météores tombèrent et s’écrasèrent sur le terrain de bataille. Ethos prit le vieil homme sous son bras et l’emmena le plus vite possible en sécurité dans la ville où tout était calme. Après l’avoir remercier, le vieil homme retourna chez lui et Ethos ne s’attarda pas plus longtemps dans cette ville : il en partit pour aller à la capitale sans rien dire. Je voulais lui parler mais Yvan m’en empêcha. On retourna à l’auberge et on y passa la nuit. Je savais que demain sera une rude journée et je n’avais qu’une envie : dormir.

Chapitre 9 : La traversée d’Angkoll est :

Première partie : Sur le bord de la falaise :

On se leva de bonne heure et on partit vers Meltdown : on allait entamer la deuxième partie de la traversée du continent d’Angkoll. A l’entrée du village, Jordan et le vieux sage nous attendaient.

-Vous vous êtes très bien débrouillés hier, nous dit le vieil homme. Je tenais à vous dire au revoir et vous souhaiter bonne chance pour votre voyage qui, je crois, ne sera pas de tout repos.
-Lorsque vous arriverez au niveau de la montagne, faites attention, nous dit Jordan, cet endroit est un point de rendez-vous pour les monstres et ils ne sont pas dociles.
-Merci de nous avoir prévenu, leur répondis-je.
-On n’est pas venu uniquement pour vous dire ça, ajouta Jordan, je voulais vous donner cet objet pour vous remercier de nous avoir aider hier.

Il nous tendit une bague et le vieil homme reprit :

-Lorsque cette bague est à votre doigt, et que vous êtes en combat, vous pouvez l’activer en la tournant. Lorsqu’elle est active, elle vous donne un pouvoir magique plus important.
-Je vous remercie, dis-je. Au revoir.
-Bonne route jeunes gens.

On sortit de la ville, le soleil apparaissait à notre droite et chassait la nuit. Je mis la bague et l’activai. Je sentis une énergie traverser tout mon corps, des étincelles partais dans tous les sens, mais mon pouvoir spirituel s’usait tout seul : je préférai donc la désactiver.
Pour aller à a capitale, il fallait longer la falaise, ici les monstres étaient rares et lorsqu’il y en avait Yvan les faisaient voler au dessus du vide avec une tornade pour qu’ils tombent.
On arriva relativement rapidement à l’endroit où on avait bifurqué au premier passage, cette fois on alla dans la direction de Meltdown. On avança encore pendant encore quelques heures sans difficulté et on s’arrêta pour manger.

-On en a encore pour combien de temps ? Demanda Carla.
-Si tout se passe bien, on en a encore pour environ vingt heures, répondit Yvan. En gros, ça nous fait entre deux et trois jours.
-C’est long ! J’ai déjà des courbatures dans les jambes.
-Il va quand même falloir que tu marches, dis-je.
-Je sais.

On repartit une demi-heure après avoir manger, les monstres étaient plus imposant que lorsqu’on était parti : se n’était plus des lézards mais des gorilles avec des armures et des haches plus couramment appelés Berserkers. Leur poids étant plus important, les tornades ne les affectaient plus et on devait les affronter sans la possibilité de les éjecter. Un autre problème se posait : les Berserkers étaient insensibles à la foudre car leur armure l’absorbait et à l’eau car c’est l’armure qui se prenait tous les dégâts ; au final, seule Carla pouvait encore leur faire des dégâts avec des attaques du type feu. Cependant, d’autres ennemis moins puissant ne pouvaient pas se faire éjecter comme les insectes volant ou des oiseaux : pour ceux là, il suffisait que Yvan les attaques avec une tornade et que je les électrocute ensuite : ils grillaient tous sur le champs. Je remarquais lors de ces combats que la bague augmentait considérablement mes pouvoirs : le premier sort que j’avais envoyé sur une tornade l’avait fait exploser à l’impact.
On ne tarda pas à arriver à l’endroit que le sage nous avait parler ce matin : à gauche, la falaise d’au moins 500 mètres de hauteur et à droite, la montagne qui se dressait au dessus des nuages.
La nuit commençait à tomber et je pensais que se serait mieux de s’arrêter pour dormir avant ce passage considéré comme dangereux par un mage puissant ; mes compagnons approuvèrent mon idée. On monta la tente et on mangea.

-A part les Berserkers, les monstres d’aujourd’hui n’étaient pas trop puissants, dis-je. On n’a pas eu trop de difficultés pour les battre.
-Oui, mais il faut quand même rester prudent : ils deviennent de plus en plus forts et de plus en plus nombreux, dit Yvan. De plus on arrive dans le passage dangereux dont le sage nous a parlé. Demain, on sera en forme pour le passer.
-Je me demande ce que ça va donner tes attaques lorsque tu vas te transformer, Max, dit Carla. La bague augmente beaucoup ta magie. Et elle est déjà surpuissante lorsque tu te transformes.
-Ma transformation est cependant incomplète.
-Comment tu sais ça ?
-C’est Ethos qui me l’a dit. Mais, moi aussi, j’arrive à ressentir que ma puissance peut encore augmenter. En plus, on appelle ça une transformation, mais à part devenir blanc et pouvoir utiliser de la magie blanche à volonté, je ne vois pas en quoi je me transforme, en tout cas je ne me transforme pas physiquement.
-Oui, peut être… dit Yvan en baillant.
-Il est tant d’aller se coucher je crois.
-Oui, je suis complètement crevée.

On entra dans la tente et on se coucha. Yvan ajouta en souriant :

-Essaie de ne pas rêver trop fort cette nuit.
-Oui, je vais essayer. Bonne nuit !

La nuit se passa bien, à mon réveil Yvan était déjà en dehors de la tente et nous attendait. Dès que je sortis, Carla suivit. On mangea un morceau de pain rapidement, on remballa la tente et on se remit en route. Je ressentais, pendant qu’on marchait, une puissance incroyable autours de nous. Je me tournai et je vis une silhouette au loin, je n’en parlai pas aux autres mais j’avais des raisons de croire que Alamand ou Ultech nous suivait.
Le chemin qu’on suivait était dangereux : s’il y avait des monstres, on aurait été obligé de les affronter sur même pas dix mètres de largeur. On était entre la montagne et le vide et on avait à peine dix mètres pour marcher. Il y eu un bruit d’éboulement, instinctivement je regardai à droite pour voir la montagne mais ce n’était pas ça. Le sol s’effrita et je compris que l’éboulement venait de la falaise.

-Flottez tous !!! Leur criai-je rapidement.

Le sol s’effondra sous nos pieds mais on resta tous en l’air. On avança doucement jusqu’à ce qu’on soit à nouveau sur le sol.

-C’est vrai que ce passage est dangereux. Dit Yvan. Mais pas à cause de monstres.
-Si, c’est à cause d’un monstre : je ressens sa puissance, il ne devrait pas tarder à ce montrer, restez sur vos gardes.
-Comment tu arrives à le sentir ? Demanda Carla.
-Je ne sais pas, mais une chose est sûre : c’est que je sais que cet éboulement n’est pas naturel.

On avançait prudemment en regardant si des monstres étaient présents mais on ne vit rien et on relâcha un peu la garde. J’entendis un autre bruit, cette fois le sol trembla mais il n’y eu pas d’éboulement.

-Je crois que tu avais raison, Max. Dit Yvan.
-Pourquoi ? Demanda Carla en se retournant vers la falaise.

Elle resta figée sur place en voyant le monstre : il faisait environ vingt mètres de long, il ressemblait à un gros poisson dont il ne resterait plus que les arrêtes. Il nous chargea, je fus plus rapide que lui et lui avait déjà envoyé une décharge électrique avec la bague d’activée. Il passa su blanc au jaune et fit un vol vers l’arrière, il n’avait pas aimer l’attaque. Il lança une trombe d’eau glacée qui me rentra dedans, à l’impact je gelai instantanément. Je reçu une boule de feu de Carla et la glace se brisa. J’étais à moitié assommé par le choc et ne pouvais plus me battre correctement : j’invoquai Virtua. Une lumière orangée apparue derrière moi et ma chimère en sortit. Elle vint juste à côté de moi et attendit, Yvan venait d’envoyer une tornade et Carla avait tiré un rayon dedans, la tornade devint rouge feu.

-Virtua, tire un rayon de foudre dedans et lance lui ton attaque ultime, lui dis-je.

Il s’envola et tira un rayon de foudre sur la tornade qui prit une couleur orangée signifiant qu’elle avait à la fois l’élément feu et foudre. La tornade fonça sur le monstre qui ne parvint pas à l’éviter et s’envola à l’intérieur, il tira toute sorte de rayon dedans qui ne firent rien d’autre que de geler la tornade et donc le geler lui. Virtua arrivait très rapidement en brillant et chargea la tornade. J’avais juste eu le temps de dire à Yvan de lâcher le contrôle de la tornade avant que la chimère ne la percute. A l’impact, la tornade explosa et une tornade de foudre apparue par-dessus, la chimère avait disparue et un rayon orangé transperça la tornade qui explosa à nouveau puis le rayon me rentra dedans et je sentis la puissance de Virtua à l’intérieur de mon corps : il venait de revenir en moi. Dès que la fumée se dissipa, je vis le monstre qui était encore là et qui était en train de charger une attaque de glace énorme, il envoya la boule blanche qui prit une teinte noire avant de nous toucher. J’envoyai un rayon et luttait contre la boule, mon rayon avait une couleur orangée comme ma chimère : c’était son élément : le rayon était le mien couplé à la puissance de la chimère : c’est pour ça que j’arrivais à lutter contre cette boule d’une dizaine de mètres de diamètre. Cependant mon rayon se rétrécissait et la boule se rapprochait. Un rayon de feu vint rejoindre le mien, Carla avait rejoint mon rayon pour m’aider à le repousser mais ça ne suffisait toujours pas. Yvan envoya une tornade sur la boule qui commençait à reculer petit à petit mais le monstre ne voulait pas se laisser avoir comme ça et tira lui aussi un rayon de glace sur sa boule pour la repousser vers nous. Sa puissance était supérieure à la notre et la boule se rapprochait dangereusement. La tornade d’Yvan était redevenue rouge car elle avait percutée le rayon de Carla, cette tornade rouge me remémora la tempête qui avait tué mes parents. A cette pensée mon rayon faiblit, la boule se rapprochait encore, mais je sentais ma puissance monter et je remis de la puissance dans ce rayon, cette fois ma puissance l’emporta sur celle de Virtua et le rayon repris une couleur jaune, il gagna en épaisseur aussi, maintenant la boule se rapprochait de l’ennemi à nouveau tandis que ma puissance continuait à augmenter. La boule était pratiquement sur son lanceur, mon rayon devint blanc et la boule explosa sans avoir touchée le monstre. Yvan me dit alors :

-C’est un mort-vivant Max ! Lance lui du sacré, c’est sa plus grande faiblesse.

J’avais entendu ce qu’il m’avait dit. Je pensais à ce que je devais faire et comment le faire, je mis une main en avant, l’autre sur mon cœur et je lançai une attaque qui partit à la base de mon ennemi et qui monta, je dis alors volontairement :

-VIE MAX !

Un ange apparu au dessus du monstre et un cercle blanc monta autours de lui, un cœur apparu au dessus de lui et lui rentra dedans tout doucement. Le monstre explosa au moment ou le cœur s’était stabilisé au milieu de son corps et notre ennemi disparu. Contrairement à d’habitude je restai comme ça après le combat, ma force ne m’abandonna pas et je fus étonné.

-Je… Je suis normal ? Demandai-je.
-Je crois que tu es dans ton état secondaire, me répondit Yvan. Tu as les yeux jaunes et les cheveux presque blancs.
-C’est bizarre, comment j’ai fait pour envoyer un sort sacré alors que je n’était pas transformé ?
-Tu n’as pas envoyé le même que la dernière fois, celui là était moins puissant et utilise moins d’énergie magique. Il permet de redonner connaissance à quelqu’un de KO tout en lui redonnant toute son énergie. Tu dois pouvoir l’utiliser quand tu n’es pas transformé parce que tu peux faire des sorts de soin même lorsque tu es dans ton état normal.
-Ouais, sûrement.
-Tu es dans ton état normal, là : tes cheveux sont redevenus bruns et tes yeux bleus.
-On repart ? Demandai-je. Ca ne sert à rien de s’attarder ici.
-OK, on est reparti ! Dit Yvan.

On marcha à peine dix minutes qu’une dizaine de Berserkers nous surprirent de derrière la montagne, on ne pouvait rien faire : leur nombre était trop important. Il n’y avait que Carla qui pouvait les tuer avec le feu, elle invoqua Ifrit : il apparu dans une explosion. Moi et Yvan, on luttait avec nos armes contre la hache de nos ennemis. Ifrit envoya une boule sur un Berserker qui explosa sur le coup. Lorsque je parvenais à contrer une attaque d’un de ces monstres, je sentais ma force évoluer et après un coup que je contrai à nouveau, je pris une seule épée mais à deux mains, je concentrai ma force dans cette épée et frappai dans le Berserker le plus proche. L’épée brillait d’un éclat blanc, elle passa l’armure du monstre comme si c’était du beurre et je le coupai en deux. Après cette attaque l’épée redevint normale et ma force normale revint, Ifrit avait déjà tué la moitié du groupe mais un ennemi l’avait frappé de sa hache par derrière et il disparut après cette attaque. Carla paraissait mal à l’aise, un cercle rouge se forma sous ses pieds et tourna très rapidement, tout son corps devint rouge, des larmes coulèrent le long de ses joues : elles s’enflammèrent et brûlèrent l’herbe lorsqu’elles y atterrirent. Des rayons de feu montèrent à partir du cercle, Carla s’embrasa intégralement, ses yeux devinrent des flammes, le cercle rouge l’entoura et forma une aura de feu.

-Elle s’est transformée ? Demandai-je.
-Oui, et si tu veux une comparaison, je peux te dire qu’elle fait plus peur que toi.

Tout devint rouge autours de nous, on se croirait en enfer. Des flammes surgissait de n’importe où et fonçaient sur les Berserkers qui ne pouvaient plus bouger. Carla mis une main en avant et un rayon noir semblable à celui du sage qu’on avait rencontré à Galcya en sortit et transperça deux Berserkers qui moururent sur le coup ; les deux qui restaient avaient tellement peur qu’ils ne bougeaient même plus, Carla leur envoya un rayon de feu d’une épaisseur d’au moins trois mètres de diamètre. Le rayon s’arrêta, les ennemis n’étaient plus là, toutes les flammes se dissipèrent et le feu qui entourait Carla alla au sol et s’éteignit. Carla était au sol : elle s’était évanouie.

-Max, essaie de lui faire un sort de vie, me dit Yvan.
-Je vais essayer mais ce n’est pas sûr que j’y arrive.

Je me concentrai en réfléchissant à ce que je devais faire, je lançai un sort de soin sur Carla mais rien ne se produit. Je réessayai avec un sort de soin plus puissant mais je n’y arrivai pas.

-Il faut que tu sois dans ton état secondaire pour pouvoir le faire, je pense. Tes sorts ne sont pas assez puissants.

Je laissai mon énergie déferler dans mon corps pour me mettre dans mon état secondaire, une aura jaune était autours de moi : j’y était parvenu, il fallait maintenant que je lance un sort de soin puissant. Je me concentrai à nouveau et lançai un sort de soin le plus puissant que je le pouvais mais rien ne sortit. Je tombai à genoux et mon aura disparue.

-Qu’est-ce qui ce passe ? S’inquiéta Yvan.
-Rien, je crois que je n’est plus d’énergie magique, je ne peux plus faire de magie.
-On ferait mieux de se reposer ici pendant quelques temps, on repartira après avoir manger. Repose toi pour l’instant, tant qu’un de nous reste éveiller c’est bon de toute façon.
-Mais on est dans le passage, si d’autres monstres viennent par ici on devrait les affronter.
-Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? On ne peut pas bouger d’ici.
-Si tu lances une tornade sur Carla, on devrait pouvoir bouger. Au moins qu’on se mette à l’abris derrière la montagne.
-Oui, d’accord.

Il lança une tornade sur Carla qui décolla à environ 50 centimètres du sol. On marcha pendant environ une demi heure et on arriva derrière la montagne, on s’arrêta ici et on se reposa.

Chapitre 9 : La traversée d’Angkoll est :

Deuxième partie : Le guerrier exilé :

On se reposa pendant bien plus de temps que l’on avait prévu car Carla ne se réveilla que vers la soirée et on dut lui expliquer pourquoi elle avait dormit autant de temps.

-Mais comment tu t’es transformée ? Demanda Yvan.
-Je crois que c’est lorsque j’ai vu Ifrit se faire attaquer dans le dos, ça m’a remémoré ce qu’avait fait Ultech dans Aval : il a tué tout mes proches sans que je ne puisse intervenir, sans que je ne le voie arriver, comme tout à l’heure.
-Ca fait vraiment bizarre, j’ai cru que tu allais exploser, dis-je.
-C’est vrai que c’était impressionnant, bien plus que la transformation de Max.
-On repart tout de suite où on attend demain, maintenant ?
-Je pense que c’est mieux qu’on parte tout de suite et qu’on voyage de nuit, on essaiera de rattraper le temps qu’on a perdu.
-D’accord, je me sens en pleine forme !

Après avoir remanger un morceau de pain, on repartit toujours en longeant la falaise. On arriva rapidement à un endroit qu’il fallait qu’on contourne ; en bas, l’eau était écumeuse et paraissait plus foncée, sûrement le noir qui faisait cet effet pensai-je. Sur le sol, il y avait des traces de brûlure, l’herbe était noircie et à certains endroits, elle était absente. On ne traîna pas longtemps par là : on partit au plus vite, ce n’était pas très rassurant.
Les voyage de nuit étaient plus agréables que de jour finalement : il n’y avait aucun monstre depuis qu’on était reparti mais, comme le disait Yvan, il fallait faire attention parce qu’ils pouvaient très bien se regrouper et nous prendre par surprise. En longeant ce gouffre, on vit des lumières au loin.

-C’est le château de Meltdown. On peut le voir d’ici : il est géant, il va au dessus des nuages et regroupe une bonne partie de la ville. On n’a plus qu’à aller tout droit maintenant.

Les monstres ne restèrent pas bien longtemps sans nous infliger leur compagnie : des rats nous attaquèrent peu de temps après avoir vu cette lumière, on les tua assez facilement malgré qu’ils y voyaient mieux que nous car ils vivaient la nuit et que, pour nous, c’était la première fois qu’on voyageait de nuit.
Vers le milieu de la nuit, on fit une pause d’une petite heure avant de repartir. Des nuages vinrent s’ajouter à la nuit et, comme nous l’avait fait remarquer Carla, on ne pouvait plus voir les étoiles. Mais pire que ça, du brouillard s’abattit sur la pleine et nous obstrua la vue du château, on marcha donc pendant plus de deux heures sans savoir si on allait dans la bonne direction. Après le brouillard, on eu le droit à la pluie que l’on garda jusqu’au matin. On refit une pause le matin, on était trempé et la pluie avait fini par s’arrêter, cependant le brouillard était revenu.

-On n’aura aucune chance de voir le château si ça continue comme ça, dis-je.
-J’espère que ça va s’améliorer, j’ai peur de ne pas aller dans la bonne direction, dit Yvan.

Pendant cette pause, Carla n’ouvrit pas la bouche, même pas pour manger. Je sus que c’était à cause de la pluie qu’elle était mal. On repartit, je trouvais que c’était bizarre que l’on n’ait aucun monstre à combattre, cette absence de monstres arrangeait Carla qui n’avait nulle envie de se battre. J’entendis un bruit de galop qui venait dans notre direction, je tournai sur moi-même pour voir d’où il venait. Je fus étonné de voir qu’un cheval s’approchait de nous, les chevaux étaient des créatures qui ne s’approchaient jamais des hommes en temps normal et qui étaient craints par leur taille. Celui qui s’approchait de nous était bien plus grand que moi et possédait six pattes au lieu de quatre, je fus encore plus étonné de voir qu’un homme était sur ce cheval : il avait une armure et un masque qui nous empêchait de voir son visage, il tenait un sabre dans sa main.

-Qui êtes-vous ? Demandai-je en restant sur mes gardes.
-Il y a longtemps, j’aurais pu dire que j’étais un soldat de talent dans l’armée royale. Maintenant, je dirais plutôt que je suis un chevalier qui s’est exilé dans le but de trouver un adversaire à sa taille, malheureusement, ma quête ne s’est pas encore terminée. Aucun individu n’est parvenu à me causer de dégâts : ils sont tous morts.
-Si vous étiez dans l’armée, vous avez sûrement combattu des hommes plus forts que d’autres, et si vous n’avez pas encore trouvé plus fort que vous, ça serait arrivé à un moment ou à un autre. Répliqua Yvan.
-Certes oui, mais il y avait toujours d’autre personnes de mon clan qui venaient se mêler de mes combats. Je ne le supportais plus, je voulais combattre seul, combattre jusqu’à trouver plus fort que moi. Voyons voir ce que vous valez !

Le cheval s’élança dans ma direction, le soldat tenant son sabre bien fermement dans le but de m’en frapper. Je fis une esquive sur le côté en sautant et je sortis une épée, Yvan créa des tornades un peu partout qui devenait toute bleue à cause du brouillard. Je n’avais pas le temps de voir où le soldat était : je ne fiais qu’au bruit des sabots du cheval, je l’entendis à droite, tout de suite après vers la gauche, puis derrière moi, puis un choc violent me projeta vers l’avant, mon épée vola deux mètres plus loin. Je ne cherchai même pas à la rattraper, je me retournai aussitôt et vis le cheval qui allait m’aplatir, une tornade arriva au dessus du soldat mais elle s’arrêta avant de le toucher. Ce court moment d’inattention me laissa le temps de lancer une attaque de foudre surpuissante, je m’étais mis dans mon deuxième état sans m’en rendre compte, ma rapidité était, maintenant, plus grande ; mon attaque de foudre transperça son cheval qui tomba vers l’arrière, le guerrier était debout à côté de sa monture. Le cheval se redressa et s’éloigna tout doucement et difficilement.

-Je t’avais sous-estimé jeune homme, me dit le soldat, je vais devoir combattre à pieds maintenant. Voit la mort en face !

Le brouillard disparu par la pluie, j’avais l’avantage : la pluie augmente la puissance de la foudre mais l’attaque devient incontrôlable ensuite. Le guerrier ne me laissa pas le temps d’y réfléchir d’avantage : il tenta une attaque que je contrai avec un coup d’épée et je reculai pour ramasser mon autre épée. Une boule de feu arriva sur le soldat mais ça ne lui fit rien, il continua d’avancer vers moi, il redonna une attaque avec son sabre que je contrai à nouveau d’une épée et je donnai un coup avec l’autre au même moment, je lui touchai l’épaule mais son armure lui réduit les dégâts.

-Pas mal, ça fait longtemps que je n’ai pas pris de coup comme celui là, peut être que tu es à la hauteur.
-Max ! Utilise la foudre ! Me dit Carla.
-Mais…
-T’inquiète pas, on es prêts. Me dit Yvan.
-D’accord.
Le guerrier compris tout de suite ce que j’avais l’intention de faire et il me chargea aussitôt pour ne pas me laisser le temps de lancer une seule attaque mais il fut surpris lorsque mon épée devint jaune quand son sabre la percuta ; il fut éjecté vers l’arrière. Je laissai tomber mes deux épées et concentrai une attaque de foudre, tous les nuages devenaient électriques et des éclairs tombaient un peu partout.

-N’y vas pas trop fort Max, quand même. On connaît ta puissance et je sais qu’on aura du mal à y résister si tu y vas trop fort.
-Ne t’inquiète pas, je maîtrise mon attaque.
-Max, tu as les yeux jaunes, dit Carla avec une voix tremblante.

Un cercle de foudre se forma juste devant moi, je visai le soldat qui se relevait avec difficulté. Je laissai toute ma puissance éclater, de la foudre partait dans tous les sens, le cercle d’environ un mètre de diamètre devint plus consistant et un rayon s’en échappa : il percuta le guerrier et le transperça. Toute la foudre se dissipa, je retournai dans mon état normal. Le guerrier se releva.

-Je ne pensais pas que … tu possédais une telle … puissance, dit-il en soufflant. Mais je n’ai pas … encore dit mon dernier … mot.

Il courut vers moi rapidement malgré les blessures qu’il avait et il me donna un coup de son sabre, je l’esquivai de justesse et j’allai ramasser mes épées qui étaient au sol. Je me retournai pour faire face à mon adversaire, je vis le sabre m’arriver dans la tête mais une tornade passa au même moment et envoya le sabre en arrière. Il ne me restait plus qu’à donner le coup de grâce, je me relevai et donna un coup d’épée sur le soldat. Mon attaque n’arriva pas sur mon ennemi : je venais de me faire charger par le cheval et j’étais au sol. Le cheval avait le sabre du guerrier dans la bouche, il se releva et repris son sabre. Yvan sortit ses dagues et couru jusqu’au soldat en tentant de le toucher, le soldat bougeait encore très rapidement pour les blessures qu’il avait.

-Ca suffit, dit-il. Vous m’avez prouvé que vous êtes à la hauteur, surtout toi, Max… Je vais vous dire qui je suis vraiment… Lorsqu’il se sera réveillé.

J’étais réveillé mais je n’avais pas la force d’ouvrir les yeux. Je tentais de me relever mais je ne réussi qu’à me mettre à genoux et à regarder le sol, la douleur m’empêchait de me relever ou à articuler quoi que se soit.

-Il est réveillé, dit Carla. Ca va ?
-…
-Ne force pas trop, dit Yvan. Tien, bois ça.

Il me tendit une bouteille sur laquelle il y avait marqué « potion ». J’en pris une gorgée et je sentis mes force revenir : je parvins à me mettre debout. Yvan me suggéra de rester assis, le guerrier repris la parole :

-Je vais vous révéler ma véritable identité : je suis Odin. Je vis uniquement pour combattre : je cherche toujours à combattre plus fort que moi, le plus souvent, personne n’a le temps de m’attaquer : je taillade tout le monde en restant sur mon cheval et je mets tous mes ennemis en pièces sans leur laisser le temps d’attaquer. Mais contre vous, je n’ai pas eu le temps de vous toucher, vous m’avez fait tomber de mon cheval et affaibli pour qu’il ne puisse plus m’aider. Vous avez une méthode excellente même si vous avez peur de tuer vos ennemis. Je l’ai très bien vu tout à l’heure : Max a tarder à donner le coup de grâce mais j’ai vu qu’il l’aurait fait parce qu’il y était obliger.
-Vous nous avez dit tout à l’heure que vous étiez un soldat avant. C’est vrai ?
-Oui, c’est vrai. Ce métier était à mon goût mais je n’étais pas libre de faire ce que je voulais, je me suis donc exilé et déguiser pour que le roi ne me reconnaisse pas. Je suis devenu un chevalier et dès que je trouve des combats intéressants, je ne demande rien d’autre que de tester la force de mes adversaires. Maintenant que vous m’avez vaincu, je vais vous aider dans vôtre mission : je suis capable de voir ce que des personnes pensent et je sais que vôtre quête est difficile : ça m’intéresse. Prenez cet objet, dès que vous aurez besoin de mon aide, activez cet objet et j’apparaîtrais non loin de vous.
-Vous êtes une chimère ? Et vous savez lire dans les pensées des autres.
-Non… Pas tout à fait. Je ne suis pas une chimère : les chimère sont des monstres le plus souvent et, pour le devenir, il faut choisir un élément et je n’en ai pas : ma seule magie est de voir les pensées actuelles de mes adversaires : ça m’a conduit bien souvent à la victoire. Je dois y aller, reposez vous quelques temps, je vais roder encore quelques jours dans cet endroit et tuer tous les monstres qui s’y trouveront.
-Très bien, je vous remercie, dit Yvan.
-Non, c’est moi qui vous remercie : c’est toujours intéressant de se battre contre des personnes qui ont une force comme la vôtre.

Il partit, la pluie s’arrêta et le soleil revint. Je me sentais mieux mais il fallait que je me repose encore. Après avoir dormi, on repartit dans l’après midi, on marcha pendant toute la nuit sans trouver de monstre et toute la journée du lendemain en faisant une pause toutes les deux heures environ. Meltdown était juste devant : ça ressemblait plus à un pays qu’à une ville. On arriva devant les portes de la capitale vers 16 heure. L’entrée de la ville était gardée, les soldats devaient interroger les personnes qui leur paraissaient louches. Dans la ville, je cherchai l’auberge dès qu’on arriva mais elle était tellement grande qu’on dût demander deux fois où elle était. On appris aussi que les portes du château étaient gardée et qu’on ne pouvait entrer qu’avec une bonne raison de le faire et avec l’accord du roi.

On arriva dans l’auberge, on paya le repas et la nuit. J’étais tellement fatigué que j’allai me coucher aussitôt après avoir mangé et sans rien dire aux autres. Je les entendis se coucher peu de temps après moi, j’étais déjà dans un état de sommeil.

Chapitre 10 : Meltdown :

Première partie : L’infiltration dans le château :

J’ouvris les yeux, il me fallut du temps pour comprendre que j’étais dans l’auberge. Lorsque je fus totalement réveillé, je me rendis compte que j’étais seul dans la chambre : Yvan et Carla étaient déjà réveillés. Je retournai à l’accueil pour savoir où ils étaient, l’homme qui s’occupait de l’accueil me dit qu’ils étaient aller se renseigner pour entrer dans le château et qu’ils reviendront ici pour manger au plus tard ; il était déjà 11 heure. Je n’eus pas à attendre trop longtemps leur retour car une demi heure plus tard, ils étaient revenus.

-On ne peut pas entrer dans le château, me dit Yvan. Ils ne veulent rien savoir, et ils m’ont dit que des enfants de mon âge n’ont pas à venir jouer dans le château, il ne me croyait pas quand je lui ai dit que j’ai 18 ans.
-Bah, c’est vrai que vous ne faites pas vos 18 ans, nous dit l’homme à l’accueil, à vous voir j’aurais dit que vous en aviez 14 tout au plus.
-Oui, je sais, ce n’est pas la première fois qu’on me le dit.
-Il va falloir trouver un moyen de rentrer dans le château, coupa Carla pour mettre fin à cette conversation.
-Je connais un moyen d’y entrer mais il n’est pas facile, nous dit l’aubergiste.
-On vous écoute, dis-je. Comment on s’y prend ?
-Il faut passer par les égouts de la ville, c’est un passage qui n’est pas surveillé au château mais il y a des monstres dans ces lieux.
-Ce n’est pas grave, on a l’habitude maintenant.
-Si vous le dîtes. Le passage est un peu plus loin vers l’extérieur de la ville, je vous y conduirais tout à l’heure, on se perd facilement dans cette ville. Pour l’instant, je vous prépare quoi à manger ?
-Le plat du jour, dit Yvan.
-Très bien, ce sera près dans cinq minutes.

Il nous prépara une assiette à chacun et en mis une quatrième à la même table et avec le même plat que nous.

-Monsieur ! On est que trois, vous avez mis une assiette en trop, dit Carla.
-Non, non, c’est normal, je vais manger avec vous. J’aimerais savoir ce que vous comptez faire au château. Enfin, si ça ne vous dérange pas bien sûr.
-Non pas du tout, répondis-je aussitôt.

Il nous rejoignit à notre table et on lui expliqua qu’il fallait qu’on fasse examiner le livre d’Ultima au château et qu’il fallait qu’on parle au roi pour savoir où se trouvait le temple aquatique.

-Je n’ai jamais entendu parler de ce temple, vous avez dû beaucoup voyager pour croire qu’un temple aquatique puisse exister.
-On a beaucoup voyagé en peu de temps, dit Yvan. On vient du continent d’Inka, du nord de ce continent plus précisément.
-Dans quel but faites vous ce voyage ?
-On cherche à reprendre une pierre que des voleurs nous ont pris et à les empêcher d’en prendre d’autres, dis-je rapidement.
-C’est pour ça qu’on cherche le temple aquatique, il doit y avoir une pierre dedans, dit Yvan.
-Le roi connaît son continent comme sa poche mais si vous vous infiltrez, ça m’étonnerait que vous parveniez à lui parler. Je ne suis jamais allé dans le château mais il parait que le roi siège au niveau des nuages pour avoir une vue d’ensemble sur le continent. Pour y arriver, ça vous sera difficile car il doit y avoir des gardes partout pour le protéger. Enfin, je pense, ce n’est que mon avis.
-On a déjà vu des situations pires que ça, dit Carla.
-Quand voulez-vous qu’on parte ? Nous demanda l’aubergiste.
-Dès que vous le pourrez, répondis-je.
-Très bien, on peut y aller maintenant alors.

Il monta dans les chambres et redescendit avec un jeune homme qui était son fils, il lui dit de garder l’auberge pendant son absence. On sortit et avança vers la sortie de la ville. Quinze minutes plus tard, on arriva dans un endroit sombre et il y avait une plaque d’égout au sol.

-Voilà, c’est ici que je vous laisse, bonne chance à vous. Il n’y a qu’un seul chemin pour arriver au château. Il faut que vous sortiez lorsque vous arriverez dans un endroit circulaire. Il devrait y avoir un escalier par là ou quelque chose qui vous permettra d’arriver dans le château.
-Merci monsieur. Au revoir.

On souleva la plaque d’égout et on descendit par une échelle. On arriva sur le bord d’un tunnel, au centre, il y avait de l’eau verte avec des rats qui se promenait dedans. En face il y avait un rat géant qui était en train de se faire manger par des petites bestioles ressemblant au rat mais qui avait des dents pointues sur l’avant.

-Des goules, dit Yvan.
-Qui a faim ? Demanda Carla sur un ton de plaisanterie.
-Tu rigoles j’espère. Dis-je en sortant mon épée. Jamais je ne mangerais un rat même si j’y étais obligé.
-Max, si on laissait les goules manger ce rat, on n’aura pas besoin de les combattre, dit Yvan.
-Mais si on ne les tue pas, on ne passe pas, dis-je. Elles sont en plein milieu du chemin.
-Euh… oui, tu as raison.

Il sortit ses dagues et m’accompagna en courant jusqu’aux goules. Elles se firent tuer dès le premier coup qu’on leur donnait. Lorsqu’il n’y en eu plus, Yvan lança un coup de vent pour mettre le rat dans l’eau.

-Ce serait trop dangereux de lancer des tornades dans ce tunnel, me dit-il. On risquerait de se faire repérer et en plus, il est possible qu’il nous tombe dessus, il ne m’a pas l’air d’être solide.

On continua d’avancer, on ne rencontra que quelques autres goules, qu’on ne combattait qu’avec des armes à chaque fois jusqu’à ce qu’on arrive, après environ une heure et demie de marche, dans un endroit circulaire comme nous l’avait dit l’aubergiste.

-C’est ici qu’il faut qu’on monte, dit Yvan.
-C’est ici, que plusieurs rats géants vont mourir aussi, dis-je.
-Pourquoi ?
-Regarde.

Sur le bord opposé, une dizaine de rat nous avaient vu et venaient de descendre dans l’eau pour nous rejoindre. Je lançai une décharge de foudre dans l’eau et tous les rats explosèrent en même temps. Les éclaboussures vinrent jusqu’à nous, Yvan lança une protection anti-eau juste avant qu’on se fasse toucher et toute l’eau dégoûtante repartit dans le sens inverse.

-Heureusement que tu as fait ça Yvan, dis-je.
-Ouais, on aurait été tout mouillé sinon, dit Carla.
-Ca n’aurait été que ça, ça aurait été, mais l’eau était foudroyante : je venais de lui tirer dedans. On aurait tous été électrocutés.
-Je n’y avais même pas pensé, dit Yvan. J’ai juste eu le réflexe de créer une protection pour qu’on ne se fasse pas mouiller par une eau qui ne nous aurait pas nettoyé du tout.
-C’était un bon réflexe Yvan, dit Carla en souriant.
-Je crois qu’il faut qu’on remonte de l’autre côté, dis-je. Il y a une échelle, il va falloir qu’on flotte par dessus.

Yvan passa sans problème, je suivis sans trop de difficulté mais Carla avait encore du mal à tenir en l’air, Yvan alla l’aider pour qu’elle ne tombe pas dans l’eau. Lorsqu’on fut tous du bon côté, on monta l’échelle. La salle du dessus sentait vraiment très mauvais : c’était une salle d’ordures, la porte s’ouvrit aussitôt qu’on était arrivé, on juste le temps de se baisser pour se cacher derrière un sac poubelle. La porte se referma, un nouveau sac était arrivé, on attendit un peu et on ouvrit la porte. Je la refermai et je regardai autours : on était dans un couloir au rez-de-chaussée. Il y avait une fenêtre un peu pus loin, j’allai voir où elle redonnait.

-Il faut qu’on aille vers l’intérieur et qu’on trouve l’escalier, dis-je.

On avança le long de ce couloir et dès qu’il y eut une intersection qui menait vers l’intérieur on la suivit. Il y eu un nouveau carrefour peu de temps après, il y avait des escaliers à droite et à gauche. Quelqu’un venait de la gauche, on se dépêcha de monter vers la droite. Les escaliers menaient dans une grande salle qui était vide.

-C’est sûrement un endroit pour s’entraîner, dit Yvan. Il faut qu’on retrouve des escaliers pour monter plus haut. A ce rythme, on arriva jamais, sinon.

J’aperçu une porte au fond de la salle, j’y allai. Cette porte menait à des toilettes.

-Mauvaise pioche, dis-je en ressortant.
-Où on peut aller ?
-Je crois qu’il faut qu’on fasse demi-tour et qu’on passe par les autres escaliers.
-Oui, sûrement.

On repartit par là où on était venu et on monta les autres marches. Elles nous menèrent dans un nouveau couloir qu’on suivit, toutes les portes étaient fermée ; on arriva rapidement à d’autres escaliers en face. Cette fois les escaliers montaient en colimaçon et il y avait des portes pour pouvoir aller à chaque étage. On ne fit que de monter.

-On a de la chance : il n’y a pratiquement personne, dis-je.
-Ils sont sûrement en train de manger ou de faire la sieste à cette heure là.
-Probablement.

On monta une vingtaine d’étages et on arriva à un endroit où on ne pouvait plus monter : on ne pouvait qu’avancer vers une porte. On l’ouvrit discrètement, elle menait au dehors. On marchait maintenant sur le bord d’une tour, on pouvais voir la ville : on était très haut mais on n’était même pas encore au quart du château.

-Il faut encore monter, qu’est-ce que c’est haut, dit Carla.
-Arrête de te plaindre Carla !

On trouva facilement un passage pour monter dans la tour mais il était gardé par deux soldats.

-Qu’est-ce qu’on fait ? Demandai-je. On ne peut pas leur demander de nous laisser passer et on ne peut pas les tuer non plus.
-Je vais lancer des bourrasques de vents pour qu’ils se déplacent vers le bord et on passera derrière eux discrètement, et s’il le faut je lancerais une mini tornade.
-Et au pire, on peut toujours les assommer, dit Carla en sortant son bâton.
-On peut aussi faire comme ça.

Des bourrasques de vents commençaient à pousser les soldats, avec leur armure, ils ne se rendaient même pas compte qu’ils se déplaçaient. On s’approcha discrètement d’eux et on passa juste derrière. On se cacha dans les escaliers en attendant Yvan, il ne venait pas et les gardes étaient retournés à leur place. Yvan arriva par une fenêtre de la tour.

-Je ne pouvais pas passer, ils se sont rendus compte qu’ils bougeaient alors j’ai trouvé un autre moyen d’y arriver.

On monta à nouveau l’escalier en colimaçon, Carla comptait les marches et une fois qu’on ne pouvait plus monter, on sortit de la tour et elle nous dit qu’elle s’était arrêtée à 500 marches, lorsqu’on était arrivé au dixième étage environ. On venait d’arriver à la moitié du château environ.

-J’en ai marre ! S’exclama Carla. On peut pas utiliser la technique d’Yvan pour finir d’escalader ?
-Chut ! On ne peut pas utiliser cette technique parce qu’on a pas suffisamment de magie pour pouvoir le faire. On va arriver à cinq mètres et on va retomber, c’est inutile.
-Bon d’accord. On peut faire une pause au moins ?
-Ca va être dur : il y a des gardes partout : il y en a là-bas et si on s’arrête ils vont nous voir lorsqu’ils se feront remplacer.
-Bon d’accord, on avance.

Un peu plus loin, il y avait à nouveau deux gardes mais, eux, ils tournaient en rond.

-Comment on fait ? Demandai-je.
-On flotte jusqu’à une fenêtre de la tour ? Proposa Yvan.
-Je ne suis pas sûre de pouvoir y arriver, dit Carla.
-Ce n’est pas grave, je vais t’aider, lui répondit Yvan.
-D’accord.

Je décollai et allai jusqu’à une fenêtre située à environ deux mètres du sol. Aussitôt arrivé, je n’en pouvais plus et je m’assis sur une marche en attendant Yvan et Carla. Ils arrivèrent peu de temps après et je dus me relever sans mettre reposer. On continua l’escalade du château, plus on montait, plus les escaliers se rétrécissaient et devenaient étroit. Ca ne devait pas être facile de devoir descendre jusqu’en bas puis remonter ensuite. Un peu plus tard et beaucoup plus haut, on trouva une autre porte qui menait à nouveau sur l’extérieur, on était juste en dessous des nuages mais le château continuait encore plus haut au dessus des nuages.

-Le roi doit être à cet étage ou alors pas beaucoup plus haut, dit Yvan.
-C’est bien, fini l’escalade comme ça, dit Carla.
-C’est seulement le côté positif, dis-je sombrement après avoir vu des soldats partout. On ne pourra jamais passer sans se faire repérer. Ils sont au mois dix à tourner autours de la porte.
-Au non ! Je n’ai pas envie de redescendre !!! Gémit Carla.
-Tu rêves ! On ne redescend pas maintenant qu’on est là ! Dit-je. S’il le faut, on les élimine mais on passe.
-Comment ?
-J’ai une idée. J’envoie un éclair plus loin et on passe lorsqu’ils vont voir se que c’est. S’il en reste, on les assomme.
-Très bien, ça me va, dit Carla.
-C’est quand même dangereux. Ils ont tous des fusils.
-On va passer, ne t’inquiète pas.

Je chargeai de la foudre dans les nuages qui étaient juste au dessus et je la lâcha juste derrière la tour. Tous les soldats l’entendirent, la moitié partit pour voir ce que c’était et trois autres allèrent à l’intérieur pour prévenir le roi sûrement.

-Il n’en reste plus que deux mais il faut faire attention, il y en a trois qui vont revenir. Yvan, lance des rafales en direction du mur pour que les soldats soient repoussés. Pour l’instant moi et Carla on va les assommer : ils ont une armures, les coups d’épée ne leur feront rien.
-D’accord.

Des bourrasques de vent arrivèrent aussitôt, je fonçai sur les soldats, ils me virent mais pris de panique ils n’eurent pas le temps de faire quoi que ce soit. Le premier se pris un violent coup d’épée dans la tête et le deuxième un coup de bâton dans le ventre suivi d’un coup d’épée dans la tête. Ils restèrent au sol, inertes. Les bourrasques cessèrent et on entra, il y avait un escalier de chaque côté de la porte et un couloir en face avec une autre porte au fond. Elle s’ouvrit à la volée et les trois soldats en sortirent en courant, ils nous virent pas : on eu juste le temps de se mettre à l’abris dans les escaliers. Et dès qu’ils passèrent, on sortit et on bloqua la porte.

-On a eu chaud là, dit Carla.
-Le roi ne doit pas être de bonne humeur. Tu crois qu’il nous écoutera ? Me demanda Yvan.
-Il a intérêt : surtout s’il n’a pas de garde dans cette pièce. Répondis-je fermement.

On alla jusqu’à la porte et on frappa.

-Entrez !

J’ouvris la porte, la salle dans laquelle je pénétrai était plus grande que je ne le pensais : elle faisait bien cinquante mètres sur vingt et le roi était juste à côté. Il parut surpris.

-Qui êtes vous ? Comment êtes vous arrivés ici ?
-Ce n’est pas très important, mais le principal c’est qu’on soit ici, répondis-je. Rassurez-vous, on n’a tué personne. On en a juste assommé deux à la porte, ils ne restaient plus qu’eux deux pour surveiller après que la foudre soit tombée.
-Pourquoi venez vous ici ? Pourquoi avoir infiltré mon château pour me voir. Parce que vous êtes bien venus pour ça, hein ?
-Oui, on doit vous parler, dit Yvan. J’espère qu’on ne vous dérange pas.
Le roi sourit et dit : Il est un peu tard pour me demander ça. Mes soldats sont venus me réveiller de ma sieste à cause de vous et vous êtes venus pour me parler, maintenant que je suis bien réveillé et disposé à vous écouter, non, vous ne me dérangez pas. J’aimerais cependant savoir comment vous vous appelez et d’où vous venez.
-Je m’appelle Max Delaroche, répondis-je. Je viens de Hitil.
-Moi, c’est Yvan Tournevent, et je viens de Tomag.
-Carla, je suis née à Aval. Je crois que mon nom c’est Dival mais je n’en suis pas sûre, on ne me l’a jamais dit c’est pour ça.
-C’est étrange, vous venez tous d’Inka ?
-Oui, en quoi c’est bizarre, répondit Carla.
-Vous êtes venu à pieds ?
-Oui.
-Vous devez être forts alors. Enfin bon, je m’appelle Pierre Brima, je suis le roi de Angkoll. Et vous êtes dans le château de Meltdown, ma maison et également celle de toute ma famille.
-Toute votre famille habite dans le château ?!?
-Oui, on est 5000 à peu près, les soldats sont considérés comme nos amis.
-Ouah !!! Ca fait beaucoup quand même.
-Venez vous asseoir, et racontez moi pourquoi vous êtes venus ici pendant qu’on est tranquille. Dès que les soldats arriveront à débloquer la porte que vous avez coincée on le sera moins.

Je lui racontai alors tout notre voyage depuis le début, même des choses que Carla ou Yvan ne connaissaient pas encore comme la vraie raison de mon départ : reprendre la pierre de foudre à Ethos et Elis et la remettre dans le temple de Hitil. Il ne m’interrompit pas et je pus finir mon récit en moins de un quart d’heure.

-Effectivement, vous avez bien voyagés. Je peux vous aider, les scientifiques du château examineront votre livre et je vais vous expliquer tout de suite où est ce fameux temple aquatique. Vous êtes passés devant en venant normalement : c’est en longeant la falaise, vous êtes passés à un endroit où il y avait des écumes dans de l’eau plus foncée que la normale. L’entrée est juste en dessous, mais il y a des gardiens qui la protègent et il y a une épreuve avant de prendre la pierre d’eau. Personne n’a jamais réussi à la passer : tous les hommes que j’ai envoyés là-bas sont morts. Il va falloir que vous vous entraînez un peu ici avant de partir, il y a une salle de combat au premier étage et je peux vous aider, enfin pas moi : ma fille. De tout le château, c’est elle qui à le plus de force et elle a le même type de pouvoir que vous : elle sait faire de la magie.
-Nous vous remercions mais nous n’avons pas de temps à perdre, nos ennemis, vont s’emparer de la pierre si on n’est pas assez rapide.
-Comment s’appellent-ils ?
-Ethos et Elis.
-Ils ont essayés de venir ici, je crois. Ils n’ont pas réussi à entrer et ils sont repartis aussitôt dans la plaine, ils sont en train de la faire de long en large pour trouver une entrée en ce moment : je peux vous assurer que vous avez largement le temps. Et encore, s’ils trouvent l’entrée, ils devront encore se battre contre les gardiens et il m’a fallu mon armée entière pour en venir à bout lorsque j’y suis allé.
-Si vous les avez tués, ils ne reviendront plus alors.
-Oui, ils reviennent à chaque fois que quelqu’un veut y entrer : ce sont des souvenirs et ne peuvent pas être vaincus.

Il s’arrêta, je voulu prendre la parole mais un bruit d’explosion m’arrêta avant même que je n’ouvre la bouche…

Chapitre 10 : Meltdown :

Deuxième partie : Alamand :

Des gens s’approchaient de la salle, je crus que c’était des monstres, je tirai mon épée mais le roi me dit doucement :

-Si tu ne ranges pas tout de suite ton épée tu risques d’avoir des problèmes car ils croiront se qu’ils doutent : que tu ne me veuilles du mal. De plus, je suis persuadé que ma fille est avec eux : il n’y a qu’elle pour faire exploser des portes en voulant entrer, et je doute que vous pouvez tenir tête à dix de mes gardes et à ma fille.
-Je pense qu’on le pourra, dis-je en rangeant mon épée : ça ne me fait pas peur.
-C’est ça le problème avec toi, Max, rien ne te fais peur, dit Carla qui venait de se lever à son tour.

La porte de la salle s’ouvrit et les dix soldats entrèrent, la fille qui était en tête était celle qui nous avait aidé lors de l’attaque de Galcya.

-C’est elle votre fille ? Demandai-je surpris. Elle nous a aidé à Galcya.
-Je sais : elle me l’a expliquer en rentrant mais je ne pensais pas qu’il s’agissait de vous, dans ce cas je pense que vous pourrez tenir contre ces gardes alors.
-Que veulent ces gens, papa ? Demanda-t-elle.
-Ils veulent juste discuter avec moi. Qu’est-ce qu’il y a Luna ?
-Il y a quelqu’un qui est entré dans le château furtivement et je l’ai arrêté, il est très fort : je n’est pas réussi à le vaincre, il m’a seulement dit de te prévenir qu’il était là et qu’il attendrait dans la bibliothèque avec des renseignements pour Max. J’ai rien compris à ce charabia mais une chose est sûre : il attend dans la bibliothèque.
-Comment s’appelle-t-il ? Demandai-je.
-Euh… Alamand, je crois.
-Où est la bibliothèque ?
-Je vais t’y conduire.

Elle partit devant, je la suivis, le roi me dit qu’il aimerait bien me reparler et m’invita à rester au château jusqu’à ce qu’on parte. Je le remerciai et sortis de la salle, Yvan et Carla me suivaient.

-Tu connais cet homme ? Me demanda Luna.
-Je l’ai déjà rencontré, et j’aimerais bien en savoir plus sur lui.
-Tu l’as déjà affronté ?
-Non, mais je ne serais pas de taille : je l’ai vu pendant qu’il se battait vraiment et sans assister au combat je me suis fait mettre KO, alors tu penses bien que je n’ai pas trop envie de me battre contre lui.
-Toi aussi tu es fort. J’ai été étonnée quand je t’ai vu te transformer au phare. Ta puissance est énorme.

On était revenu vers la moitié du château et on était entré dans une salle immense remplie de livre.

-Je vous laisse, revenez à la salle du trône lorsque vous aurez fini, d’accord ?
-Oui.

Elle repartit en fermant la porte derrière elle. Je cherchai Alamand mais je ne le voyais pas.

-ALAMAND !

Il n’y eu aucune réponse. Il y eu du brouillard et dans une explosion Alamand apparu.

-Je ne pensais pas que tu viendrais ici aussi vite, me dit-il. Je n’ai pas beaucoup de temps, pourrais-tu revenir ici demain ?
-Oui, je ne pense pas que ça ne pose de problème.
-Très bien. Tu devrais prendre ton livre sur la magie. Il y en a un ici et on peut faire fusionner les informations que les deux livres contiennent en les mettant côte à côte. Il faut que j’y aille. A demain.

Il disparu de la même façon qu’il était arrivé, je me tournai vers mes compagnons et leur dit :

-Vous ne trouvez pas qu’il était bizarre ?
-Parce que tu l’as déjà vu faire quelque chose de normal ? Me répondit Yvan.
-Oui mais là, il avait vraiment l’air pressé de partir, il nous reste plus qu’à retourner en haut. J’espère que je réussirais à retrouver le chemin pour revenir dans la bibliothèque demain.
-Oh non ! Il va encore falloir monter. J’en ai marre !
-Cette fois, les gardes nous laisserons passer au moins, dit Yvan.
-Mais il va quand même falloir monter !
-On y peut rien.

On sortit de la bibliothèque et on pris la trajectoire du donjon, en quinze minutes on y arriva. On arriva peu de temps après à la porte où il y avait les soldats du roi qu’on avait assommé.

-Passez, je vous en pris, nous dit l’un d’eux.
-Euh… merci, répondis-je.

On frappa à la porte du roi et on entra, il était seul à nouveau et avait plein de papier sur la table, lorsqu’il nous vit arriver, il les rangea tous et il nous prépara des chaises.

-Vous avez fait vite, nous dit-il.
-Il était pressé, il reviendra demain. Au fait, tenez, dis-je en lui tendant le livre de l’Ultima. Surtout dites à vos scientifiques qu’il ne faut pas l’ouvrir.
-Oui, très bien.

Il le marqua sur un morceau de papier et un garde arriva, le roi lui donna le livre et le morceau de papier et lui dit de le transmettre au laboratoire.

-Qu’est-ce qu’il y a au dessus ? Demanda Yvan.
-Il y a le donjon dit le roi mais personne n’a l’autorisation d’y aller à part ma fille et ceux à qui j’accepte de la donner.
-Et comment faut-il faire pour avoir cette autorisation ?
-Il faut que j’ai suffisamment confiance en vous. Mais c’est loin d’arriver : même mes proches ne peuvent pas y aller.
-On n’a aucune chance quoi.
-Vous accepter de rester au château ce soir alors ?
-Oui, bien sûr, c’est toujours mieux que l’auberge.
-Très bien, venez avec moi, je vais vous montrer où est la salle à manger.
-Il va falloir redescendre ?
-Oui, répondit le roi. Mais j’ai des moyens plus rapide et moins pénible pour le faire.

Il nous amena jusqu’à son fauteuil de trône et il le souleva en appuyant sur un bouton, il y avait une autre pièce en dessous avec une échelle qui y menait. Il appuya sur un autre bouton et le fauteuil se remis en place. On était dans un ascenseur.

-Au fait, comment avez-vous fait pour entrer si vous n’êtes pas passés par la porte ?
-Par les égouts, répondis-je.
-Ah, oui, le seul passage qui n’est pas gardé. Tout le monde le sait mais personne ne s’y aventure parce qu’il y a des monstres.
-Ils ne sont pas si terribles que ça, maintenant il y en a beaucoup moins : tout ceux qui étaient dans l’eau sont morts : j’ai envoyé une décharge de foudre.
-Vous vous êtes battu contre des rats garous ?
-Oui, ça devait être les gros rats qu’on a trouvés.
-On arrive, nous dit-il. Ne faites pas de bruits, ce passage là est secret.
-C’est vrai que c’est plus pratique que de prendre les escaliers.

On sortit de l’ascenseur en passant par le chemin normal et on arriva dans un placard. Le roi mit sa main sur la porte et après avoir murmurer quelque chose il l’ouvrit : il n’y avait personne dans le couloir.

-On est au neuvième étage. La salle à manger est au sixième mais l’ascenseur ne peut pas descendre plus bas.

On le suivit jusqu’à la salle. Elle était aussi grande que la salle d’entraînement qu’on avait vu en arrivant. Il y avait huit tables d’alignées et chacune pouvait contenir au moins 400 personnes en même temps : elles étaient sur toute la longueur de la salle.

-Installez-vous, le premier service va commencer dans une demi heure. Je vais faire sonner la cloche.

Il partit par la porte de derrière et on s’installa devant une assiette. Quelques instants plus tard, une cloche raisonna à travers tout le château et le roi revint et s’assit à nos côtés.

-J’aimerais vous voir à l’action, est-ce que vous pourrez venir vous entraîner avec moi et Luna ?
-Bien sûr.
-Demain après midi, ça vous va ? Dans la matinée vous pourrez visitez le château avec Luna.
-Oui, c’est bon mais demain, je vais sûrement être avec Alamand : je reviendrais pour manger, mais si les Carla et Yvan veulent visiter le château, ils peuvent toujours le faire sans moi.
-Bien, c’est d’accord alors.

On ne put rien ajouter : les portes de la salle venaient de s’ouvrir et des centaines de personnes entraient en parlant. Les tables se remplissaient et on commença à manger, le roi nous demanda si on voyait Luna, je lui dis qu’elle n’était pas entrer dans la salle. Je ne l’avais pas vue alors que je n’avais regardé que ça.

-Elle est encore en train de s’entraîner, je lui ai dit qu’elle était forte mais elle affronte toujours plus fort qu’elle donc elle s’entraîne encore plus pour devenir plus forte, elle saute tous les repas en ce moment : elle ne mange plus du tout et ça m’inquiète.

On ne la vit pas de la soirée et le roi l’oublia petit à petit, après avoir mangé, il nous emmena à nos chambres et on se coucha.

Le lendemain, je me levai avant Carla, je descendis prendre mon petit déjeuner. Il y avait un morceau de papier sur la place que j’avais utilisée la veille, dessus il y avait marqué « Ce matin, Alamand ». Il voulait que j’aille le voir le matin, après avoir déjeuner, je retournai dans la chambre, Carla n’y était plus. J’allai dans la pièce d’à côté pour aller me laver et je laissai un mot à mes amis pour leur dire que j’étais à la bibliothèque avec Alamand. Je parvins à retrouver le chemin pour y arriver, lorsque j’entrai Alamand était déjà là et lisait un livre. Lorsqu’il me vit il posa le livre sur une table.

-Tu as pris ton livre ?
-Oui, répondis-je en le sortant.
-Met-le à côté de celui là.

Je plaçai mon livre à côté de l’autre, les deux livres étaient exactement pareil, même l’intérieur était identique. Les deux livres devinrent blancs et ils se regroupèrent.

-J’en étais sûr, dit Alamand, ils fusionnent.

Il prit le livre et l’ouvrit directement à la page qu’il désirait. Je regardai la page qu’il regardait, elle correspondait à Thyos, il y avait des renseignements dessus.

-Tu peux me dire ce qu’il y a de marqué s’il te plait ?
-Tu ne sais pas lire ?
-Oui, bien sûr que je sais lire mais je ne sais lire que ma langue, je ne comprends pas ce qu’il y a d’inscrit ici, je ne comprends que le langage oral.
-Il y a marqué que Thyos est le démon de l’enfer, qu’il utilise principalement ce type de magie pour se battre.
-Il y a marqué quelque chose sur ses points faibles ?
-Oui, il n’en a pas.
-C’est ce que je craignais.
-C’est toi qui m’a envoyé le message ce matin ?
-Oui, pourquoi ?
-Dessus, c’était écrit correctement pourtant.
-Je connais quelques mots quand même.

Je regardai le monstre sur le livre : il était tout rouge avec des grandes ailes et un long cou, il ressemblait plus à un dragon qu’à un démon.

-J’ai fait un rêve pendant qu’on traversait la pleine. J’ai rêvé de toi, tu allais te battre contre Ultech.
-Je sais, j’ai fait le même rêve ; tu sais donc ce qui est arrivé à Thyos.
-Non, je me suis réveillé avant. Tu peux me le dire ?
-J’aurais préféré que tu le vois par toi-même mais si tu veux le savoir, très bien. J’en étais où lorsque tu t’es réveillé ?
-Thyos venait d’apparaître.
-Il n’est pas apparu pendant le combat.
-En tout cas tu venais de te prendre sa première attaque.
-OK, après cette attaque je l’ai cherché mais comme il était invisible je ne l’ai pas vu, il m’a relancé un atomnium, mais cette fois j’ai senti sa force et j’ai su où il était. J’ai envoyé mes trois chimère ce battre en même temps, Nosferatu la chauve souris, Ixion la licorne de foudre et Gargantua la momie géante. Il n’y a que Nosferatu qui a réussi à le toucher avant de se faire mettre KO. J’ai vu que sa puissance était bien supérieure à la mienne, je connaissais le moyen de le rendre visible et de créer un portail temporel pour l’enfermer. Malheureusement, lui, il connaissait le moyen de voir à quoi pense d’autres personnes au moment où il les regarde : il savait donc ce que je comptais faire. J’ai prononcé la formule pour qu’il redevienne visible, ça a marché mais après il a bougé dans tout les sens : je ne pouvais même plus le voir, il me fonçait dedans, dès que je me relevais, je retournais au sol par un moyen ou un autre. Finalement, j’ai trouvé un moyen pour le ralentir : je lui ai envoyé de l’eau, j’ai réussi à le voir comme ça. Mais il savait ce que je voulais faire et lorsque j’ai ouvert le portail temporel juste devant lui, il le savait : il est rentré dedans mais il a quand même lancé son attaque d’explosion finale. Je ne le savais pas : le château dans lequel on se battait était aussi grand que celui de Meltdwon et il a entièrement été détruit par l’explosion. Je suis parti dans le portail : c’était la seule manière pour moi de rester en vie. Ultech m’a suivi, il n’était pas encore mort. On est resté dans ce portail pendant très longtemps : la particularité de cet endroit où nous étions : c’est que le vieillissement s’arrête donc on ne pouvais plus mourir de vieillesse par contre il fallait que j’évite Thyos : il avait toujours la force de m’anéantir mais étant loin de l’enfer sa force diminuait de plus en plus : il devait sortir du portail pour la récupérer. On ne peut pas sortir du portail comme ça : la porte est fermée : il faut en créer une avec la puissance du temps. En arrivant dans le portail : aucun de nous trois savait utiliser cette puissance, nous avons réussi à la maîtriser jusqu’au niveau 15 : le niveau maximum d’une magie : lorsqu’on maîtrise le temps à ce niveau : on peut arrêter volontairement le vieillissement du corps et pour Thyos : créer une porte pour sortir du portail. Après avoir créé sa porte, il a laissé Ultech sortir pour qu’il lui ramène de la puissance démoniaque : lui ne pouvais plus sortir : il n’était même plus capable de marcher.
-Pourquoi tu ne l’as pas tué alors ?
-J’ai compris qu’ici on ne pouvait pas mourir : cette dimension peut réduire ton énergie jusqu’à ce que tu ne puisses plus rien faire mais il ne peut pas te tuer. J’ai suivi Ultech après, pour l’empêcher de redonner de la force à Thyos. J’ai été surpris en arrivant dans ce monde que j’avais connu 70000 ans plus tôt : il m’a fallu apprendre un nouveau langage pour comprendre ce qu’on me disait. J’ai réussi plusieurs fois à empêcher Ultech de redonner de l’énergie à Thyos mais j’ai perdu sa trace : je pense qu’il est retourné dans le portail. Sa fait dix jours que je ne l’ai plus vu : je le cherche en ce moment. Je pense qu’il prépare quelque chose avec son maître mais je ne sais pas quoi.
-Tu as quel âge ?
-J’ai 99847 ans et Ultech a 4 ans de plus que moi.
-Tu sais te transformer ?
-Oui, mais je ne me contrôle pas du tout, je suis conscient de se que je fais mais je ne me maîtrise pas.
-Et ta transformation est complète ?
-Oui, je deviens un démon.

Alors que je réfléchissais à ce qu’il venait de me dire, Alamand se dirigeait vers les étagères de livres. Il y eu du bruit dans un des livres d’une étagère voisine, un livre sauta de la bibliothèque et des pages de papier partirent sur Alamand qui ne fit aucune action pour se protéger et il dit tranquillement :

-Max, tue-le.
-Mais, je n’ai pas d’arme !
-Ce n’est pas grave, il est sensible face à la magie. C’est un Lovecraft, un mangeur de livre. Il se cache dans l’une des pages du livre et si tu l’ouvres à la bonne page il se montre et c’est là que tu dois l’enchaîner, mais seulement à la magie : une attaque physique et il retourne se cacher. Il n’attaque qu’avec des attaques de poison lorsqu’il se montre et qu’avec des pages ou le livre lui-même lorsqu’il est caché. Si tu veux je peux te protéger.

Je m’avançai et le livre se tourna vers moi, ça semblait bizarre : se battre contre un livre. Il me chargea, je lui envoyai une décharge de foudre, rien ne se passa.

-Qu’est-ce qu’il faut faire ? Demandai-je.
-Ah oui !!! Il faut que tu l’attaques physiquement pour qu’il s’ouvre, j’avais oublié. Prend mon épée puisque tu n’as pas d’arme, j’en ai une autre au cas où de toutes façons.

Il me tendit son arme, elle était géante. Je la pris, son poids m’emporta au sol, elle était très lourde, j’avais du mal à la soulever tellement qu’elle était lourde. Avec beaucoup de difficultés je parvins à frapper ou plutôt laisser tomber l’épée sur le livre. Il s’ouvrit à la page 54, il n’y avait rien et le livre se referma. Il lança un tourbillon de papier qui devint des cendres par une attaque de foudre qui s’était stabilisée autours de moi.

-Ton épée est trop lourde, je n’arrive pas à la soulever, dis-je.
-Donne lui des coup de poing alors. Je ne sais pas si ça marche mais tu peux essayer.

Il y eu un nouveau tourbillon de papier qui subit le même sort que l’autre. Je laissai tomber l’épée et je lui donnai un coup de poing lorsqu’il voulu me foncer dessus. Il s’ouvrit à la page 24, il n’y avait toujours rien. Avant même qu’il se relève, je lui donnai un coup de pieds qui l’ouvrit à la page 6 cette fois et une bestiole verte en sortit.

-C’est ce truc ?!?
-Oui.

Je lançai une attaque de foudre qui transperça le monstre, il riposta avec une épaisse fumée verte qui me tomba dessus et qui me fit éternuer. Je me sentais mal, ma force diminuait. Alamand lisait un livre.

-C’EST COMME CA QUE TU ME PROTEGES ?!?
-Oh, désolé, j’avais pas vu que tu l’avais ouvert, ESUNA !

Ma force revint et je me sentis mieux. Une tornade transparente me tourna autours : les attaques de poison ne pourraient plus m’atteindre comme ça. Je lançai une autre attaque de foudre plus puissante mais, sans la bague, l’attaque était réduite. Cette fois le livre eu un mouvement de recul puis il dit : « Houlala !!! Ca fait mal ! » et se referma.

-Oh non ! Il s’est refermé.

Alamand se mit la main au front, quelques secondes après, il s’abaissa et ramassa son épée, puis il donna un coup vertical sur le livre qui se coupa en deux et explosa.

-Merci, dis-je.
-Je t’aurais laissé le finir si j’avais pu resté ici mais il faut que je parte, je crois savoir où est Ultech, j’ai eu une vision. Dit au roi de tenir son armée prête, il se peut qu’une guerre entre le roi et le démon éclate. Je reviendrais ici avant que tu partes. Je dois te dire aussi que si une guerre éclate, même si je n’aime pas le roi, je défendrais cette ville : c’est ma ville natale. Et je continuerai à te protéger : avant que je me batte contre Thyos, j’ai eu une vision de ce démon en combat avec toi et tu avais l’avantage sur lui alors que tu étais seul, je pense que tu peux le vaincre, c’est pour sa que je te protège pendant ton voyage. A plus tard !

Il disparu dans la même explosion qu’il était arrivé en laissant le livre tomber au sol à la page où il était arriver. Je le ramassai et le regardai : je ne comprenais rien, la langue était celle de Alamand mais l’illustration m’aida un peu plus : on y voyait Thyos, enfin je supposais que s’était lui et on voyait un homme à genoux en face de lui, l’image du dessous montrait ce même homme debout et en tête d’une armée de soldats morts-vivants. Je compris qu’Alamand pensais que Ultech allait faire la guerre avec l’armée du démon.

Je remontais dans la salle du trône en à peine 30 minutes et je vis le roi qui venait de se lever.

-Je suis désolé de venir vous voir aussi tôt monsieur mais Alamand viens de m’avertir qu’il faudrait que vous teniez votre armée prête à faire la guerre ; et je suis d’accord avec lui, regardez ce livre.

Je lui tendis le livre que j’avais lu juste avant, le roi regarda les images après avoir vu qu’il ne comprendrait pas les écrits.

-Effectivement, il s’agit là d’une armée de démons morts-vivants, je vous fais confiance, je vais demander à mon armée d’être prête. Il est déjà 11 heure. J’ai dormi comme un loir. On mange dans une heure, vous vous installerez à la même place qu’hier. A tout à l’heure.

Je redescendis jusqu’en bas en prenant mon temps et j’allai dans la salle à manger, Carla et Yvan y étaient déjà et parlaient.

-Luna était déçue que tu ne viennes pas, me dit Carla.
-J’étais avec Alamand.

Je leur expliquai tout ce qu’il m’avait dit et ils parurent inquiets lorsque je leur dis qu’il pourrait y avoir une guerre dans peu de temps. La cloche sonna pour signaler qu’on pouvait manger, comme la veille, les portes s’ouvrirent et laissèrent passer des centaines de personnes dont le roi et Luna qui étaient ensemble.

Chapitre 10 : Meltdown :

Troisième partie : Luna :

Le roi s’était assis à côté de nous et nous avait dit que l’armée sera prête au cours de l’après midi. Après avoir mangé, il nous dit de l’attendre à la salle de combat. Lorsqu’on y arriva, la salle avait beaucoup changée : elle n’était plus vide mais pleine de monstres en cage, il y avait aussi des armures et des armes.

-Et bien ! Ils sont blindés ! Dit Yvan. Comment ils ont faits pour capturer ces monstres ? Regarde, ils ont même un Xylomid.

La porte s’ouvrit et le roi entra avec Luna et des soldats. Il vint jusqu’à moi.

-Alors, vous êtes prêts ? Demanda-t-il.
-Oui, répondis-je.
-Vous ne mettez pas d’armure ?
-Non, on est mieux comme ça.
-Entraînez vous alors.
-Comment vous avez faits pour capturer un Xylomid ? Demanda Yvan.
-Il est venu dans la cage tout seul, on a juste eu à la fermer.

Le roi, mis une armure et pris une épée, les soldats l’aidèrent à mettre l’armure. Luna resta comme ça et fit quelques attaques dans le vide avec une épée. Je me demandais comment elle pouvait faire pour se battre avec une robe.

-Alors on commence par quoi ? Demanda le roi. Un combat entre vous et mes soldats ?
-Vous êtes sérieux ? Demandai-je. Vous savez que vos soldats peuvent en mourir ?
-Il y a des bâtons là-bas, vous en prenez qui correspondent à vos armes et vous les affrontez ?
-D’accord, dis-je en prenant deux bâtons qui ressemblaient à mes épées. Yvan pris deux petits bâtons lui aussi mais Carla pris le sien.
-On interviendra lorsqu’un des deux camps sera en difficulté, dit le roi avant de se mettre sur le côté.

Les soldats étaient 14 et ils venaient tous en même temps sur nous. Je testai quelque chose avant que les soldats n’arrivent : je tapai au sol de toutes mes forces avec le bâton pour voir, il y eu une étincelle jaune. Les soldats s’arrêtèrent aussitôt, l’air effrayé puis après un coup d’œil vers le roi, ils repartirent en courant dans notre direction. Je ne voulais pas taper fort parce que je savais que même avec un bâton mes attaques seront quand même actives. Je désactivai la bague et contrai une attaque du premier soldat qui me frappa et je le fis tomber en lui tapant sur le casque avec l’autre bâton, Yvan attaquait très rapidement trois soldats en même temps, il encaissait autant de coup qu’il donnait et Carla, encore plus rapide tapait les soldats sans la moindre pitié et elle en assomma deux dès les deux premiers coup qu’elle donna. Les soldats étaient plus sur mes amis que sur moi, mais je me doutais que ça ferait ça car je leur avais montré que mes pouvoirs étaient encore actifs. Luna se joignit aux soldats et se mis devant moi, elle courut dans ma direction avec un bâton de 60 centimètres en l’air et un autre identique dans ma direction. Lorsqu’elle arriva à mon niveau, j’écartai l’arme qui était dans ma direction et contrai celle qui venait du dessus, elle fit un tour sur elle-même et donna un coup horizontal très puissant que je contrai avec un seul bâton qui était devenu jaune au moment de l’impact. Elle retenta une taillade mais cette fois je tapai dans son bâton et je le fis voler très loin en arrière dans un bruit de craquement, je venais de casser le mien. Je le laissa tomber au sol et pris l’autre de ma main droite, Luna paraissait surprise que ça ne me choque pas plus que ça : je venais de casser un bâton, il n’y a rien de dramatique la dedans. Je donnai un coup qu’elle ne tenta pas d’arrêter, je l’arrêtai à cinq centimètres de son visage.

-Pourquoi tu t’es arrêté ? Me demanda-t-elle.
-Parce que tu ne faisais rien pour le contrer.

Je regardai autours de moi, tous les gardes étaient debout et mes amis aussi : tous, ils regardaient tous le combat. C’était fait exprès, Luna voulait m’affronter et avait prévu de faire ça la pendant la matinée avec mes amis.

-Tu veux qu’on arrête le combat maintenant ? Me demanda-t-elle.
-C’est trop dangereux qu’on s’affronte : je ne peux pas frapper fort sans utiliser de magie et on n’est pas assez protégés pour l’utiliser.
-Oui, c’est vrai. Tu vas te battre contre des monstres alors ?
-Utiliser la magie augmente ton niveau de magie, tu le sais ? Me demanda le roi.
-Oui, et je sais aussi qu’elle peut arriver jusqu’au niveau 15.
-Comment tu sais ça ? On ne peut pas en être sûr, personne n’a atteint ce niveau, même moi, qui est la plus forte du château je n’arrive pas à dépasser le niveau 3 avec mes pouvoirs lorsque je les utilise dans toute leur puissance.
-C’est Alamand qui me l’a dit, il a déjà réussi à faire des sorts de foudre de niveau 15. Comment tu sais que c’est niveau 3 tes pouvoirs.
-La puissance de l’attaque. Dès que ton attaque à une puissance plus grande, elle monte d’un niveau, quelques fois elle peut même devenir une autre attaque : par exemple le soin devint un vie à partir du niveau 3 : le soin redonne de l’énergie et le vie soigne les KO. Tu sais à quelle puissance tu es toi ?
-Non, si je fais une attaque, je peux le savoir ?
-Oui, si on a une référence pour cette attaque. Tu fais des attaques du type foudre, c’est assez fréquent de voir des attaques de ce type donc on peut facilement le savoir.
-Mais si j’utilise des attaques de type sacré, on ne pourra pas savoir mon niveau.
-Oui, je fais aussi des attaques du type sacré, mais il n’y en a pas beaucoup, je sais faire uniquement le sidéral en attaque qui inflige des dégâts.
-J’arrive aussi à faire le sidéral mais souvent je ne me contrôle pas. J’arrive à faire la vie max aussi, mais ça utilise trop d’énergie magique et à chaque fois et je ne peux plus rien faire.
-C’est la transformation, ça. Tu peux te battre contre le Xylomid et te transformer ?
-Tu sais ce que c’est la transformation ?
-Oui, j’arrive à me transformer depuis assez longtemps maintenant. Mes pouvoirs sont au niveau 3 lors de ma transformation, il n’y a que le sidéral qui est niveau 4 mais je ne le fais pas quand je veux.
-Je veux bien affronter le Xylomid mais est-ce que je peux me battre avec mes amis jusqu’à ce que je me transforme ? J’ai encore du mal.
-Si tu veux.
-Ne restez pas trop proche, par contre.

Luna s’éloigna et Yvan et Carla me rejoignirent. Le roi demanda à un de ses soldats d’ouvrir la grille de la cage. Aussitôt que la grille s’ouvrit, le monstre nous fonça dessus aussi vite qu’il le pouvait. Yvan envoya une tornade dessus pour le ralentir et Carla envoyait des boules de feu. Je demandai à Yvan d’envoyer une tornade de feu pour me remettre en mémoire les dégâts que la tornade avait fait. Carla tira un rayon de feu sur la tornade et elle devint rouge. Je sentis mon pouvoir croître à la vision de cette tornade mais je ne me transformais pas.

-Il y a un problème, dis-je. Je ne peux pas me transformer.
-J’ai une idée, dit Yvan.

Il amena la tornade sur moi et je fus pris dedans avec le Xylomid. Je prenais des attaques dans tous les sens, je sentis ma haine grandir pour ce monstre et je laissai mon énergie de foudre éclater ; la tornade explosa et le monstre et moi retournâmes au sol. Une aura noire m’entoura, je mis ma main en avant et je laissai un rayon de foudre de dix centimètres maximum foncer sur mon ennemi, il devint noir puis il disparu dans une explosion jaune. L’aura noire disparue et je retrouva ma force normale.

-Euh… Max ? S’était quoi ça ?
-Je ne sais pas, je me suis juste mis en état secondaire : j’en avait marre que le Xylomid me tape dessus.
-Tu n’étais pas dans ton état secondaire, me dit Yvan. Tu avais une aura noire, tes yeux étaient jaunes et tes cheveux entièrement blancs et autours de toi il n’y avait que du noir… comme du vide. Et le rayon de foudre était tout petit mais il a fait exploser le monstre.
-C’était peut être mon état secondaire avec de l’énergie plus puissante.
-Bravo, Max ! Dit le roi en arrivant. On a calculé la puissance de ta foudre et on l’a estimée au niveau 9. Comment tu fais pour faire des attaques aussi petites, mais très dangereuses ?
-Je ne sais pas comment je l’ai faites. J’ai voulu me transformer mais je n’ai pu arriver que dans mon état secondaire et sous la colère, j’ai tiré un rayon de foudre sur le Xylomid mais je ne pensais pas qu’il allait exploser.
-En tout cas, bravo. Maintenant, il n’y a plus personne qui ne souhaite vous affronter parmi mes soldats. Mais Luna veut toujours se battre contre toi : elle veut voir ta transformation je crois, me chuchota-t-il tout bas.
-C’est trop dangereux, je ne veux pas, je ne me contrôle pas du tout quand je suis transformé. Et encore faudrait-il que j’y arrive.
-Et si elle, elle se transforme ?
-Ca reviendrait au même, non ?
-Elle se contrôle quand elle est transformée donc elle peut arrêter de t’attaquer si tu es en difficultés.
-Mais si c’est elle qui est en difficultés, qui m’arrêtera, moi ?
-C’est moi qui t’arrêtera !

Je me retournai en sursautant, Alamand se tenait derrière moi.

-J’ai vu ton combat et j’ai la preuve que tu es quelqu’un de très fort, je suis en mesure de t’arrêter si j’en ai envie mais si je veux te battre, je pense que j’aurais quand même des difficultés.
-Je croyais que tu allais vérifier ce que faisait Ultech ?!?
-Je … Je ne l’ai pas trouvé. Mais je suis sûr que son armée est en route. La porte de l’enfer va s’ouvrir à l’ouest d’ici, à la frontière qui sépare Inka et Angkoll. C’est toujours comme ça qu’il s’appelle, hein ? Me demanda-t-il tout bas.
-Oui.
-Qui êtes vous ? Demanda enfin le roi.
-Je suis Alamand. Je vous suggère de ne pas tenter de me tuer, dit-il aux soldats qui s’étaient avancés. Voyez vous je suis bien plus fort que vous et je ne n’aime pas faire du mal inutilement.
-Arrêtez, dit le roi. Il dit la vérité. Max, tu peux faire le combat alors, il y a quelqu’un qui peut t’empêcher de faire trop de bobos à ma fille.
-D’accord. Mais elle doit se transformer d’abord, et m’infliger des dégâts.
-Et le mettre KO, ajouta Alamand. Ainsi, sa transformation sera complète. Comme ça après tu pourras te transformer à volonté.
-C’est pour ça que tu n’as pas réussi à te transformer ? Demanda Luna. C’est parce que ta transformation était incomplète ?
-Je ne savais pas que c’était à cause de ça, dis-je franchement. Tape moi fort dès le départ alors.
-Ta transformation sera complète Max donc tu devrais pouvoir contrôler tes attaques de base mais pas les nouvelles. Je pense par exemple au sidéral, fais attention quand tu l’utilises.

Luna se mis en face de moi et les autres se mirent sur le côté sauf Alamand qui se mit juste en dessous du plafond. En cercle noir se forma sur le sol et constitua une aura noire autours de Luna, ses yeux devinrent noirs et ses cheveux restèrent de cette même couleur mais ils ne lui arrivaient plus aux épaules mais étaient maintenant quasiment au sol.

-Ca ne doit pas être pratique pour se battre ça ! Dit Alamand qui était stabilisé juste au dessus de moi. Prépare toi à te protéger Max : elle arrive.

Elle était en train de s’approcher de moi en courant, une lumière blanche apparu dans sa main et un rayon sortit du sol et me rentra dedans par le dessous et Alamand l’esquiva lorsqu’il vit qu’il était également visé.

-C’est pas sympa, ça. Je veille à ce que Max ne te fasse pas de mal et tu veux m’en faire !

J’avais des douleurs partout mais je rigolais au fond de moi : Luna avait fait exprès de le toucher parce qu’il l’avait critiquée juste avant. Il fallait que je me transforme, c’était inutile de penser à la tempête : les attaques de Luna étaient trop rapide et elles me fonçaient dessus de partout. Les rayons changèrent de couleur : ils devinrent noirs mais étaient moins puissants. Il y en eu un qui me fonça dans la tête par derrière et je fus tellement furieux de cette attaque en traître que mon état secondaire se mis tout seul et, comme pour le Xylomid, je tendis la main et un rayon jaune sortit, une aura noire m’entoura. Le rayon fut dévié par Alamand, qui était devenu invisible, je ne le voyais plus, je voulais lui tirer dedans à lui aussi pour m’avoir dévier mon rayon mais je ne le voyais pas. Je relançai alors un rayon sur Luna qui le contra avec un autre rayon, les deux explosèrent à l’impact. Je me pris un choc invisible sur le ventre qui me fit tomber et j’entendis Luna dire :

-Je peux m’en occuper seule, ne t’en mêle pas !
-Il est beaucoup plus puissant que tu ne l’imagines et il ne se contrôle plus. Dépêche toi de l’assommer.

J’avais repéré d’où venait la voix d’Alamand et je tirai un autre rayon là où je supposai qu’il était. Une paroi invisible, elle aussi, arrêta mon rayon, ma colère augmentait encore et elle finit par exploser lorsque Luna m’envoya un autre rayon par le dessus. Je me retournai vers elle et je prononçai sans le vouloir le mot « ATOMNIUM », une explosion énorme apparue sur Luna mais lorsque la fumée se dissipa elle n’était plus là. Un choc très violent me frappa la tête et je tombai au sol, tout devenait flou autours de moi, je ne vis que du noir pendant quelques secondes puis tout devint rouge, je m’étais fait assommer alors que j’aurais du avoir la victoire. J’ouvris les yeux mais je ne voyais que du blanc.

-Il va bien ?
-Oui, regarde, il ouvre les yeux.
-Ils sont jaunes et des éclairs en partent.
-Ecartez-vous, il se transforme, il ne faut pas rester à côté.
-Ses cheveux !!! Ils ont poussés ! Ils lui arrivent au moins jusqu’en bas du dos !
-Oui, il se transforme. Poussez vous ! Vite !

Ma force revenait, je sentis un pouvoir énorme tout proche de moi et un autre un peu plus loin : c’était sans doute Alamand et Luna. Une explosion m’atterrit dessus : il s’agissait d’un cercle blanc qui était juste en dessous de moi. Je retrouvai la vue : je voyais normalement. Mes cheveux étaient blancs. Je me relevai, le cercle blanc m’entoura et forma une aura blanche. Je vis Luna, en face, elle souriait. Je lui renvoyai son sourire et je lançai une pluie de rayons blancs à son niveau. Elle se protégea et m’envoya un rayon noir sur le côté, je l’arrêtai avec ma main, je le concentrai avec mon énergie et je le renvoyai elle se le pris et tomba sur le dos plusieurs mètres plus loin. Mon vêtement était rongé juste au dessus de la main : le pouvoir était trop concentré. Luna ne s’était pas relevé mais je sentais toujours sa puissance qui diminuait. Elle redevint normal, je couru jusqu’à elle et lorsque j’arriva à son niveau, je sentis la puissance de Alamand juste à côté de moi.

-Tu as appris l’invisibilité aussi. Aurais-tu oublié de me le dire ?
-Non, je ne te l’ai pas dit volontairement, dit-il en redevenant visible.
-Elle va bien ? Demandai-je.
-Elle est assommée : je n’est pas sentis la puissance de l’attaque que tu as envoyée : tu l’avais camouflée ?
-Non, s’était son attaque : je l’ai renvoyé en y ajoutant mon élément, je n’ai pas mis de force dedans.
-C’était vraiment très puissant en tout cas. Pendant que tu es encore transformé, lance lui le sort vie.

Je mis une main vers elle et une main sur mon cœur puis je dis « vie max ». Un rayon blanc l’entoura et un ange apparu au dessus d’elle, l’ange envoya de la poussière et se transforma en cœur puis entra dans au niveau de celui de Luna puis dans un explosion d’énergie, le sort s’acheva, tout ceux qui étaient autours furent entièrement régénérés et Luna se réveilla.

-Tu peux redevenir normal Max. Maintenant tu peux te transformer quand tu le veux. Mais il faut que tu saches que tu ne progresses pas en magie quand tu es transformé, donc fait le seulement lorsque tu y es obligé.
-D’accord.

Je baissai ma force et l’aura disparue, ma transformation s’arrêta. Luna se releva et dit :

-J’ai perdu ?
-Oui, dit le roi. Max t’a renvoyé ton attaque et tu n’y as pas résisté.
-Pourtant, elle n’avait pas de puissance.
-Parce que je n’en avais pas mis, dit Max.
-Ce fut un beau combat, ajouta le roi pour conclure.

Un scientifique arriva dans la salle et dit au roi :

-Monseigneur, le livre nous a attaqué, il a tué un chercheur.
-Celui qui est mort avait-il ouvert le livre ?
-Oui. Il y a eu une incantation dans une langue inconnue et tout est devenu noir et des rayons volaient partout, regardez.

Il nous montra son bras, il avait été transpercé par un rayon de trois centimètres environ.

-C’est encore le livre qui a été ouvert sur le bateau ? Demanda Alamand.
-Oui, vous savez ce que c’est ? Demanda Carla.
-Oui, il s’agit d’un tome de magie. Un tome vous permet d’apprendre des sorts sans rien faire : il suffit d’y résister, lorsqu’on ouvre le tome, l’attaque est lancée. Si celui qui a ouvert le livre, en vivant après l’attaque il l’apprend, s’il meurt, le livre se referme jusqu’à ce que quelqu’un d’autre essaie. L’incantation de se livre est dans ma langue et c’est normale car c’est moi qui a enfermé le démon dedans : il ne savais faire que Ultima alors je l’ai transformé en tome Ultima.
-Pourquoi, tu ne nous l’avais pas dit ?
-Je croyais que vous ne vous encombrerais pas de ce livre. Mais maintenant que vous savez ce que c’est vous pourrez l’apprendre.
-Et comment quelqu’un de normal peut résister à une telle puissance ? Même en s’entraînant…
-C’est inutile de s’entraîner : le livre prend la puissance de celui qui l’ouvre pour lancer l’attaque donc l’attaque est aussi puissante que celui qui ouvre le livre. Mais il y a un moyen, le roi démon de Inka avait un objet qui réduisait les dégâts reçus par des rayons et boostait la résistance magique de celui qui le porte. Il doit toujours être dans la grotte scellée. Pour être sûr qu’on ne lui vole pas, il la mettait toujours dans une parti cachée de la grotte : dans une partie où il faut passer sous l’eau pour y arriver. Vous devrez passer par là quand vous serez dans le coin, ça vous ferait toujours ça en plus.
-Si on y repasse, on ira le chercher mais c’est seulement si on y passe.
-Pour l’instant, je vous suggère de vous reposer et de rester ici quelques jours. Vous pourrez partir une fois que la bataille sera passée, dit Alamand.
-Et pour la pierre ?
-Ethos et Elis sont à Meltdown et attendent la bataille eux aussi. Ils vont nous aider : je les ai observés et savent qu’ils va y avoir une bataille. Ils ont senti qu’une puissance néfaste arrivait sur la planète et ils veulent lutter contre cette puissance comme nous. Donc vous pouvez vous reposer, et non, Max, ils ne sont plus dans la plaine à chercher une entrée : ils l’ont trouvé. Vous pouvez donc vous reposer ici quelques jours, ça ne vous fera pas de mal.
-Qu’est-ce que tu vas faire, toi ?
-Je vais essayer de savoir où est Ultech exactement.

Il disparut et le roi me demanda :

-Cet homme a 100000 ans, non ? Comment il a survécu ?
-Il a appris à maîtriser le temps.
-D’accord. C’est pour ça qu’il sait ce téléporter je suppose.
-Oui, moi aussi.
-On mangera à 19 heure, tu fais ce que tu veux pendant la fin de ta journée, visite le château par exemple. Luna sera ravie de refaire le guide pour toi.

La visite du château nous pris les trois heures qu’on avait avant d’aller manger et on ne l’avais pas encore finie lorsque la cloche sonna : il était géant, on avait à peine fait la moitié et la plupart des pièces étaient des chambres pour les membres de la familles du roi. J’avais aussi appris que Luna n’avais que 16 ans alors qu’elle paraissait en avoir 20 avec ses 10 centimètres de plus que moi : elle mesurait 1m70. On en était arrivé à l’étage de la bibliothèque, et elle me dit qu’on continuera la visite demain. Après avoir mangé, les repas durant à chaque fois près d’une heure, je montai me coucher, Carla et Yvan me suivirent.

Chapitre 10 : Meltdown :

Quatrième partie : le calme avant la tempête :

A 11 heure, j’étais au soixante dix-neuvième étage du château avec Luna pour finir la visite, c’était l’étage de la bibliothèque ; notre chambre était au vingt deuxième étage, elle. Il y avait tout un étage pour la lingerie au quatre vingt cinquième, le laboratoire était au centième, ensuite il n’y avait plus que les salles d’entraînement des soldats du roi et au cent vingtième étage, il y avait la salle du trône, on s’arrêta devant.

-Je n’ai pas l’autorisation de te faire visiter le reste mais peut être qu’un jour tu sauras ce qu’il y a là haut. Il reste encore trente étages au dessus m’expliqua Luna.
-Tu sais ce qu’il y a ? Lui demandai-je
-Oui mais à part moi et mon père, personne d’autre ne le sait et je dois garder le secret jusqu’au moment où on devrait y aller.
-C’est-à-dire ?
-Jusqu’à ce que mon père te donne l’autorisation, ajouta-t-elle en souriant.
-Il te l’a dit quand ce qu’il y avait là haut ?
-Lorsque je lui ai prouvé que j’étais plus forte que lui mais je pense qu’il n’était pas en forme le jour où je l’ai affronter. C’était il y a trois ans.

Elle se pencha au dessus du vide, en s’appuyant sur la bordure, pour voir la ville.

-C’est si petit lorsqu’on est ici, dit-elle doucement.
-Attention mademoiselle ! Dit un soldat, il y a des bourrasques de vents puissantes aujourd’hui et elles risqueront de provoquer votre chute.

Elle revint vers l’arrière sans me regarder et me dit :

-Il y a trois jours, il y a eu beaucoup de pluie et de brouillard, j’étais ici. Je regardais la tempête et j’ai vu quatre personnes dans la plaine, très tôt le matin. Deux d’entre elles se battaient et l’une d’entre elles avait un cheval. J’ai cru te reconnaître Max, tu te battais contre l’homme qui était sur le cheval. Je ne le réalise seulement maintenant, tu as tué le cheval avec un sort de foudre ; tout le monde qui était là a vu ce sort. Etait-ce vraiment toi ?
-Oui, pourquoi ?
-L’homme contre qui tu t’es battu, qui était-il ? Que faisaient tes amis pendant que tu le combattais ? Ils regardaient le combat ?
-Cet homme m’a dit qu’il s’appelle Odin, mais amis m’aidaient mais je crois que Carla n’était pas bien parce qu’elle n’aime pas la pluie mais Yvan je ne sais pas pourquoi il restait sans bouger. Je crois que Odin voulait un combat singulier : ça l’a arrangé que je sois seul contre lui.
-Il y a quarante ans, un soldat de mon grand père, qui était le roi, a quitté l’armée sans rien dire. C’était un soldat excellent, tout le monde c’est demandé pourquoi il était parti, mon grand père était le seul à le savoir. Il m’a juste dit que cet homme cherchait un but dans la vie.
-Son but c’est de trouver des personnes plus fortes que lui pour pouvoir faire un combat intéressant.
-C’est ce qu’il t’a dit ?
-Oui, je l’ai battu et maintenant, il va venir m’aider si j’ai besoin de lui, il m’a donner cet objet si j’ai besoin de lui.

Je lui montrai la boule pourpre qu’il m’avait donnée et après qu’elle l’ait vue je la remis dans ma poche. Je regardais au loin : on pouvais voir une bonne partie de la plaine, j’aperçus un oiseau qui venait par là, je le montrai à Luna.

-Qu’est-ce que c’est ? Me demanda-t-elle.
-Un oiseau, non ?
-Un oiseau ne serait pas aussi gros.
-C’est possible, il y en a des gros dans la plaine.

Il fonçait à toute allure et passa juste à côté de la tour et continua sa route vers le sud.

-C’est un oiseau énorme, dit enfin Luna. Il va vers le continent du sud, il n’y a rien là bas à part des monstres.
-Il s’appelle comment ? Demandai-je.
-Je ne sais pas. Je crois qu’il y en a qui le surnomme « les portes de l’enfer » mais je ne sais pas pourquoi.

Une cloche sonna pour nous indiquer que l’on devait aller manger. Il était déjà 13 heure30.

-D’habitude on mange à 12 heure, non ?
-Oui, mais là c’est le deuxième service, on a raté le premier. On va devoir se dépêcher de descendre si on veut manger. Elle ajouta tout bas : et sans l’ascenseur : il n’y a que mon père qui a la clé.

On se dépêcha de descendre, on courrait à tout vitesse dans les escaliers : on arriva au troisième étage en dix minutes, lorsqu’on entra dans la salle à manger, elle était déjà remplie.

-Il ne nous reste plus qu’à trouver deux places libres maintenant, dis-je.
-J’en vois deux là-bas.

On partit vers le fond de la salle où on avait vu les deux places. On passa le long d’une table et un homme se tourna vers nous :

-Voulez-vous ma place, princesse ? Proposa-t-il.
-Je vous remercie mais j’ai trouvé une place.

On continua et une fois qu’on se fut suffisamment éloigné, je demandai :

-Je croyais que tout le monde faisait partie de ta famille, pourquoi vous vous vouvoyez ?
-Tout le monde fait partie de ma famille mais je n’en connais pas plus de 200 sur les 5000, je ne vais pas m’amuser à apprendre tout leur prénom pour les tutoyer.
-Oui, c’est vrai que… enfin, je n’avais pas pensé à ça.

Sur le passage, plusieurs autres personnes proposèrent de laisser leur place à Luna mais elle refusa à chaque fois. On arriva finalement aux deux places de libres qu’on avaient vues. On mangea relativement rapidement par rapport à d’habitude et Luna alla retrouver le roi : elle devait aller le voir, pendant l’après-midi, je retournai dans ma chambre pour trouver quelque chose à faire. Je montai jusqu’au 22ème étage et j’entrai, il y avait déjà quelqu’un : une fille avec une robe rouge, elle me dit :

-Eh, Max ! Tu sais quoi ? Il y a Alamand à la bibliothèque. Il cherche dans des livres mais je n’ai pas l’impression qu’il comprenne grand-chose de ce qu’il lit.
-Quoi ? C’est toi Carla ?
-Bah, bien sûr, pourquoi ?
-C’est simplement parce que je ne t’ai jamais vu avec une robe, ça fait bizarre.
-Tu n’aimes pas ?
-Non, pas du tout, ça fait simplement…bizarre… Tu disais qu’il y a Alamand à la bibliothèque ? Qu’est-ce qu’il fait ? Je croyais qu’il allait voir quand Ultech va attaquer.
-Oui, moi aussi, mais il est à la bibliothèque et il n’avait pas l’air très content, il parlait dans sa langue bizarre en jetant les livres par terre, je me demande ce qu’il cherchait.
-Moi aussi, je vais le voir.
-Ne lui parle pas de moi, il ne sait pas que je suis allé à la bibliothèque.
-Qu’est-ce que tu y as fait ?
-Au départ je voulais lire là bas mais comme il était là, j’ai préféré prendre plusieurs livres et venir les lire ici.

Elle me montra la pile de livre qu’elle avait pris. Je souris et alla en direction de la bibliothèque, je remontai une quarantaine d’étages avant d’atteindre le 69ème et d’arriver dans la bibliothèque. Je n’aurais pas su que c’était Alamand, lui non plus je ne l’aurais pas reconnu : il avait d’habitude un grand manteau noir, là il ne l’avais pas : il avait un T-shirt bleu marine et un pantalon noir. Il se tourna, ses cheveux étaient tous ramenés vers l’arrière et on voyait nettement ses yeux verts ; il ne paraissait pas du tout surpris de me voir et me dit :

-Carla t’a dit que j’étais ici, je suppose ?
-Comment le sais-tu ?
-Elle ne le sais pas mais je suis capable de détecter n’importe qu’elle puissance dans une salle où je suis donc je n’ai même pas eu à me retourner pour savoir que c’était elle.
-Oui, c’est Carla qui m’a dit que tu étais ici, tu fais quoi ? Je croyais que tu cherchais Ultech.
-C’est ce que je t’ai dit, mais je t’ai menti pour que tu ne sois pas dans mes pattes. En réalité je cherche des renseignements sur une autre transformation possible à un mage : une sorte de deuxième transformation. Le problème, c’est que tous les livres qui sont ici, je ne trouve rien parce que je ne comprends rien à ce que je lis. Puisque tu es là tu peux m’apprendre quelques trucs sur l’écritures de votre langue ? Comment tu écris transformation ?

Je pris un bout de papier et un stylo et je lui marqua le mot sur une feuille, il la prit et lu à haute voix :

-Trane-sfor-ma-ti-one. C’est bizarre : le « t » devient un « s ».
-Tu arrives à lire mais tu ne comprends rien ?
-C’est que dans ma langue, toutes les lettres du mots en question sont prononcées et que dans la votre, il faut les associer. Par exemple, le son « on » n’existe pas dans ma langue : on dit « one ».
-J’avais remarqué. Pourquoi tu cherches des trucs sur les transformations ?
-A cause de toi. Répondit-t-il après un long moment de silence. Tu te souviens lorsque tu as lancé un atomnium hier ? Et un sort de foudre « de niveau 9 » ? Tu ne te contrôlais pas à ce moment là, et ton pouvoir était bien trop grand avec ta force actuelle pour que ce ne soit que l’état secondaire. Je pense qu’il s’agissait d’une autre transformation, plus puissante que l’autre, qui utilise ton élément. Il y avait une aura noire autours de toi et les transformation qui utilisent ce style d’aura sont celles qui ont des pouvoirs des ténèbres et lorsque tu as fait exploser le Xylomid, il est devenu noir alors je pense que ta foudre était mélangée à des ténèbres.
-Tu n’étais pas encore là hier, lorsque j’ai tué le Xylomid ?
-A tes yeux, je n’étais pas là, mais tu aurais été capable de voir les choses invisibles, tu m’aurais vu vers la porte.

Il jeta encore un livre par terre, l’étagère où il cherchait était déjà vidée de moitié : elle n’avait que des livres concernant la magie et il cherchait dans des rayons concernant l’anormalité des mages.

-Tu devrais plutôt chercher dans les compartiments « forces accrues ».
-C’est lequel ?

Je lui montrai les rayons et il dit :

-for-kès ac-crou-èce. La lettre « c » ce prononce comme un « s » ?
-Oui.
-Très bien.
-Est-ce que… tu sais te transformer Alamand ?
-Oui.
-Tu t’es déjà transformé ?

Il posa le livre qu’il venait de prendre et se tourna vers moi :

-Une seule fois, je n’ai jamais recommencé.
-Pourquoi ?
-Ma force est beaucoup trop grande : je fais peur à n’importe qui.
-Mais tu te contrôles ?
-Bien sûr, mais quand je dis que ma force est beaucoup trop grange, c’est pas que ne me contrôle pas, c’est que le seul fait que je sois transformé crée un séisme sur un kilomètre autours de moi et…

Il s’arrêta, j’attendais qu’il me dise la suite.

-Et ? Demandai-je.
-La seule fois que je me suis transformé, c’était dans un château comme celui-ci, dans une autre dimension, je n’ai lancé qu’une attaque sur mon adversaire que je n’arrivais pas à vaincre même en état secondaire, je ne lui est envoyé qu’un rayon de même pas un centimètre de diamètre de type foudre, le rayon lui est passé au travers et il a explosé. L’explosion était si puissante que tout le château a explosé avec toutes les personnes qu’il y avait dedans. Je suis le seul à avoir résisté ; lors de ma transformation, j’ai des ailes noires, c’est ça qui m’a aider à résister : je me suis protégé en m’entourant de mes ailes.
-Tu sais à quoi tu ressembles lorsque tu es transformé ?
-Non, mais certaines légendes d’il y a 50000 ans de cette dimension m’ont surnommé l’ange noir. Je dois vraiment être terrible, je sais aussi que j’ai grandi pendant la transformation : tout me paraissait à la fois plus faible, mais plus petit aussi.
-Je te trouve déjà très fort, alors si tu n’arrives pas a tuer quelqu’un et qu’après t’être transformé tu le tues avec une attaque faible, personne n’a aucune chance de te battre.
-Il, y a au moins une personne en ce moment, et peut être d’autre dans peu de temps. Ultech à la possibilité de ce transformé aussi, il ne l’a jamais fait mais il le peut et il le sait. L’enfer lui donne une transformation spéciale aussi : il peut se transformer en démon de l’enfer : Thyos projette sa force dans le corps de Ultech, ainsi leurs deux forces fusionnent, je ne te raconte pas le carnage.
-Qui sont les autres ?
-Toi et tes amis. Ta force a énormément augmentée en très peu de temps ainsi que celle de tes amis. Je ne sais pas si, je pourrais lutter encore longtemps contre vous avec mon état normal : toi seul qui est transformé, je ne pense pas pouvoir te battre sans utiliser mon état secondaire.
-Je suis fort à ce point là ?
-Oui, il y a cependant des monstres que même avec ma transformation je ne peux pas battre : il existe toujours plus fort que toi.
-Oui, je sais. Sinon, tu sais ce que fais Ultech ?
-Oui, il a décidé d’attaquer dans peu de temps, il va surgir de l’enfer par l’ouest et attaquera le château avec une armée de morts-vivants, ne t’inquiète pas je sais comment les battre, je pense que vous n’aurez pas à vous battre, même pas les soldats du roi : que moi.
-Tu as une idée ?
-Oui mais je ne préfère pas en parler tout de suite. Je vais aller voir le roi pour lui dire, on se reverra plus tard.

Il alla vers la porte lorsqu’une question me vint à l’esprit :

-Au fait ! Pourquoi restes-tu ici ?
-Que veux-tu dire ?
-Pourquoi tu restes dans cette ville alors que lorsqu’on se croisait avant, ce n’était que pendant cinq minutes.
-Il y a une réponse simple : je suis né ici, je connais ce château comme ma poche. J’aurais dû en être le roi suite à la mort de mon frère, il y a très longtemps. Mais étant considéré comme mort à cause de ma disparition dans le portail suite à l’explosion d’un château, la place resta vacante. J’ai appris plus tard que c’est mon fils qui a pris le trône.
-Tu as eu un enfant ?
-Oui, mais je ne le savais pas quand j’ai affronter Thyos, il est né plus tard.
-Donc ça voudrait dire que…
-Que le roi est mon descendant mais qu’il parait plus vieux que moi, je te demanderais de garder le secret, il ne le sais pas.

Il sortit avant que je n’aie le temps de lui poser d’autres questions, les réponses qu’il m’avait données me trottant dans la tête. Lorsque j’eu accepter tout ce qu’il venait de me dire, je me résolu à aller dans la ville pour aller voir l’aubergiste qui nous avait aider à nous infiltrer. Les gardes me laissèrent passer pour sortir en me disant qu’ils savaient qui j’étais et qu’ils me laisseraient à nouveau entrer. J’eu moins de mal à retrouver l’auberge mais je dus quand même demander alors que j’étais dans la rue parallèle. J’entra dans l’auberge, dès que l’aubergiste me vit arriver, il se jeta sur moi.

-Je me suis fait un sang d’encre pour vous : je n’avais plus de nouvelles depuis votre départ alors j’ai cru que vous vous étiez fait prendre. Où sont vos amis ?
-Ils sont au château : on a eu aucun mal a s’infiltrer, sauf un peu au pieds mais ça aurait été la même chose pour tout le monde de toutes façons. On a parlé au roi et il nous a écouté, maintenant il nous héberge. Je suis désolé de venir seulement maintenant mais j’ai été très occupé ces derniers temps et je n’ai plus du tout pensé à vous.
-Je comprend : vous devez avoir une vie très mouvementée.
-Plutôt, oui.
-Qu’est-ce qu’il se passe au château alors ?

Je lui expliquai ce que je savais, il ne parut pas plus surpris que ça et disait qu’on était au bord de la guerre : il y avait eu un trop grand silence entre toutes les parties du monde et qu’en fait elles se préparaient toutes à attaquer ou à se défendre. On discuta ainsi pendant toute la fin de l’après midi et il m’offrit un repas avant que je ne parte.
Je revins au château à 22 heure et la plupart du monde dormait ou était sur le point de se coucher. Je montai dans les chambres et je trouvai Alamand devant la porte, appuyé contre le mur.

-Qu’est-ce que tu fais là ? Lui demandai-je en chuchotant.
-Je t’attendais. Je dois te parler. Il faut que je te dise quelque chose concernant ma famille : je sais que ça t’a choqué ce que je t’ai dit tout à l’heure. Luna sait que je représente quelque chose pour elle : elle l’a ressenti pendant notre combat, si elle te pose des questions me concernant, tu peux lui répondre, mais seulement à la question qu’elle te pose, tu ne t’étend pas sur les détails.
-C’est tout ? C’est pour ça que tu m’as attendu ?
-Non, je voulais aussi te parler de mon grand frère. On c’est tout les deux entraîner ensemble, on avait le même maître, on maîtrise les même techniques. Il aurait dû être le roi mais il a rejoint le mal, j’aurais dû prendre sa place mais, d’après les chercheurs, j’ai été réduit en miettes dans l’explosion d’un château que mon frère aurait fait exploser. Après cela, on n’a plus du tout parlé de nous. Je ne t’ai jamais dit mon nom de famille, je suis Alamand Brima, mon frère est Ultech Brima. Oui, c’est mon frère, mon meilleur ami mais aussi mon ennemi. Ca peut poser des problèmes, c’est pour ça que je dois l’affronter seul, je veux le faire revenir de mon côté, mais s’il veut combattre, je ne peux pas l’en empêcher, mais si je peux éviter de le tuer, je le ferais. Sur ce, bonne nuit Max. Et tâche de rentrer plus tôt la prochaine fois.

Il partit beaucoup plus rapidement que je ne l’aurais voulu, je ne pus même pas lui poser de questions. J’allai dans la chambre pour me coucher, Yvan dormait mais Carla était éveillée et lisait un livre.

-Tu parlais avec qui ? Me demanda-t-elle tout bas.
-Avec Alamand.
-Qu’est ce qu’il voulait ?
-M’expliquer qui est Ultech réellement.
-D’accord. Bonne nuit.
-Bonne nuit.

Je me couchai, Carla éteint la lumière et fit de même. Je retournais dans ma tête tout ce que Alamand m’avait dit. C’est sur ces pensées que je m’endormis.

Chapitre 10 : Meltdown :

Cinquième partie : Un combat rapide mais spectaculaire :

J’étais à la bibliothèque en train de lire un livre sur la magie, j’avais déjà presque fait toute l’étagère concernant la magie : ça faisait dix jours qu’on était à Meltdown et une semaine depuis qu’Alamand m’avait dit qu’il était parent avec Luna. Depuis ce jour, je ne l’avais pas revu. La plupart de mon temps, je le passais dans la bibliothèque, Carla dans la chambre : elle venait prendre des livres et allait les lire dans la chambre ; Yvan n’était pratiquement jamais dans le château, et quand il y était, il regardait le paysage de la tour du 120ème étage. Je ne savais pas ce qu’il faisait de ses journées. Celle-ci était comme l’une d’entre elles : calme, sans action, je ne m’entraînais même plus. J’avais essayé de battre quelques monstres de la salle d’entraînement mais ça ne m’amusait pas, je les battais trop facilement : il n’y avait plus de Xylomid. Il faisait beau, c’était une journée bien ensoleillée, avec au moins trente degrés à l’ombre, la première journée depuis le début de l’année où il faisait aussi chaud : il était temps, le mois de juin approchait.

Je fermai mon livre et je regardai par la fenêtre sans savoir quoi faire. Je sortis de la bibliothèque et me dirigeai vers la tour. Aux alentours du 100ème étage, j’entendis du bruit dans des étages plus haut, juste après j’entendis comme si du verre venais de se briser. Ma curiosité me poussa à aller vois ce qu’il se passait, j’étais en face d’une porte au 102ème étage ; elle s’ouvrit à la volée laissant passer une femme et deux enfants très jeunes puis dernière un oiseau géant noir, comme ceux qu’on avait vu dans la plaine, mais celui là avait comme une aura autours de lui. Il se dressa devant moi, je n’avais aucune arme sur moi, je lui lançai un sort de foudre mais ça ne lui fit rien. Il me fonça dessus, comme il occupait tout l’espace du couloir je dus courir dans la direction opposée, j’eu une idée : le plafond était haut et l’oiseau n’allait pas jusque là. Je sautai et planai vers le haut puis m’arrêtai net, je retombai sur l’oiseau qui ne s’était pas arrêter, il se débattait en tapant dans tous les murs, plusieurs portes s’ouvrirent et des personnes en sortaient puis retournaient à l’intérieur mais d’autres venaient m’aider avec des épées.

-Reculez !!! Leur dis-je.

L’oiseau compris que j’étais toujours sur lui et se remit à bouger dans tous les sens. Je chargeai une attaque de foudre très puissante que je lançai après environ trente secondes de chargement dans sa nuque, la puissance de l’attaque me fis voler vers l’arrière et projeta l’oiseau vers l’avant. L’attaque l’avait tué : il avait un trou dans la nuque qui allait jusqu’au cou. Je me relevai et vis tout le monde sortir pour voir si j’allais bien.

-Vous êtes vraiment impressionnant jeune homme, me dit un homme d’âge avancé.
-Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’était ? Demandai-je en reprenant mon souffle.
-Un monstre, dit quelqu’un d’autre. Je me demande ce qu’il faisait là. Heureusement que vous étiez ici, mon garçon, sinon je crains fort que cet oiseau aurait manger pas mal d’entre nous comme des vers. D’où est-il sorti ?
-De la chambre là bas. Dis-je en leur montrant du doigt la chambre en question.
-C’est la chambre de Lili et ses enfants. J’espère qu’ils vont bien.
-Ils sont sortis juste devant l’oiseau et sont partis dans les escaliers, leur dis-je. Je pense qu’ils vont bien.
-Oui, j’en suis sûr : je les ai croisés en venant jusqu’ici.
-En tout cas, on vous doit une fière chandelle jeune homme. Que voulez vous comme récompense ?
-Hein ? … Je ne veux rien, c’est normal d’aider des gens qui en ont besoin quand on le peut.
-Si seulement tout le monde était comme vous mon enfant.
-Il va falloir ce débarrasser de cet oiseau maintenant. Y a –t-il un volontaire pour le faire descendre jusqu’aux ordures ? Hurla quelqu’un derrière.

Il y eu plusieurs réponses, j’en profitai pour continuer mon ascension vers le 120ème.
Une fois au sommet, je regardai le paysage. Je ne le regardai pas pendant bien longtemps : la porte du roi venait de s’ouvrir et Alamand en sortait, il avait les cheveux tout ébouriffés et toujours les mêmes vêtements qu’il y a sept jours et tout brûlés de partout, il y avait aussi comme une impression de puissance qui sortait de son corps : des étincelles partaient de dessous ces pieds à chaque pas qu’il faisait.

-Tu n’as pas dormi ? Lui demandai-je aussitôt.
-Non, je suis allé faire un tour dans l’enfer, je viens seulement de revenir. L’armée de Ultech est en route et arrivera ici en fin d’après midi. Tu sais où est Yvan ? J’aurais besoin de lui.
-Non, je ne le vois pratiquement pas dans la journée, pourquoi as-tu besoin de lui ?
-Il devait me monter une caisse ici avant l’attaque. Elle était dans la salle d’entraînement, tu sais s’il l’a fait ?
-Oui, il l’a monté, c’est pas celle là qui est là bas ? Lui demandai-je en lui montrant une caisse de 2 mètres sur deux près de la porte par où il était arrivé.
-Oui, c’est celle là. Je vais me changer, viens avec moi.

On alla au 64ème étage et il me dit d’attendre devant un mur.

-Pourquoi je dois attendre ici ? Demandai-je.
-J’ai toujours une chambre au château mais je ne voulais pas que quiconque n’y entre donc je l’ai verrouillée à la méthode de l’époque : au son de la voix de celui qui l’a fermée. Personne ne sait qu’il y a une chambre ici. Na ast Alamand, purta uvre iot !

Il mit la main sur le mur qui disparut.

-Qu’est ce que ça veut dire ça ?
-Je suis Alamand, porte ouvre toi. Attend ici, j’en ai pour quelques secondes.

Il entra, une porte en bois se referma. Une minute plus tard à peine, il ressortit. Une odeur de souffre arriva jusqu’à moi dans un nuage de poussière.

-Ca fait environ 100000 ans que personne n’y est entré, c’est normal qu’il y ait un peu de poussière.

Je le regardai, il avait remis son gros manteau noir et était coiffé comme d’habitude : avec les cheveux qui cachent la moitié de son visage et on ne distinguait même plus la couleur des yeux, il ne faisait plus d’étincelle en marchant et semblait avoir perdu de sa puissance.

-Tu es malade ? Lui dis-je. Il fait plus de trente degré dehors et tu vas te battre avec un manteau comme ça ?!?
-Ce n’est pas un manteau… Enfin, oui, s’en ai un mais il n’a pas que cette fonction : il canalise mon pouvoir et m’empêche de trop l’utiliser, de cette manière je ne peux pas me transformer. Et si tu veux savoir aussi, je ne me suis pas coiffé, lorsque je porte ce … manteau, ils se mettent comme ça tout seul, je ne fais rien. Au début ça me gênait mais je m’y suis fait et maintenant ça passe très bien et, quelques fois même, ça m’arrange : il y a certaines personnes qui ne me reconnaisse pas lorsque je met le manteau donc ils ne peuvent pas savoir que c’est moi qui ai démoli telle ou telle chose. Viens, il faut trouver Yvan et Carla. Le roi va chercher Luna et son armée et il va tous les monter là haut.
-Pourquoi là haut ?
-Personne à part moi n’aura à combattre, Yvan le sait déjà, c’est pour ça que je lui ai dit de s’isoler : pour que vous ne lui posez pas de questions, je croix que lui, ça l’a arrangé.

On repartit vers le haut pour aller à la bibliothèque, Carla venait d’y arriver.

-Comment tu savais qu’elle était là ? Lui demandai-je
-Je le sens. Carla ? Tu peux aller en haut s’il te plait ? Dans la salle du trône. Si tu veux tu peux prendre des livres. C’est simplement parce que Ultech ne vas pas tarder à arriver et il faut que tous les combattants soient en haut.
-D’accord, j’y vais tout de suite.
-Tu sais où est Yvan ? Demanda-t-il.
-Oui, il est dans la salle d’entraînement.
-Merci, dis-je alors que Alamand était déjà en train de partir.

Il marchait à toute vitesse et je faillis tomber plus d’une fois dans les escaliers en essayant de le rattraper. Quand je lui demandai pourquoi il marchait plus vite, il me répondit que c’était pour ne pas laisser le temps à Yvan de s’envoler. On arriva dans la salle de combat : Yvan n’était pas au sol, il était à une dizaine de mètres au dessus du sol, les yeux fermés, les jambes croisés.

-En voilà un qui sait quoi faire de son temps perdu, dit Alamand. C’est pour ça que je ne pouvais pas le sentir. Il médite, il a camouflé sa puissance. Si on veut qu’il nous entende il va falloir y aller fort. Lorsqu’il est comme ça c’est pire qu’un sommeil profond mais c’est le meilleur entraînement pour augmenter la force mentale. Je vais pénétrer son esprit pour lui dire qu’on est ici.
-Tu sais faire ça ?
-Bien sûr ! J’ai appris la méditation lorsque j’ai voulu maîtriser le temps, c’était une capacité indispensable pour pouvoir utiliser cet élément. Ne fais pas de bruit maintenant : il me faut de la concentration.

Il décolla à la même auteur que Yvan et ferma les yeux, il se croisa les jambes et je vis des ondes partir de lui et atteindre Yvan. Quelques minutes plus tard, il ouvrit les yeux et redescendit au sol.

-Il m’a entendu mais je ne sais pas s’il m’a cru.
-C’est comme ça que tu m’as parler lors du combat contre le Xylomid ?
-Oui, tu as une bonne mémoire, je ne m’en souvenais plus.
-Ce genre d’expérience, je ne les oublie pas facilement.

Yvan ouvrit un œil et nous vit, il décroisa les jambes et redescendit au sol violement, il se dirigea vers nous rapidement.

-Ca y est ? Il attaque nous demanda-t-il aussitôt. C’est toi que j’ai entendu dans ma tête Alamand ?
-Oui, c’est moi. Il faut que tous les hommes capables de se battre montent dans la salle du trône, lui dit-il.
-Bien sûr. J’y vais tout de suite. Je suis le dernier ?
-Oui, j’ai encore quelques trucs à faire. Je serais là haut dans une heure environ. A tout à l’heure.
-D’accord.

Il partit en courant. Yvan et moi allâmes vers les escaliers et je dus à nouveau les monter. J’avais l’impression d’avoir fait que ça de l’après midi. On arriva dans la salle du trône, on était les derniers. On dit à tout le monde que Alamand n’allait pas tarder à arriver. Yvan alla dehors et revint quelques instants plus tard avec la caisse qu’Alamand lui avait demandé d’apporter.

-Il y a quoi là dedans ? Demandai-je.
-Tu vas voir. Alamand va s’en servir. Me répondit-il en souriant.

Alamand n’arriva pas très longtemps après. Il s’approcha du roi et lui dit quelque chose tout bas que je ne pus entendre et il dit à tout le monde :

-Cette boite contient 100 queues de phénix, dit-il sans autre préambule. La plupart d’entre vous savent que la particularité principale d’une queue de phénix est de redonner vie à quelqu’un qui vient de mourir, cependant elle est capable de la prendre à ceux qui sont déjà morts. Je m’explique, lorsqu’une personne meurt, elle va dans un endroit entre la vie et la mort qui peut être les ténèbres, l’enfer ou tout autre dimension démoniaque. Lorsque cette même personne meurt une nouvelle fois, elle devient un mort-vivant. Si on ressuscite un mort-vivant, il retourne dans sa vie antérieur, donc dans une dimension démoniaque autres que celles où il est déjà allé. Rassurez-vous, on ne va pas s’amuser à leur lancer des queues de phénix d’ici, d’autant plus qu’on en aura pas assez : ils sont environ 500000. Je connais une incantation qui permet de transformer 50 queues de phénix en un phénix en entier. Le phénix est une chimère secrète qui ressuscite un groupe entier à la suite de son attaque ultime mais lorsqu’on le crée de cette façon, il ne fait plus que son attaque ultime une seule fois. J’avais peur qu’un seul phénix ne puisse pas toucher tout les morts donc j’ai pris la précaution de prendre le double de queue de phénix au cas où. Le phénix ne dure que 15 minute une fois invoqué alors je ne le ferais qu’au dernier moment. Vous avez des questions ?
-Comment se déroule l’incantation ? Demanda le roi.
-Dans une langue ancienne, il faut prononcer une phrase et lancer un sort angélique. Je ne maîtrise pas ce genre de sort alors je suis aller chercher quelque chose de semblable : une aile de Paddatack, un oiseau angélique qui n’utilise que ce genre d’attaque. L’aile produit les mêmes effets que l’attaque. J’en ai pris une deuxième au cas où.
-C’est quoi un sort angélique, demandai-je.
-C’est une amélioration des sorts de l’enfer : un mélange de sort sacré et de sorts de feu en quelques sortes. C’est bon ?... Bon d’accord, on a encore quelques minutes. Je vais préparer l’invocation. Yvan, tu peux venir m’aider ?

Yvan s’approcha de la caisse et l’ouvrit, les queues de phénix étaient rouges et mesuraient environ vingt centimètres chacune. Yvan les fit décoller une à une avec la puissance du vent et les stabilisait à environ un mètre de haut. Alamand les comptait et, une fois qu’il y eu cinquante queues en suspension, il referma la boite et un cube incolore les engloba.

-On va les attendre dehors, Yvan, amène la boite avec toi, je prends le cube.

On sortit tous et on alla sur la tour, on attendit encore un quart d’heure jusqu’à ce qu’un flash rouge nous éblouisse.

-La porte de l’enfer vient de s’ouvrir, dit Alamand. Les morts s’approchent avec Ultech en tête.

Il se tourna vers moi et ajouta :

-Je ne veux pas que tu t’en mêles, c’est d’accord ?

Je ne donnai aucune réponse, je vis l’armée de Ultech arriver. Il y avait bien 500000 soldats comme nous l’avait dit Alamand mais ils n’étaient pas tous regroupés, Ultech décolla et s’approcha de la tour en volant, puis une fois qu’il fût assez proche de nous, il dit :

-Personne ne vivra après cette bataille, pas même toi Alamand, les soldats sont tous aussi forts que moi, ils ont subi le même entraînement que moi.
-Tu as oublié un détail Ultech. Ils sont peut être forts, mais sont déjà morts donc il nous suffit de les ressusciter pour nous en débarrasser.
-Ils sont trop nombreux, je suis curieux de voir comment tu vas t’y prendre cette fois.

Il redescendit aux côtés de son armée et leur donna l’ordre de passer à l’attaque, tous les morts courraient vers nous.

-Ils ne savent même pas voler, dit Alamand ; puis, en se tournant vers le cube, il ajouta : Fishion renega la imvolka phoenix !
-Ca veut dire quoi ? Demandai-je.
-Fusion redonne toute la vitalité de l’invocation phénix, répondit-il.

Il envoya une aile dans le cube, le ciel devint rouge et toutes les queues brûlèrent. Un oiseau rouge vif en sortit, il était en totale incandescence. Il était magnifique.

-Ressuscite les morts, lui dit Alamand en lui montrant l’armée. N’en laisse aucun sur le terrain, tu as un quart d’heure pour en faire le maximum, dépêche toi.

Il partit sur l’armée en restant au même niveau que nous, de la poudre s’échappait de lui et dès qu’elle touchait un mort vivant, il disparaissait. La moitié de l’armée y passa et le phénix se pris une boule de feu de Ultech qui lui passa au travers. Il n’avait rien eu, et il contre-attaqua avec une charge qui déséquilibra le mage et qui retomba au sol, pendant que l’oiseau continuait de tuer les morts-vivants, Alamand avait remarqué que Ultech essayait de le tuer à nouveau et il s’interposa. Une fois de plus, ils étaient près à se battre, mais cette fois le combat était aérien. Je ne pouvais même pas intervenir si je le voulais : ils combattaient à plus de 100 mètres de haut et je ne pouvais même pas dépasser 5 mètres en flottant, Yvan avait peine à arriver à 10 mètres alors que c’était sa spécialité. Ils ne commencèrent pas le combat tout de suite, ils devaient parler. Le phénix avait pratiquement tué tout le monde mais le quart d’heure arrivait à sa fin et il explosa, il restait environ 1000 soldats. Alamand s’en était rendu compte et il commença le combat contre Ultech : il lui envoya un rayon de foudre qui échoua et Ultech mis sa main en l’air, le ciel devint rouge et un météore arriva, Alamand mis ses deux mains en l’air et une aura rouge l’entoura, en très peu de temps il forma une boule de feu de plus de 50 mètres de diamètres à l’extrémité de ses mains et l’envoya sur le météore qui s’approchait encore. A l’impact les deux explosèrent et on ne vit plus le combat qui se poursuivait à cause du nuage de fumée qui s’élevait. Lorsqu’on put voir à nouveau se qu’il se passait, ils étaient au sol et combattait très violemment avec de la magie, à un tel point que aussi bien Alamand qu’Ultech tirait sur les soldats restant et les détruisait en un coup. Alamand pris son épée et en donna un coup très rapide sur Ultech qui ne parvint pas à la contrer et qui se fit projeter en arrière avec une entaille dans le ventre. Un portail rouge apparu juste derrière lui tandis que le sol tremblait et on put entendre nettement quelqu’un qui dit dans un souffle :

-ULTIMA !

Tout devint noir et Alamand avait disparu, des rayons partirent du portail avant qu’il ne se referme puis montèrent très haut dans le ciel puis se multiplièrent très rapidement en grossissant. Lorsqu’ils furent très nombreux ils se jetèrent tous sur une cible invisible qui nous révéla la position d’Alamand, il redevint visible aussitôt puis disparu à nouveau et réapparu à un endroit beaucoup plus éloigné, les rayons se regroupaient tous petit à petit au fur et à mesure qu’Alamand se téléportait et que les rayons changeaient de trajectoire pour pouvoir le toucher. Ils finirent après une dizaine de minutes à tous se rejoindre et Alamand s’arrêta pour les attendre avec les mains en avant, l’aura rouge apparut de nouveau et un rayon jaune partit de ses mains, il engloba tous les rayon de l’ultima et les fit exploser. Après cette explosion, Alamand était toujours debout et revint vers nous. Au centre du champ de bataille, il ne restait plus qu’un cratère qui montrait que le combat s’était fini ici. Alamand nous avait rejoint et nous dit :

-Thyos y est pour quelque chose, c’est sûr. Ultech a lancé l’attaque mais c’était la voix de Thyos qu’on a entendu sortir de la bouche de Ultech. Je ne pensais pas devoir utiliser mon état secondaire. Le météore aussi, c’est de Thyos : Ultech ne sait pas le faire et l’attaque était trop puissante pour appartenir à un homme comme lui. Je crois qu’il risque de revenir dans peu de temps ; seul cette fois, mais il risque de faire du carnage s’il revient. Il sait pourquoi je suis ici, ajouta-t-il avant de partir.
-Où tu vas ? Lui demanda Carla.
-Je vais me reposer. Vous feriez mieux de partir maintenant, je crois que plus tôt vous aurez regroupé les pierres, mieux se sera, bonne chance sur la route.

Il sortit de notre champ de vision, Luna s’approcha de moi et me demanda :

-Qu’est-ce qu’il voulait dire ?
-Je ne sais pas. Mon but, c’était justement de faire en sorte que les pierres ne soient pas regroupées au départ.
-En tout cas, il a dit qu’il faudrait mieux partir le plus tôt possible, on y va maintenant ? Demanda Yvan.
-Oui, on part, dis-je l’air pensif. Regroupez toutes vos affaires et on se rejoint devant l’entrée, je vais passer à la bibliothèque avant pour prendre un livre.

J’allai à la bibliothèque et je pris un livre sur la magie parlant du mal que j’aurais voulu lire mais que je n’avais pas eu le temps de commencer puis j’allai dans la chambre où Carla et Yvan étaient déjà passés mais étaient déjà repartis. Je rangeai tous mes vêtement dans mon sac et j’ajoutai le livre aux deux autres : le tome ultima et l’enfer de la magie. Je regardai s’il ne restait rien d’autre dans la pièce et après avoir fait cette dernière inspection je descendis rejoindre mes compagnons qui m’attendaient devant la porte.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Première partie : Les gardiens de la pierre aquatique :

Ils étaient tous prêts quand j’arrivai, le roi m’attendait lui aussi, lorsqu’il me vit, il me dit :

-Serait-ce possible que Luna vous accompagne le temps de cette quête ? C’est… difficile pour moi, en tant que père, de la laisser partir : vous comprenez, j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose, en plus c’est la princesse de ce royaume, mon héritière. Mais elle semble vouloir vous accompagner plus que de prendre ma place et comme je veux son bonheur, enfin… est-ce possible ?
-Je veux bien, répondis-je, mais notre quête est vraiment très dangereuse et épuisante, je vois mal une princesse vivre dans cette situation.
-Mais si c’est ce qu’elle veut ? Dit le roi.
-Dans ce cas, il n’y a aucun problème, répondis-je.
-Je vous remercie pour elle. Elle vous attendra à l’entrée de la ville, a-t-elle besoin de quelque chose en particulier ? Demanda le roi.
-Des armes et de quoi ce changer, c’est le plus important : on a de quoi manger et Yvan a des potions alors je pense qu’elle n’a besoin de rien d’autre, dis-je.
-Au revoir et bonne route. Faites attention.
-Merci, à bientôt.

On sortit du château et on se dirigea vers la sortie de la ville. Carla me demanda :

-C’est quoi le livre que tu as pris à la bibliothèque ?
-C’est un livre que je n’avais pas eu le temps de lire sur la magie, sur tout le mal.
-Ah d’accord.

On arriva à l’entrée après une demi-heure de marche, Luna nous attendait toujours vêtue d’une robe noire.

-Tu n’as que des robes ? Demandai-je surpris de la voir partir comme ça.
-Euh… Oui pourquoi ? Ce n’est pas bien ? Demanda-t-elle.
-Non, c’est juste que ça ne doit pas être facile de marcher ou de courir avec ça. Mais si tu y es habituée, c’est toi qui vois.
-Ca ira, dit elle en souriant.

On sortit de la ville et on repartit vers le nord : vers la falaise où on avait vu les écumes. J’étais prêt à me battre, ça faisait déjà plus de dix jours qu’on avait plus marché sur cette plaine. Odin ne devait plus être là pour tuer les monstres et nous devrions en rencontrer plus qu’à l’allée normalement. Mes pensées se confirmèrent quelques mètres plus loin, on n’était pas partit depuis cinq minutes que des limaces géantes nous attaquaient, la plupart d’entre elles craignait la magie mais certaines se jetaient des protections et il fallait leur donner des attaques physiques pour leur causer des dégâts, une fois qu’on eut compris ce qu’il fallait faire pour les tuer, les combats contre elles ne durait plus que quelques secondes. On rencontra aussi, sur la route, des Fourmillions, quelques loups mais jamais des monstres bien coriaces, les plus durs à battre furent les vers géants, on en rencontra deux, c’est Virtua qui tua le premier et le deuxième se fit complètement désintégrer par une tornade remplie de pouvoir de feu et de foudre.
On marcha pendant toute une journée et la moitié d’une autre et on arriva à l’endroit où l’entrée devait être : il y avait des écumes à la surface de l’eau en bas de la falaise.

-On doit se laisser tomber ? Demanda Yvan.
-Je pense que oui, lui dis-je. On va flotter pour ne pas se blesser lorsqu’on arrivera dans l’eau.
-Je… je ne sais pas comment faire, dit timidement Luna.
-C’est facile, il faut que tu sentes l’air autours de toi, une fois que c’est fait tu utilises ta force magique pour pousser l’air et prendre sa place, mais plus tu es haut, plus c’est difficile. Expliqua Yvan. Je ne pense pas qu’on puisse sauter en flottant ici. Il va falloir trouver autre chose.
-Si je crée des carapaces étage par étage, ça devrait aller, proposa Luna.
-Si tu penses en être capable, pourquoi pas, mais il y a quand même environ 500 mètres à descendre comme ça.
-Le sol est brûlé ici, il doit y avoir une entrée de cachée, dis-je. Carla, tu peux brûler toute la surface pour voir.
-Oui, si tu veux.

Elle lança un sort qui s’étala sur toute la surface brûlée, il y eu un séisme, puis une fois qu’il s’arrêta, le feu sur le sol se dissipa et laissa apparaître un passage. Il allait vers le bas avec l’aide d’un escalier en colimaçon. Le sol trembla à nouveau, un escargot géant était apparu du passage et le bloquait, maintenant.

-Il doit s’agir d’un des quatre gardiens du temple, dit Luna. Il va falloir qu’on le combatte.
-Il est plutôt gros, Ifrit, aide nous, dit Carla.

Je commençai directement par lui envoyer un rayon de foudre suivi d’une attaque à l’épée, l’escargot ne bougeait pas d’un pouce, il me lança une bulle jaune qui me fit tomber, je me redressa mais je me sentais pas bien du tout, j’avais du être empoisonné par l’attaque du monstre et j’en avertis le groupe, Luna m’envoya un sort du nom de Esuna qui soigne n’importe qu’elle anomalie. Ifrit sauta au dessus de l’escargot en grognant :

-COLERE DIVINE !!!

La surface en dessous de l’escargot devint rouge, de la fumée noire entoura la chimère puis Ifrit cracha une boule de feu énorme sur l’escargot, à l’impact elle explosa, le monstre arrêta d’essayer de nous bombarder avec ses mucus toxique et visait maintenant la chimère qui bougeait dans tous les sens, elle retomba au sol et provoqua une secousse tellement puissante que l’escargot décolla et se stabilisa à l’intérieur d’une boule de feu que Ifrit avait envoyée. Il tapa sur le sol de ses poings et il arracha la terre puis l’envoya sur l’escargot qui explosa une nouvelle fois et qui retomba sur le dos. L’attaque se termina et l’escargot se retourna pour faire face, sa coquille était cassée. Sa vitesse était beaucoup plus importante qu’avant et il nous lançait des attaques plus puissantes et plus rapides. Nous ne pouvions plus rien faire, même pas Ifrit. J’entendis une voix dans ma tête, c’était encore Alamand : « Use ta force, Max, écrase ton épée au sol en disant ragnarok. Ton épée sera projetée à la puissance avec la quelle tu l’enfonceras. Plus elle sera profonde, plus elle arrivera vite sur ton adversaire. Il faut que tu regardes ton adversaire pendant l’attaque, sinon c’est toi qu’elle visera ».

-Max, réagit !
-Hein ?... Quoi ?

L’escargot me rentra dedans et je fus projeté très loin en arrière, je me redressai et me préparai à faire ce qu’Alamand m’avait dit, l’escargot s’en prenait maintenant à Luna qui avait lancé une carapace devant elle, l’escargot se cogna et se fit arrêter net, il était assommé. Je pris mon épée à deux mains, et je dit ragnarok en plantant mon épée le plus profondément possible et en regardant mon ennemi. La terre devint noire autours de mon épée et une épée géante de cinquante mètre de long s’abattit sur le monstre en son centre, le sol devint noir tout autours du monstre comme pour mon épée. L’escargot mourut sur le coup, je retirai mon épée du sol et l’épée géante disparut, l’escargot se désintégra.

-Comment t’as fait ça ? Demanda Yvan.
-J’ai entendu Alamand dans ma tête me dire ce qu’il fallait faire, j’ai appliqué les consignes qu’il m’a données.
-Il peut faire des trucs comme ça ?!? Dit Carla.
-Oui, il me l’avait déjà fait.
-Mais comment il a pu savoir qu’on se battait contre un monstre ?
-De la tour probablement, dit Luna, il y a des jumelles : on peut voir aussi loin que c’est possible avec, il n’a pas du avoir trop de mal a nous repérer.
-Maintenant, il sera plus difficile pour lui de savoir ce qu’on fait. On descend ? Demanda Yvan.
-Je croyais qu’il y avait d’autres gardiens du temple, dis-je.
-Je crois que Ethos et Elis sont passés avant nous et qu’ils ont fait le ménage, répondis Yvan d’un air naturel.
-Ils auront oubliés un gardien ?!?
-Non, c’est le gardien qui est arrivé en retard je pense, dit Luna en souriant.
-Ouais, je pense aussi la même chose, dit Yvan.

Je descendis l’escalier en colimaçon, les trois autres me suivirent. C’était de plus en plus difficile de respirer : on s’enfonçait en dessous de l’eau et l’oxygène était plus difficile à saisir. On arrêta de descendre et on pris le seul chemin qui nous était possible de prendre. Ce temple était relativement simple : il n’y avait qu’un seul chemin à chaque fois, mais à chaque porte on devait combattre contre un monstre, le premier fut le même poisson zombie que celui qu’on avait battu sur la plaine : on eu beaucoup moins de difficultés à le battre : Luna étant une experte en magie blanche, elle en vint à bout sans notre aide après lui avoir lancer deux sorts de vie. Le long du couloir suivant, il y avait des fresques de dessinées, elles représentaient encore Léviathan avec des diamants partout, c’était exactement la même que celle de la grotte sous-marine, il y avait juste une petite différence : il y avait un socle en plus avec une pierre dessus et un homme juste à côté, mort. Une inscription était inscrite dessous : « La koti ast gurda rap on déos, ni os parochei sap ».

-Qu’est-ce que ça veut dire ? Demanda Carla.
-C’est écrit dans l’ancienne langue, dit Luna. Je ne la connais pas.
-Alamand la connaît, il sait la parler couramment.

A ce moment là j’entendis dans ma tête : « cela signifie : la pierre est gardée par un démon, ne vous en approchez pas ». Je répétai cette phrase au groupe.

-Comment tu peux en être sûr ? Me demanda Yvan.
-C’est Alamand qui vient de me le dire.
-Comment il peut le savoir ?
-Je ne sais pas, mais il doit le savoir, c’est sûr.
-Qu’est-ce que ça peut être comme démon ? Demanda Luna.
-Aucune idée, si on regarde le dessin, il se peut que se soit Léviathan mais il est différent de la chimère que je connais.
-On verra bien. On a déjà vaincu Léviathan, on pourra le faire une nouvelle fois, on est plus nombreux en plus, on aura l’avantage par rapport à la dernière fois. Dit Carla.
-Je croyais que tu n’aimais pas l’eau Carla. Tu parles de ce combat comme si tu le désirais.
-On a les pieds dans l’eau depuis bientôt deux minutes au cas où tu ne l’avais pas encore remarqué, répondit-elle.

On avait, effectivement les pieds dans l’eau, la seule à l’avoir remarqué était Carla : l’eau était douce et de la même température que l’air normal, le temple était en descente, on allait devoir passer sous l’eau. Yvan créa une tornade d’air qui repoussait l’eau au fur et à mesure qu’on avançait, c’était toujours la même ligne droite depuis le départ. On arriva dans une grande salle ronde mais fermée.

-On va où maintenant ? Demandai-je.
-Là haut, dit Yvan en montrant une entrée en l’air. J’arrête la tornade, préparez vous à nager.

Carla ne dit rien et accepta sans problème se qu’il venait de dire se qui me surpris et je n’avais pas pris d’air lorsque l’eau m’arriva dessus, je fus donc le premier arrivé au passage qui était en surface. En face, il y avait une deuxième porte, je me doutais qu’il y aurait encore un nouveau combat après, je me préparai. Tout le monde était prêt, j’ouvris la porte, on avança. Une créature surgit du sol et nous boucha le couloir : elle était grosse et avait une cage en guise de bouche. Luna dit effrayée :

-C’est un géoxpulseur ! Cette créature est sensée avoir disparue il y a plus de 10000 ans, je ne pensais pas avoir à me battre contre ça ! Elle est très forte, elle résiste à n’importe quel type de magie et aux attaques physiques aussi.
-On est heureux de le savoir, dit Carla. Tu n’as pas une manière pour le battre ?
-Je n’en connais pas mais j’espère qu’il en existe une.
-Bienvenue dans le temple aquatique, voyageurs. Si vous vous désirez vous emparer de la pierre de puissance élémentaire d’eau, il vous faudrait pour cela me vaincre, sinon, vous devrez faire demi-tour. Selon moi, c’est la meilleure solution que vous avez de repartir vivant d’ici.
-Nous devons passer, et s’il le faut, on te tuera. Tu te pousses, où on t’écrase. Dis-je en me préparant à attaquer.
-Pauvre fou, tu n’as aucune chance de me vaincre, n’as-tu donc pas écouté ce que ton amie t’a dit ?
-Oui, mais j’ai aussi entendu qu’il existe un moyen de te vaincre, s’il le faut je le trouverais maintenant.
-Ainsi soit-il.

Il chargea en ouvrant la bouche, la seule issue possible était l’intérieur du monstre. Je tirai une boule de foudre très concentrée dans la bouche du monstre qui perdit l’équilibre et tomba. Il parut choqué sur le moment mais ouvrit la bouche et cracha un rayon de glace sur le sol et les mur puis de l’eau arriva de derrière lui pour nous emporter et nous faire retomber à l’étage inférieur. Yvan lança une tornade sur toute la surface du chemin, enfin, je crus que c’était une tornade, mais je sus très peu de temps après que c’était un anti-eau, l’eau se stabilisa contre cette paroi.

-Vas-y Max, balance lui tout ce que tu as ! Et ne lésine pas sur la dose.
-Très bien.

Une aura jaune m’entoura pendant que je chargeai une attaque de foudre la plus puissante que je pouvais, trente seconde plus tard je l’avais finie et je la lançai sur la paroi. L’attaque m’éjecta en arrière tellement qu’elle était puissante, l’eau était devenue jaune puis blanche puis le niveau s’abaissa puis, enfin, il n’y eu plus du tout d’eau dans la salle. Le monstre était encore là mais il ne pouvait plus se battre.

-Vous êtes trop forts, passez, je vous en prie.
-Merci, répondis-je poliment après avoir bien explosé ce monstre.

On arriva dans une autre pièce circulaire après 100 mètres de ligne droite environ. Comme dans le temple d’Aval, la pierre était sur un socle au milieu de la pièce. Je m’en approchai et instinctivement je sortis mon épée en m’approchant de la pierre. Il y eu des pointillés qui se formèrent au dessus du socle, un monstre se matérialisa : c’était Léviathan. Il était différent de celui qu’on avait : celui là avait des diamants blanc et argentés sur tout son corps et brillait. Il n’était plus bleu mais blanc et paraissait être beaucoup plus méchant que l’autre. Il dit :

-Vous, ne pas toucher pierre ! Vous devoir mourir ici ! Force de l’eau, protégez votre pouvoir ! Aidez moi, venez à moi ! Que le purgateur triomphe des intrus.

Il y eu un flash blanc puis le monstre clignotait entre le noir et sa couleur normale. Il me fonça dessus sans autre préambule et me percuta. Je me retrouvai sur le sol quelques mètres plus loin, ma tête me tournait : j’étais complètement sonné. Lorsque j’eu retrouvé mes sens, je vis le monstres s’en prendre à Luna avec un jet de glace qui fut contré par un blindage. Yvan tenta une tornade, elle fit tourner le monstre mais il lança une vague déferlante sur Yvan qui perdit le contrôle de son attaque. Léviathan lança des trombes d’eau sur tout le monde et vis que Carla n’aimait pas ça du tout alors il se mit principalement sur elle. Il n’y eu que très peu d’attaques qui arrivèrent au but malgré la puissance qu’elles avaient car Yvan avait lancé un anti-eau et Luna un blindage. Carla lança plusieurs boules de feu et des rayon qui ne firent rien au monstre, je chargeai une attaque de foudre, je me concentrai pour la faire la plus puissante que je pouvais en le moins de temps possible, une dizaine de seconde plus tard, j’appelai le serpent de cristal pour qu’il se tourne vers moi, ce qu’il fit aussitôt, je lui lançai une boule de feu blanche tellement que je l’avais chargée en foudre, je me fis projeté en arrière et la boule explosa au contact de Léviathan qui, lui aussi, vola de son côté. Cependant lorsqu’il se redressa, il avait l’air encore plus méchant qu’avant, il me regarda, je vis ses yeux blancs, tout devint blanc : il venait de geler toute la pièce. Il me fonça dessus en m’envoyant un rayon de glace avec de l’eau autour ; pour le contrer, je lançai une attaque de foudre qui n’affecta en rien l’attaque du monstre. Je plongeai sur le côté mais le rayon toucha mes jambes, elles gelèrent sur le coup, je voulus les dégeler en tirant de la foudre dessus mais rien à faire, ça ne partait pas, il fallait brûler. Je n’avais pas de pouvoirs de feu, en tout cas je ne savais pas les utiliser, mais j’avais touché la pierre e feu donc je devais pouvoir faire du feu. Je tirai une boule d’énergie sur ma jambe, elle était jaune ; je refis l’expérience une dizaine de fois mais à chaque fois c’était de la foudre que je lançais. Pour l’instant je ne pouvais plus rien faire et la chimère s’en prenait à Carla avec des attaques de glace qu’Yvan et Luna avait de plus en plus de mal à contenir par leur puissance. Le monstre en eu marre de voir toutes ses attaques échouer et il disparut dans une lumière blanche et réapparut instantanément derrière Luna et lui donna un coup de sa queue dans le dos, elle fut assommée sur le coup. Il disparut à nouveau avant de se prendre le rayon de feu que Carla avait lancé et apparut juste devant Yvan en lui donnant une charge de glace qui le gela, il fit de même contre Carla, qui n’aimant pas la glace perdit connaissance en gelant. Je retentais de me débarrasser de la glace qui m’entourait les jambes, elle avait à moitié fondue avec l’énergie que je lui avais déjà envoyée et je parvins à la faire glisser. Le monstre vit qu’il m’avait oublié et me chargea à nouveau, je boostai ma puissance pour le contrer, une aura jaune m’entoura, j’étais en état secondaire. Il me lança encore un rayon de glace, je tirai une boule de foudre instantanément : le contact entre ces deux attaques forma une explosion énorme qui déstabilisa Léviathan : il ne me chargea pas. J’en profitai pour régénérer Luna avec un sort de vie rapide, elle se redressa sans comprendre où elle était et ce qu’elle y faisait, lorsqu’elle vit la chimère, elle se rappela aussitôt du combat et ses craintes furent confirmées lorsqu’elle vit Yvan et Carla.

-Tu sais utiliser le feu ? Lui demandai-je.
-Non, pas du tout. Répondit-elle en lançant un rayon blanc sur le monstre.
-Il faut trouver un moyen de dégeler Yvan et Carla.

Léviathan semblait avoir compris et lança un tsunami sur Carla : le glaçon dans lequel elle était entouré par de l’eau et le faisait rouler sur tout le terrain disponible. Il voulait exploser la glace pour tuer Carla. Il chargea sur le glaçon, mais s’arrêta net lorsque celui-ci devint rouge étincelant. Le sol devint rouge et la salle commença à prendre feu d’un peu partout, le glaçon d’Yvan fondit, celui de Carla avait déjà disparu et on pouvait voir Carla debout et entouré de rouge : elle était entièrement en feu et avait les cheveux qui tombaient jusqu’au sol brûlant tout sur son chemin. Ses yeux étaient cachés derrière une flamme ; Léviathan ne comprit pas ce qu’il se passait et finit par relancer un rayon de glace sur Carla. Le rayon fondit avant de la toucher et elle lança un tourbillon de feu sur le monstre, il tournait dedans ; elle lança une boule de feu et dans une explosion le serpent retomba au sol. Il lança un nouveau tsunami plus violent que le premier qui toucha tout le monde, Yvan venait de reprendre conscience lorsque l’eau le toucha. En se levant il failli retomber en voyant Carla juste devant lui en feu. Elle tapa au sol avec un coup de poing, son bâton se dressa devant elle, elle le saisi et le tourna en direction de Léviathan. Un rayon de feu en sortit et transperça le monstre, elle lâcha son arme qui partit dans le ventre du monstre et qui se tourna pour enfin exploser. Carla devint encore plus incandescente et fonça sur son adversaire qui n’en pouvait plus et elle explosa en le touchant. Léviathan vola contre le mur et tomba au sol, tout le feu de la pièce se rejoignit juste en dessous de Carla, son aura de feu tomba au sol avec les autres flammes, elle redevint normal et tomba sur le dos.

-Elle a utiliser beaucoup trop d’énergie pour lancer ses attaques, dit Luna. Je pense qu’on ferait mieux de se transformer Max. Léviathan n’est pas encore mort et il semble vouloir se battre jusqu'à ce que se soit le cas.
-D’accord. Yvan occupe toi de Carla s’il te plait. Evite qu’elle soit trop proche du combat.

Je montai ma force au maximum et je sentis ma puissance monter en partant du sol : une aura blanche montait en même temps que ma force, mes cheveux s’allongèrent et ma vision se satura de blanc pendant un instant avant de redevenir normale et ma transformation finie. Je me tournai vers Luna : elle était déjà prête et attendait mon signal. Je lui dis que c’était bon et on fonça sur la chimère qui s’était redressée. On ne put pas avancer plus loin : un voile nous repoussa et nous empêcha de continuer. La chimère devint entièrement blanche et dit d’une voix forte qui raisonna dans toute la pièce : « EAU, VIENT EN MOI ! EAU, DETRUIT LA NATURE QUI SE DRESSE DEVANT MOI ! TEMPETE GELEE !!! ». La salle devint noire et le sol blanc, un pic de glace se dressa sur le centre et monta jusqu’au sommet, des nuages blanc apparurent vers le sommet, eux aussi. Des grêlons tombèrent très violemment sur nous et les nuages tournèrent sur eux-mêmes et formèrent une tornade blanche, un blizzard sortait de la tornade et venait vers nous avec la tornade.

-Le seul moyen de contrer la tempête, c’est de tuer Léviathan, dis-je.

Je lançai un rayon sacré sur la chimère, Luna fit la même chose et les rayons avaient une force équivalente, lorsqu’ils furent côte à côte près de la chimère, ils s’éloignèrent et lui tournèrent autour. Je lançai alors une boule de foudre très puissante, elle explosa sur le monstre et les rayons sacrés lui rentrèrent dedans. Il était au sol, je ne lui laissai pas de temps de repos :

-SIDERAL !!!

Cette fois je l’avais dis volontairement et en y mettant le maximum de puissance que je pouvais, au même moment Luna avait hurlé « ATOMNIUM !!! » Il y eu un brouillard noir autour du monstre et une lumière blanche au dessus. On ne voyait plus Léviathan mais une chose est sûre : la terre tremblait tellement la puissance était grande dans la salle, la tornade de glace se dissipa. Le brouillard noir disparu et les derniers rayons blancs avaient disparus. J’allai voir Carla et je lui lançai un sort de vie avant de redevenir normal. Luna redevint, elle aussi, à sa forme normale. Léviathan était mort.

-C’était une chimère ? Demanda-t-elle aussitôt qu’elle eut reprit conscience.
-Oui, une chimère purgatrice, il l’a dit avant de nous affronter, expliqua Yvan. C’est une chimère possédée par le mal.
-On prend la pierre et on se repose ici le temps qu’il faut, dis-je en m’approchant du socle bleu.

Je pris la pierre d’eau, je sentis mon bras s’engourdir puis devenir lourd et la pierre m’éjecta. Je la ramassai à nouveau et la mis dans le sac à Yvan comme si de rien n’était mais, au fond de moi, je savais que je pouvais faire des pouvoirs aquatiques maintenant.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Deuxième partie : Un retour urgent au château :

On se reposa pendant une heure et demi avant de repartir, la salle de combat était entièrement blanche avec une énorme tâche noire à l’endroit où la chimère avait explosée, il faisait relativement froid dans la pièce maintenant. Lorsqu’on se décida à repartir, Carla n’avait toujours pas retrouvé toutes ses forces et Yvan lui avait donné de la potion. On repassa par le long tunnel où on avait combattu le Géoxpulseur, il n’était plus là quand on arriva à son niveau. On arriva ensuite à l’endroit où il fallait passer sous l’eau mais elle avait gelé.

-Qu’est-ce qu’on fait ? Demanda Carla. On la réchauffe ?
-Il y a peut-être un meilleur moyen ? Dis-je en cherchant.

Il y eu du bruit, comme si quelqu’un creusait dans la glace et d’un coup elle devint rouge, je dis à tout le monde de reculer, on arriva juste à temps à la porte : une énorme explosion détruisit toute la glace.

-Qu’est-ce qui a fait ? Demanda Carla.
-Allons voir, suggéra Yvan.

On ne voyait rien en contrebas, on descendit en planant sauf Luna qui avait lancé des carapaces et qui s’en était servi pour descendre étage par étage. On regarda aux alentours, il n’y avait rien qui nous signalait la cause de cette explosion, on continua alors à avancer un petit peu. On allait franchir la porte de la salle lorsqu’une petite bestiole bleue nous fonça dessus, elle devait faire environ cinquante centimètres de large pour vingt de long et elle avait un bec de dix centimètres très pointu, elle était très rapide et à cause de ça, elle devenait très difficile à voir, elle me fonça dessus et me transperça le bras gauche entre le poignet et le coude. La douleur montait, je ne pouvais plus utiliser mon bras, avec l’autre je lançai des éclairs un peu partout sans jamais réussir à l’atteindre, Yvan lança des tornades mais sans succès non plus et les attaques de Carla étaient inefficaces par leur lenteur.

-Je vais essayer une nouvelle technique, dit Yvan. La méditation m’a permis d’apprendre des pouvoirs de temps mais je ne les ai encore jamais utilisés. Il faudrait que vous attirez son attention et je lui lancerais une attaque pour l’arrêter.
-Je vais m’en occupé, dis-je en espérant me venger.
-Je vais t’aider, dit aussitôt Luna.
-Ouais, moi aussi, tu crois arriver à quoi avec ton bras dans cet état ?!? Dit Carla en s’approchant à son tour.

Je fis des murs de foudre un peu partout pour l’obliger à changer de trajectoire : s’il se prenait un mur de foudre, ça ne lui ferait rien à part une mini décharge électrique mais il avait l’air de ne pas vouloir se prendre le moindre dégât. Luna créait des murs infranchissables avec son sort carapace et Carla, ne pouvait pas faire grand-chose au niveau magie alors elle se contentait de faire peur à la bestiole avec des boules de feu. Le monstre bougeait de moins en moins vite pour éviter tous les obstacles, mais toujours suffisamment pour éviter nos attaques, elle lança un rayon de glace sur moi pour m’empêcher de lancer de la foudre et pour qu’elle puisse passer. Je ne vis pas le rayon assez rapidement et il me gela les mains, le froid m’envahissait mais je ne voulais pas abandonner et je tentai une nouvelle fois de lancer un sort de feu pour me décongeler. Une fois encore, ce fut de la foudre que je vis mais elle s’immobilisa lorsqu’elle arriva dans le glaçon, la foudre était en filet jaune, ça faisait bizarre, le gel sur mes bras ne me faisait plus d’effet de froid mais de chaud, je voyais dans ma tête que c’était une flamme que j’avais besoin et cette fois lorsque j’avais utilisé de l’énergie magique, c’était du feu qui était sortit, la glace avait aussitôt fondue. Le monstre était dans un territoire de plus en plus petit, il m’avais peut-être mis hors service temporairement mais Luna avait continué de le bloquer et il était ne bougeait plus que pour esquiver les attaques de Carla. Yvan était prêt à lancer son sort : il avait mis ses deux mains en avant et dit en fixant bien la bestiole :

-STOP !!!

Une horloge géante apparu sur le monstre et les aiguilles ralentirent jusqu’à s’arrêter et lorsqu’elles furent arrêter, l’horloge disparue et le monstre devint gris au lieu de sa couleur bleue. Yvan avait toujours les mains sur lui et il dit :

-Tant que j’ai mon pouvoir sur lui, il ne pourra pas bouger, mais si je lâche l’emprise, le pouvoir se dissipe : je ne peux rien faire, c’est à vous de l’achever.
-D’accord.

Je voulais tester le pouvoir de feu, je pensai à de la chaleur très intense : à un volcan en éruption : je chargeai un pouvoir très puissant comme je l’aurais fait pour la foudre mais à la place du chatouillis que j’avais habituellement, c’était une sensation de chaleur que j’avais là. Une dizaine de seconde plus tard lorsque je tirai ma boule d’énergie, elle était rouge, elle était en feu. Le monstre se désintégra dans l’explosion de la boule.

-Comment tu as fait pour lancer du feu ? Demanda Carla.
-Tu te souviens de la pierre de feu, d’Aval ? Lorsque je l’ai prise j’ai été propulsé en la touchant, en fait ça ma donné le pouvoir du feu mais jusqu’à maintenant je n’en avait pas l’utilité puisque tu étais là, mais je me suis dit que ce serait quand même bien de savoir utiliser tous les pouvoirs que j’ai. J’ai utilisé ce pouvoir sur du gel, à l’instant mais tout à l’heure encore, je n’y parvenais pas contre Léviathan.
-C’est pour ça que tu as été propulsé quand tu as pris la pierre d’eau tout à l’heure ? Tu as appris les pouvoirs aquatiques ? Me demanda Luna.
-Oui, je pense. On y va ?

On repartit en direction de la surface sans avoir d’autre incident, mon bras me faisait moins mal mais je ne pouvais toujours pas le bouger. Lorsqu’on arriva sur la plaine, la journée touchait à sa fin, un soldat du roi nous attendait, dès qu’il nous vit, il dit tout essoufflé :

-Le château est attaqué !... C’est le même type que la dernière fois, mais cette fois, les monstres sont passés par les égouts et ont attaqué le château par l’intérieur, on n’arrive pas à lutter contre eux : ils sont trop forts pour nous, on a besoin de vous… Revenez le plus vite possible je vous prie.
-Depuis combien de temps ? Demanda Luna. On a le temps d’arriver avant qu’il ne soit entièrement pris ?
-…

Le soldat s’écroula au sol et mourut, Luna était très inquiète et elle partit en courant en direction du château.

-Eh ! Luna, attend nous !! Cria Carla.

On la suivit autant qu’on le pouvait mais elle prenait de plus en plus d’avance. Je m’étais totalement trompé : sa robe ne devait pas du tout l’embêter : elle courait beaucoup plus vite que nous, on ne s’arrêta que beaucoup plus tard cependant, on ne l’avait pas rejoint.

-Elle court beaucoup plus vite que je ne le pensais, dit Yvan.
-Il faut … qu’on la rattrape, dis-je en tentant de reprendre mon souffle. Elle ne pourra rien faire contre les monstres de l’enfer.
-Oui, allons-y, dit Carla en se remettant à courir.

On continua à courir pendant plusieurs heures lorsqu’on entendit un bruit de galop, je m’arrêtai et me tournai, c’était Odin.

-Vous avez besoin d’aide ? Demanda-t-il.
-Oui… Le château de Meltdown a été attaqué et on doit y retourner au plus vite, dit Yvan.
-Il y a des monstres dans le château ?
-Des monstres de l’enfer, dis-je.
-Très bien, je passe devant, vous me rejoindrez plus tard… On ne me laissera pas rentrer dans le château si j’y vais seul. Je passerais par les égouts, à tout à l’heure.
-Attendez, si vous croisez une fille sur le chemin, dites lui de nous attendre s’il vous plait, demanda Carla.
-Très bien, jeune fille, bonne route, les monstres seront absents sur ce chemin.

Il repartit aussi vite qu’il était venu et on se remit à courir. Une demi-heure plus tard, on trouva Luna arrêtée à côté d’un cadavre de tricorne : un gros monstre sur quatre pattes possédant trois cornes sur la tête.

-Ca va Luna ? Demandai-je.
-Ca pourrait aller mieux, je me suis fait attaquée et je pense que si je n’avais pas été aidée je ne serais plus de ce monde, je n’avais même pas vu le monstre quand il m’a foncé dedans et aussitôt après c’est une épée qui me passe devant le nez, un guerrier avec un cheval à tué le monstre et m’a dit d’attendre ici pendant quelques minutes et est repartit vers le château.
-C’est Odin, dis-je. Il va nous aider à tuer les monstres du château et il va passer par les égouts pour entrer.
-Ca ne sera pas la peine, répondit-elle. La porte ne sera pas gardée si le château a été attaqué.
-Ah ouais, je n’avais pas pensé à ça, dis-je.
-Hâtons nous d’y aller avant qu’il ne sois trop tard, dit Luna en se levant et en repartant devant.

On la suivit une nouvelle fois en courant, cette fois on avait moins de mal à la suivre car elle était épuisée mais elle était toujours en tête. On courut pendant toute la nuit et on arriva très tôt dans la matinée devant le château, il était pareil à d’habitude mais l’air était plus tendu. Il y avait du feu dans la pleine entre nous et le château, Ultech était à l’origine de ce désastre et nous attendait. On continua d’approcher, une lumière blanche apparut devant nous et Alamand en sortit, lorsqu’il vit que j’avais le bras en sang, il posa sa main sur la blessure, elle devint blanche, je sentis une sensation de chaleur et lorsqu’il l’enleva, je n’avais plus rien, je pouvais à nouveau bouger le bras.

-Ne restez pas là ! Dit-il d’un ton dur et soudain que je ne lui connaissait pas. Il risque d’y avoir beaucoup de dégâts, j’ai déjà réussi à l’attirer en dehors du château, maintenant je vais devoir l’affronter. Reculez !
-Pourquoi ? Demandai-je. On t’a déjà vu combattre, pourquoi on ne pourrait pas cette fois ?
-Ultech est possédé par Thyos, il est donc très dangereux…
-Comme d’habitude quoi ? Dis-je.
-Il risque de se transformer en démon, s’il le fait, ma seule chance de lutter sera de me transformer moi-même. Tu sais ce que ça peut engendrer Max. Ne te mêle pas de se combat, éloigne toi. Il arrive.

Ultech s’approchait tout doucement en marchant, Alamand alla à sa rencontre. On pouvait encore entendre leur conversation, Yvan me demanda :

-Qu’est-ce que ça peut engendrer sa transformation ?
-La seule fois qu’il s’est transformé il a détruit un château aussi grand que celui là, lui dis-je en lui montrant le château de Meltdown.
-Il doit vraiment être puissant alors, dit Yvan.
-Il ne pensait pas que son rayon sera aussi puissant justement, ajoutai-je. Ils parlent, écoutez !
-Tu sais ce que cela signifie, Alamand, dit Ultech.
-Oui, l’un d’entre nous mourra ici.
-Exact, prépare toi à mourir !!!
-Ultech, je dois te dire quelque chose avant que tu ne perdes le contrôle de toi-même : je suis l’ange noir lorsque je me transforme, si tu deviens un démon de l’enfer, je devrais utiliser ma forme transformée pour t’affronter. Tu sais que tu ne pourras pas rivaliser avec moi-même si tu es contrôlé par Thyos.
-Ne me fais pas rire. Tu ne peux être l’ange noir. Il a totalement détruit cette dimension lorsqu’il est apparu, comment aurait-il pu survivre ? Tu n’es pas suffisamment puissant pour pouvoir modéliser un rayon d’une telle puissance.
-Si tu ne me crois pas c’est ton problème. Mais je t’aurais prévenu, si nous unissons nos forces, nous pourrions battre Thyos, si nous nous transformons tous les deux il n’aura aucune chance. Je peux me transformer en un démon, si je le peux, tu dois le pouvoir, tu n’as pas à avoir peur de lui, Ultech.
-Je n’ai pas peur !!! Et je vais te le montrer !!!

Ultech explosa, le sol s’enflamma tout autour de lui, il grandit et devint entièrement rouge, des ailes apparurent dans son dos, il devait mesurer 2m30 environ. Alamand enleva son manteau et le lança au sol. Il y eu du vent autour de lui et une décharge électrique lui entra dedans par le sol, ses cheveux revinrent vers l’arrière.

-Je te retrouve enfin mon frère, dit Ultech d’une voix sifflante et presque éteinte, accueille ta mort !
-Tu ne me laisses pas le choix Ultech, je vais devoir te tuer, j’espère simplement que tu te rendras compte de ma puissance avant de mourir.

Un nuage noir entoura Alamand, il se dissipa presque aussitôt ; Alamand devint plus grand, aussi grand que Ultech et des ailes noires poussèrent dans son dos, autour de lui, sur le sol il y avait un grand cercle noir qui couvrait une distance énorme, on était dedans. Le sol se mis à trembler très violement, il s’envola. Le sol s’arrêta de trembler : la tache noire avait disparue.

-C’était donc vrai ! Dis Ultech n’y croyant pas. Tu es l’ange noir ?!?
-C’est exact, répondit Alamand calmement avec une voix qui résonnait dans toute la plaine.
-Mais comment as-tu fais pour survivre ? Toute la dimension a explosé ! Il n’y avait aucune issue : le portail le plus proche était à plus de 15000 kilomètres
-J’ai créé un autre portail juste à côté de moi lorsque j’ai vu que je ne pourrais pas survivre à une telle explosion. Ma transformation me donne des pouvoirs bien plus grands que n’importe qui puisse l’imaginer. Il n’y a qu’une personne que je connaisse qui puisse dépasser ma puissance et tant que cette personne sera plus faible que moi je la protégerais !
-Na vio ec is na kiera ritar Max, na masta et accultar event.
(Je vois que si je veux tuer Max, je devrais te vaincre avant.)
-Exactement Thyos, maintenant essaie de ne pas réduire à néant cette dimension, ça pourrait être embêtant.

Ultech lança un rayon sur Alamand, il n’était pas bien gros mais Alamand ouvrit un portail devant lui pour que le rayon disparaisse dans une autre dimension. Ultech lança aussitôt une boule d’énergie énorme, elle était noire, Alamand la contra avec un coup d’épée très rapide, elle s’était allongée d’au moins dix mètres pour toucher la boule noire. Alamand semblait terrifié. Ultech s’envola et mis ses mains en l’air, un météore qui couvrit tout le ciel de rouge tombait sur Alamand. Il leva une main et enveloppa le météore de foudre, il le rétrécit jusqu’à faire une boule qui pouvait tenir dans sa main et il l’envoya sur son ennemi. A l’impact il y eu une explosion qui arriva jusqu’à nous, j’eu juste le temps de lancer un sortilège d’anti-foudre pour nous protéger de l’élément de Alamand mais celui de Ultech était passé et on fut tous brûlé par le souffle. Alamand lança une boule jaune sur Ultech, une prison de foudre s’éleva autour de lui, Alamand le fit décoller du sol et mis une main à l’avant, tout le décors devint noir et des rayons violet sortirent en masse de sa main et se dirigèrent vers Ultech puis lui tournèrent autour. Il y avait au moins une centaine de rayon qui tournaient autour de l’ennemi à une telle vitesse qu’on ne le voyait même plus. Tous les rayons se regroupèrent puis lui foncèrent dessus, la cage jaune qui l’entourait eu une paroi violette. Ultech était totalement enfermé, il ne pouvait plus rien faire dans sa prison, il tenta de tirer un rayon mais il revint sur lui et il explosa, la cage ne laissait passer aucune attaque en dehors.

-Tu es pris au piège Ultech, rend toi ou je vais faire exploser la cage.
-Tu peux toujours essayer !!!

Un portail rouge apparu, Alamand fit un mouvement de la main et la cage implosa : elle explosa de l’intérieur, le portail fut détruit. L’ange noir atterrit au sol, le cercle noir revint et le tremblement de terre reprit. Alamand redevint normal et remit son manteau, il vint ensuite vers nous.

-Le portail est peut être détruit mais il y en a toujours un autre dans le sud, il ne peut être détruit, si Ultech veut ressortir, il devrait prendre celui là. Je dois aller voir dans la dimension du temps, libérez le château, Odin a déjà fait pas mal d’étages, il en était au 22ème quand je suis sorti, bonne chance.
-Attend !!! Dis-je avant qu’il parte. C’est vrai que tu as fait explosé un monde entier ?
-Un terrible accident pour une seule attaque, lorsque je t’ai dit que j’avais explosé seulement le château, c’est ce que j’ai cru lorsqu’il y avait eu l’explosion, je préférais minimiser cet acte. Je dois y aller, c’est urgent. Je dois vérifier que Thyos est toujours enfermé dans le portail.

Il disparu dans une épaisse fumée blanche, on ne s’attarda pas ici, on alla vers le château en courant derrière Luna qui était déjà partie.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Troisième partie : Extermination :

Je n’arrivais toujours pas à croire qu’Alamand était aussi fort que ça. Et il me disait que je peux le vaincre, je me demandais comment je pourrais m’y prendre rien que pour lui infliger des dégâts. On était en train de courir dans la ville en direction du château, des monstres se baladaient dans la ville, ils courraient dans tous les sens, l’un d’entre eux me sauta dessus mais se fit écraser contre une maison par une tornade d’Yvan. On arriva devant la barrière du château : elle n’était pas ouverte mais pas gardée non plus. On entra dans le château, il semblait désert, il n’y eu rien ni personne jusqu’au 28ème étage où on vit une souris géante enflammée, je lui donnai un coup d’épée et elle mourut coupée en deux.

-Odin a bien fait le ménage, dit Carla. Il ne nous a rien laissé. Je me demande où il en est.
-Hâtons-nous ! Pressa Luna.

On repartit dans les escaliers et on continua de fouiller le château jusqu’à l’escalier entre le 41ème et le 42ème étage, il y eu un bruit d’épée ainsi que des bruits de galop et on vit une un chien de feu tomber dans les marches coupé en deux et exploser contre le mur en bas. On alla rejoindre le chevalier.

-Eh bien !!! Vous en avez mis du temps ! S’exclama-t-il. Je me demandais quand vous viendrez.

Il coupa encore un monstre en deux sans le moindre effort et ajouta :

-Je commence à en avoir marre.
-Ah bon ? Ca vous arrive d’en avoir marre ? Demanda Carla.
-Oui, ces monstres sont trop nuls, ils n’ont aucune stratégie à part de te sauter sur l’épée pour se faire couper plus rapidement. J’espère au moins que les monstres du dessus seront plus forts.
-J’espère qu’ils n’auront pas fait trop de dégâts, dit Luna. Je vais monter directement dans la salle du trône, s’il y a un problème, c’est là que mon père nous a dit de se regrouper.
-Je viens avec vous princesse, dit Odin. Pour racheter la faute que j’ai commise dans le passé je vais vous protéger jusqu’à ce que vous soyez en sécurité.
-Merci beaucoup. Max, tu nous rejoins en faisant le ménage jusqu’en haut ?
-Bien sûr, à tout à l’heure.

Elle repartit en courant suivie par le Odin sur son cheval. On alla dans l’autre direction pour finir cet étage, les monstres qu’on rencontra ne nous attaquait même pas ; jusqu’au 75ème étage on eu aucune difficulté à en venir à bout. Par contre maintenant ils étaient en groupe de trois à chaque fois et ils ne laissaient aucun temps de répit, on dut faire cet étage avec une tornade générale mélangée au pouvoir de feu de Carla. Celui du dessus, on eu l’avantage : les monstres étaient tous tournés lorsqu’on arriva et on les tua tous sans même qu’ils nous aient vus. On arriva alors au 79ème étage : la bibliothèque. Je sentis qu’il y avait des monstres mais je ne les voyais pas.

-Ils sont invisibles me dit alors Yvan. Alamand vient de me le dire, il m’a dit de lancer une attaque de vent pour pouvoir les voir.

Il se mit à genoux et tapa très fort sur le sol en disant : « DESCOLORES !!! », le sol trembla et une onde me percuta ainsi que Carla et on s’effondra sur le sol.

-Ca va pas ?!? T’es fou de faire ça sans prévenir !!! Dit Carla qui avait dû avoir aussi peur que moi.
-Je ne pensais pas que se serait si puissant que ça, dit alors Yvan.
-Regardez ! M’exclamai-je.

Il y avait des pointillés autours des monstres : je pensais qu’il devait s’agir de lézards d’après la forme que les pointillés prenaient, ils semblaient savoir qu’on pouvait les voir car des le moment où l’onde s’arrêta, un des trois lézards qui étaient présents me sauta dessus. Je l’esquivai et le transperça dans le dos en me retournant très rapidement. Les deux autres devinrent alors visibles parfaitement : il s’agissait bien de lézard mais ils étaient rouges et crachaient du feu par la bouche. Ils nous lancèrent un jet de flammes tous les deux en même temps, le feu s’arrêta sur un anti-feu mais ils savaient que leurs attaques nous tueraient pas et ils avaient prévu de nous sauter dessus après, je fus surpris de voir un des lézards me sauter dessus et je reculai pour l’éviter mais cette fois je tombai sur le dos avec le monstres qui essayait de me mordre le visage, mon épée était tombée plus loin et je ne pouvais pas la saisir. Je tentai alors de pousser mon adversaire mais il était trop lourd, je lui tapai dans le ventre et il y eu une onde de choc qui l’éjecta contre une bibliothèque, sans réfléchir je me relevai et lui envoyai une boule de foudre qui explosa à l’impact, la bibliothèque s’écrasa sur ce qu’il restait du lézard. Lorsque je regardai si Yvan y arrivait avec son lézard, je vis qu’il avait aussi fini de le tuer, sans nous poser de questions on continua notre ascension dans les étages du dessus. Yvan nous expliqua que le sort qu’il avait dit, c’était Alamand qui lui avait dit de le lancer, comme lorsqu’il m’avait dit de faire un Ragnarok sur l’escargot. Justement en pensant à cet escargot, je tombai nez à nez avec un autre escargot : plus petit que celui qu’on avait déjà battu mais toujours imposant et lent. Je me chargeai d’énergie de feu pour voir si je pouvais faire des attaques de cet élément aussi puissantes que celles de foudre, Yvan et Carla me couvrait pendant que je préparais l’attaque. Trente secondes plus tard mon attaques gagnait encore en puissance mais je ne sentais plus la chaleur des flammes dans mes mains mais la puissance de foudre, une dizaine de secondes plus tard, je ne pouvais plus la charger d’avantage, il fallait que je la tire mais le rayon que j’allais former était énorme, j’avais du mal à parler tellement que l’énergie que j’avais dans les mains était lourde, je réussis à dire très difficilement :

-Attaque… puissant… derrière… moi… vite…

Ils me regardèrent bizarrement et comprirent ce qu’il se passait, en me passant à côté Carla me dit en souriant:

-N’explose pas le château quand même.

Je lâchait toute la puissance que j’avais accumulée sur le monstre qui était en train de charger sur moi, le rayon était aussi grand que moi et de couleur orangée avec de la foudre qui s’en échappait : elle était sur le bord et le feu devait être à l’intérieur. Je me sentais libéré d’un poids énorme que je venais de transmettre à mon ennemi par le biais d’une attaque qu’il ne pourra pas éviter. Lors de l’impact je sentis l’escargot sur le rayon : il essayait de le contrer, je remis de l’énergie dans l’attaque que j’avais faite, le rayon pris une couleur jaune parce que j’avais lancer que de la foudre. Je vis une teinte verte sur mon rayon : c’était celui de l’ennemi qui gagnait sur le mien. Je me mis dans mon deuxième état pour lutter plus facilement mais son rayon se rapprochait encore de moi, je voulais battre cet ennemi seul et je demandai à mes amis de ne rien faire : je me transformai, ma puissance augmenta brusquement et le rayon jaune devant moi devint blanc. Le vert qui s’approchait disparut d’un coup et le rayon partit à toute vitesse sur l’escargot qui vola jusqu’au bout du couloir et explosa contre le mur laissant sur le mur une grosse tâche verte. Je redevins normal et regardai les autres.

-Tu viens de nous prouver que ta force lorsque tu es transformé est beaucoup plus grande que lorsque tu ne l’es pas : elle a au moins triplée. Me dit Yvan. Le rayon de l’escargot s’est dissipé des qu’il a senti le pouvoir sacré.
-Dépêchons nous de monter, j’ai peur qu’il n’arrive quelque chose à Luna malgré qu’elle soit avec Odin.
-T’as raison, dis-je. Allons-y.

La boule bleue que m’avait donnée Odin était devenue verte, je ne cherchai pas à comprendre ce phénomène mais je pensais le demander au guerrier lorsque je le retrouverais. On repartit vers les étages en courant, une nouvelle fois comme nous l’avait fait remarquer Carla. Les monstres sur les étages suivants furent assez nombreux mais ne nous posèrent pas trop de difficultés, il suffisait d’envoyer un rayon aussi gros que le couloir et l’étage était fini. Un peu plus tard, on arriva devant le laboratoire au 100ème étage : il y avait des explosions à l’intérieur. On entra prudemment, la salle était remplie de succubes noires, il y en avait eu moins 20.

-C’est dangereux par ici !!! Dit Yvan lorsque une succube venait d’exploser au dessus d’une fiole provoquant une déflagration.
-On doit quand même les affronter, dis-je. Venez !

On entra dans la pièce, aussitôt toutes les succubes nous foncèrent dessus et sans attendre je lançai des éclairs sur toutes celles qui me fonçaient dessus, certaines explosaient d’autre ne faisaient que reculer, Yvan lançait des jet d’eau aussi puissant que ma foudre qui n’avait pour effet que de les faire reculer et grossir. Carla lançait des protections contre le feu pour nous éviter de terribles brûlures dues aux explosions de ces bombes ambulantes. Le laboratoire était complètement détruit à cause des succubes qui explosaient, Yvan lança une tornade qui regroupa les cinq succubes qui restaient, elles se cognaient dans la tornade et finissaient par exploser, il n’en resta finalement plus qu’une et Carla l’acheva avec un coup de bâton qui finit exploser le monstre contre le mur, un trou s’était formé suite à cette explosion. On n’attendit pas plus longtemps dans cette pièce là : on continua notre ascension, la boule d’Odin était brûlante, et commençait à me ralentir, Carla me la prit : elle ressentait beaucoup moins la chaleur que moi ou Yvan. Les étages du dessus étaient pratiquement vides mais lorsqu’il y avait un monstre il était relativement fort : au 107ème étage, on eut à se battre contre un Xylomid rouge, il était possédé par l’enfer. Le seul élément qui pouvait lui faire du mal ne lui faisait maintenant plus rien, je lançais une boule de foudre pour lui signaler notre présence et il se retourna en nous lançant une boule de feu mélangée à du poison, Carla se la prit et tomba au sol sans rien avoir, le Xylomid était surpris de voir que son attaque n’avait pratiquement pas d’effet et le fut encore plus lorsqu’il se pris mon épée dans le côté, lorsque je l’enlevai une lumière jaune sortit avec mon épée, c’était mon pouvoir de foudre, je me pris une tentacule qui me projeta loin derrière le montre, je ne pouvais plus voir mes amis : le Xylomid me les cachait par sa taille, j’entendis le bruit de l’eau, une vague déferlante me venait dessus avec le Xylomid, je me mis à plat ventre, le monstre me passa par-dessus sans me toucher et alla s’écraser contre le mur une serpent géant me passa aussi par-dessus et fonça sur le Xylomid qui n’en avait plus pour longtemps : à l’impact, il explosa et Léviathan retourna dans le corps d’Yvan.

-Ca va Max ? Me demanda-t-il.
-Oui, je crois, allons-y, on a pas de temps à perdre, dis-je en me relevant.
-D’accord.

On continua sans trouver d’autre monstre jusqu’au 115ème étage, il y avait un ver géant mais il avait l’air d’être plus agressif que ceux de la plaine, mais toujours de la même couleur de terre. Il nous vit arriver et nous lança directement un rayon de feu que Carla contra avec de grosses difficultés par son anti-feu qui était tout juste assez puissant. J’invoquai Virtua, la chimère attaqua aussitôt qu’elle fut en capacité d’attaquer : aussitôt qu’elle fut en dehors de moi, elle tira une boule orangée et fonça sur l’ennemi en accompagnant un rayon qu’elle venait de lancer d’affilé. Le ver n’eut pas le temps de réagir et il se prit la boule, puis le rayon puis Virtua qui le coupa en deux par l’horizontale. Le monstre explosa et Virtua retourna dans mon corps.

-Ca se voit que Virtua n’a pas combattu depuis longtemps, dit Yvan. T’as vu comme il l’a enchaîné ?
-Oui, allez, on est presque arrivé. Encore un petit effort.

On monta les cinq derniers étages qui nous restaient pour arriver à celui de la salle du trône. On n’avait pas rencontrer un seul monstre depuis le ver géant mais je me doutais qu’il y en aurait un ici : il y avait des bruit de lutte : j’entendais le cheval d’Odin qui courrait un peu partout avec des bruits d’épée. J’allai très rapidement dans la salle du trône : il n’y avait aucun gardes et personne ne semblait être par là à part un monstre et Odin. Lorsque j’arrivai, je vis Luna qui lançait des blindages sur Odin qui se battait contre un monstre à trois têtes.

-C’est un cerbère, dit Yvan. Allons les aider : ce monstre est très fort : c’est un gardien de l’enfer.

Je n’avais pas attendu qu’il me dise d’aller les aider que j’étais déjà aux côtés d’Odin en position d’attaque.

-Ca fait plus d’un quart d’heure que je lutte contre ce chien et je suis content de voir qu’il y a au moins un monstre qui vaut le déplacement ici : il est insensible à mon attaque létale Zantetsuken donc je dois me battre contre lui avec d’autres attaques.

Le monstre lança une boule de feu avec ses trois têtes simultanément : les trois boules de feu nous fonçaient dessus, Luna lança un blindage et réussi à freiner deux des trois boules, Carla lança un anti-feu qui arrêta une boule et Yvan lança une tornade dans les deux qui restaient puis l’envoya sur le cerbère qui ne sentit rien. Je lui fonçai dessus et lui donnai un coup d’épée, il me la contra en me donnant un coup de tête et me mordit le bras, de l’autre je lançais une boule de foudre qui lui sonna une tête, mais je remarquai rapidement qu’il y en avait encore deux parfaitement capable de se battre. Odin donna deux coup d’épée rapide sur les deux têtes mais ça ne lui faisait rien : c’est comme s’il était composé de métal.

-Excalibur !!! Dit Odin.

Une épée longue et bleue apparue juste devant lui et se planta au sol, il la prit et chargea à nouveau le monstre, il sauta en l’air avec l’épée au dessus de sa tête mais le monstre l’avait vu et lui envoya une boule de feu qui l’éjecta à sa position de départ. Mon bras droit me faisait très mal mais je ramassai mon épée et lui redonnai un coup sur la tête en y mettant toute la puissance que je le pouvais, la lame devint jaune et mon attaque fut extrêmement rapide, je coupai la tête au monstre puis je reculai pour éviter une attaque d’une des deux restantes. La tête que je venais de couper était en train de repousser et je ne pouvais rien faire pour l’empêcher. Luna m’envoya un sort de soin et la douleur qui était dans mon bras disparue.

-Masamune !!! Dit à nouveau Odin.

Une épée très longue tomba juste devant lui et se planta sur le sol, Odin qui était déjà très grand, était plus petit que la lame de son épée : elle devait faire environ trois mètres. Il la pris dans ses deux mains et fonça à nouveau sur le cerbère, il parvint à donner un coup sur les trois têtes en même temps et les coupa toutes les trois avant de retourner en arrière. Les trois têtes repoussèrent.

-Il faut attaquer son cœur, dit enfin Odin. Ca ne sert à rien de se mettre sur les têtes : elles repousseront éternellement tant que son cœur ne sera pas touché.

Le monstre paraissait très furieux et nous chargea, Odin se fit mordre le bras et deux boules de feu se dirigèrent vers Yvan alors que Luna lançait un soin sur Odin et que Carla lançait une boule de feu sur le monstre. Yvan se reçut une des deux boules : j’avais réussi à en pousser une avec un sort de foudre. Il se fit quand même toucher et tomba au sol, le cerbère sauta et retomba sur place causant un séisme qui nous fit tous tomber, seul le cheval d’Odin n’était pas tomber et continuait de courir dans toute la salle. Je me redressai, le cerbère était juste au dessus de Yvan et venait de lui mordre la main avec laquelle il voulait lui envoyer une tornade, je chargeai une boule de foudre en un rien de temps et lui envoya de toutes mes forces, il se la prit sur le ventre au même moment où Odin lui avait donner un coup d’épée qui lui avait transpercer le ventre. Le monstre vola sur le côté, mais se releva aussitôt et sauta sur Luna, Yvan s’était redressé et lui envoya une tornade horizontale qui suffit à le pousser de Luna mais Yvan s’évanouit après avoir réussi cette attaque. Le cerbère était de plus en plus furieux ou peut être avais-je cette impression parce qu’il y avait de plus en plus de flammes qui sortaient de sa bouche. Il fit un bond vers un espace vide et se dressa sur ses pattes arrière et dans un grondement il retomba, des boule violettes tombaient en même temps : elles sortaient du plafond et explosaient en arrivant au sol. Elles tombaient de partout, je ne m’occupais même plus du monstre, j’essayais de protéger Yvan du mieux que je le pouvais, Luna se prit une boule sur la tête et elle perdit conscience suite à l’explosion. Odin voyait qu’on n’avait pas du tout l’avantage et dit dans un terrible effort :

-La boule que je vous ai donnée, utilisez-la. En l’activant, elle devient verte et j’arrive combattre pour vous, ensuite elle chauffe lorsque je me fais toucher. Mais en temps normal, il s’agit d’un H-espace et c’est un objet très puissant, lancez-le sur le cerbère, il ne mourra pas mais perdra les trois quarts de son énergie restante.

Carla sortit la boule de sa poche et la lança aux pieds du monstre, il y eu un tourbillon vertical de couleur violette qui se forma et qui aspira le cerbère. Il ressortit de l’autre côté, j’avais l’impression qu’il n’avait rien senti mais sa force semblait avoir énormément augmentée. A chaque fois qu’il faisait un pas, une onde de choc nous touchait et menaçait de nous faire tomber, tout le château tremblait. Le monstre ne se contrôlait plus et tirait des boule de partout, il mordait tout ce qu’il trouvait et sautait sur tout ce qu’il voyait ; la salle du trône était en miettes, il ne restait plus que moi, Carla et Odin qui pouvait l’arrêter.

-Maintenant, utilise tes pouvoirs Caris !!! Dit Odin à son cheval.

Le cheval courut encore plus vite et fonça sur le cerbère qui fit un bond de plusieurs mètres malgré sa taille, Odin monta dessus et reprit son sabre en tranchant le cerbère comme il pouvait mais les têtes repoussaient encore. Le monstre ciblait Odin et ne le lâchait pas : le cheval était très rapide et esquivait toutes les attaques mais n’était pas assez rapide pour pouvoir lancer des contre-attaques. Une lumière bleue partit du corps inerte de Yvan, je me tournai pour voir ce qu’il se passait, des ailes argentées étaient apparues dans son dos, il venait d’ouvrir ses yeux et je constatai qu’ils étaient noirs. Je me reculai le plus rapidement possible de lui et il me dit :

-Ne t’inquiète pas, je me contrôle.

Sa voix résonnait dans toute la salle, il était transformé. Il s’envola et mis ses mains vers le cerbère, il dit « STOP !!! », le cerbère s’arrêta mais des tourbillons de flammes étaient toujours autours de lui, je pris mon épée et je dis « Ragnarok !!! » en mettant mon épée dans le sol et en regardant le cerbère immobile, une épée géante se planta en plein centre du monstre, Yvan vola jusqu’à lui et fit apparaître de la glace juste sous les pieds de la créature, un pic de glace se forma tout le long de l’épée géante et quand je l’enleva du sol, la lame était gelée. Yvan provoqua une tornade de glace autours du cerbère et des pics de glace le transpercèrent de toute part, le monstre n’était pas encore mort mais il se traînait sans pouvoir faire le moindre sort, Yvan alla au sol et l’acheva en lui envoya un pic de glace dans la gorge. Le monstre explosa et disparut dans un amas de cendre. Yvan reprit sa forme normale et alla vers Luna en boitant. Je le rejoignis et me mis en état secondaire, je mis mes mains vers elle et je dis : « VIE MAX ! », rien ne se produisit, je réessayai mais cette fois je dis : « VIE ! », un ange apparu et lui envoya de la poussière, puis il disparut, Luna se réveilla, elle regarda autour d’elle et fut rassurée en voyant que le cerbère n’était plus là et que tout le monde allai à peu près bien. Elle se releva avec difficultés et elle dit :

-Mon père n’est pas ici, je pense savoir où il est. Il faut que j’aie voir dans l’ascenseur.
-Boit ça, lui dit Yvan en lui tendant une bouteille de potion.
-Merci.

Après avoir prit quelques gorgées de la bouteille elle alla dans l’ascenseur et en ressortit presque aussitôt avec une lettre de son père.

-Ils sont dans les égouts, dit-elle enfin.
-C’est de là que les monstres sont venus, dis-je.
-Je sais mais je pense qu’ils y sont allés après que les monstres soient venus donc il ne doit rester que les monstres des égouts.
-Sûrement, dis-je alors. Allons voir.

On retourna vers le bas, on y arriva en une demi heure environ. Luna ne nous y aurait pas amenés, on n’aurait pas retrouvé le chemin des égouts. Lorsqu’on y arriva, ils étaient pleins, lorsqu’on nous vit arriver, les gens qui nous avaient vu nous entourèrent et nous pointèrent des lances. Luna leur dit que c’était la princesse mais ils ne la crurent pas : ils disaient que la princesse ne pouvait être aussi sale. Luna lança un rayon de soin en l’air, à se moment là tous les gardes s’écartèrent en s’excusant et l’un d’entre eux nous conduisit jusqu’au roi, il ne nous reconnu pas aussitôt lorsqu’on arriva mais on n’eut pas lui dire qui on était, il ne lui fallu que quelques secondes à nous reconnaître. Luna lui expliqua alors que le château était vidé des monstres qu’il y avait. On alla alors dans la salle à manger qui était la salle la plus grande et la plus proche d’ici. Il était l’heure de manger, le roi demanda aux cuisiniers d’aller chercher de quoi manger dans les réserves. Les tables n’étant pas assez nombreuses certaines personnes durent se mettre au sol pour manger mais ça ne les dérangeait pas : le principal, s’était que le château n’ai rien eu.

Chapitre 12 : Retour à Porat :

Après avoir manger, la salle se vida petit à petit, il ne resta rapidement que mon groupe et le roi. Il parlait avec Odin, je m’approchai de lui pour savoir où était le prochain temple.

-Je vous remercie pour être venu nous aider. Vous êtes libre de faire ce que vous désirez maintenant, dit le roi à Odin.
-Merci, si tu as besoin de moi Max, tu sais comment me faire venir, dit Odin.
-Oui, d’accord, lui répondis-je.

Il partit, le roi reprit la parole dès que la porte se ferma :

-Je sais que ce n’est pas ce que tu veux faire mais est-ce que tu pourras retourner à Porat et donner cette lettre au maire de la ville. Je lui ai expliqué ce qu’était le livre, tu pourras ensuite aller chercher l’objet du roi d’Inka dont Alamand nous avait parlé l’autre fois. Je vais vous préparer un bateau pour que vous puissiez retourner à Porat plus rapidement, vous reviendrez ici après et je vous donnerais des instructions pour aller au dernier temple, il va falloir que je regarde dans la bibliothèque, il doit y avoir des renseignements sur ce temple je pense.
-D’accord, merci.
-Non, c’est à moi de vous remercier pour ce que vous avez fait. Je ne pense pas que nous aurions récupérés le château sans votre aide. En attendant vous feriez mieux de vous reposez, vous avez à disposition les mêmes chambres que la dernière fois. Le bateau ne sera pas prêt avant demain matin, bonne après midi, n’en faites pas trop.

Le roi sortit de la salle en nous laissant seuls. Luna le suivit, Carla et Yvan se dirigeaient vers la sortie en discutant de la transformation de Yvan, je les suivis en écoutant ce que Yvan disait :

-Je ne sentais pas du tout mon poids lorsque j’étais transformé, j’aurais pu voler autant de temps que je l’aurais voulu.
-C’est normal, tu avais des ailes, lui répondis Carla.
-Et c’est vrai que ton poids n’est pas très important, lui dis-je.
-Je fais 35 kilos.
-Et tu trouves ça normal ?!? Dit Carla choquée.
-Mon pouvoir principal est le vent, je pense que ça influe un peu sur le poids, non ? Et je ne suis pas très grand aussi.
-Sinon, c’était quoi les sorts de glace que tu lançais ? Demandai-je. Ils étaient vraiment puissants.
-C’était des glaciers X, on peut dire aussi des sorts de glace de niveau 5 avec, pour particularité, de former des pics sur les ennemis.
-Ca doit faire mal, dit Carla pensivement.
-Je pense, le cerbère n’avait pas l’air d’aimer en tout cas, c’est pour ça que j’ai continué. Pourquoi, tu voulais savoir ça Max ?
-Tu as lancé les premiers pics pendant que mon épée était dans le sol et lorsque je l’ai retirée, elle était gelée par ton attaque, j’ai cru que mon épée allait se briser tellement que le gel était coriace.
-Je ne m’attendais pas à ce que tu fasses un ragnarok, je savais que ton épée gèlerait mais j’avais déjà lancé l’attaque lorsque j’ai vu l’épée géante arriver.
-J’ai fait l’attaque quand tu as lancé l’attaque de temps, je croyais que tu ne pourrais rien faire après.
-Quand je suis transformé, je peux maintenir l’ennemi bloqué avec le regard. Tu le sauras pour la prochaine fois comme ça.

On marchait dans le château sans trop savoir où on allait, quelques instants plus tard, Carla reprit la parole :

-A votre avis, l’objet qu’il y a dans cette grotte dont le roi a parlé, il réduit vraiment les dégâts causés par les rayons ?
-Je pense, lui dis-je. Pourquoi, le roi zombie l’aurait caché au plus profond de sa grotte. Et même, pour se genre de trucs, je pense que Alamand s’y connaît plus que n’importe qui.
-Ouais, peut être, répondit Carla.
-On pourra passer par Tomag, dit Yvan. C’est juste à côté, et après on ira à Hitil pour aller voir Joaquim, pour lui donner de nos nouvelles, pour lui montrer qu’on est toujours en vie, ajouta-il en souriant.
-Ca fait longtemps qu’on l’a vu, ça parait si loin, dis-je.
-Ca fait bientôt un mois, dit Yvan en comptant. Je crois que ça fait 27 jours qu’on est partit de Tomag. Je pense que Joaquim sera impressionné par notre puissance : ça fait peut être un mois qu’on est parti mais notre puissance à considérablement augmentée.

On discuta ensuite d’autres choses à la demande de Carla qui ne pouvait pas intégrer la conversation parce qu’elle n’était arrivée que plus tard dans le groupe. Pendant qu’on parlait, nos pas nous dirigeaient vers le haut du château et lorsqu’on fut à l’étage de la bibliothèque, Carla nous poussa dedans en passant devant nous. On passa le reste de l’après midi dans la bibliothèque à parler et lorsqu’il fut l’heure de manger on retourna dans la salle à manger. Après ce repas on alla se coucher.

A mon réveil, il faisait encore nuit mais je m’aperçus qu’on m’avait tiré de mon sommeil pour me préparer à partir, Luna était dans la pièce et expliquait déjà à Yvan où on ira prendre le bateau : il faudrait qu’on prenne un moyen de transport pour y arriver plus rapidement, mais elle ne précisa pas lequel. Il fallait juste qu’on soit à l’entrée de la ville dans une heure. J’allai donc me préparer et prendre un petit déjeuner, ensuite j’allai à l’entrée du château où je rejoignis Yvan et Carla qui venait d’arriver, on alla à l’entrée de la ville. On vit quatre chocobos arriver qui tiraient deux voitures, Luna nous fit monter dedans, il y avait quatre places dans chaque voiture, on alla tous les quatre dans l’une et quatre autres personnes montèrent dans l’autre.

-On y sera dans deux heures environ, nous dit Luna. Il y a l’équipage qu nous suit, mon père à mis le bateau à notre disposition, on pourra l’utiliser quand on veut maintenant, il suffit de dire au capitaine où on veut aller et il nous y emmènera.
-Le bateau est rapide ? Demanda Carla.
-Assez. Je crois qu’il fait le trajet entre Meltdown et Porat en 18 heures.
-Ca va, dit Yvan. On devrait y être dans la nuit alors.
-Si tout se passe bien, dis-je. On n’est pas sûr de passer sans trouver de monstres pour nous attaquer. On a beaucoup de chance sur ce point là.
-Lorsque tu sauras utiliser Ultima ce genre de problème sera vite régler, me dit Luna.
-Je ne sais pas si je vais l’apprendre. Je préférerais être avec Alamand pour ouvrir le livre, dis-je.
-Oui, c’est vrai que ça doit être rassurant mais ce serait bien que tu saches l’utiliser, me dit Yvan.
-En parlant de lui, dit Luna. Mon père m’a dit qu’il n’était pas revenu au château. Vous savez ce qu’il fait ?
-Il m’a dit qu’il allait voir ce que faisait Thyos dans son portail. Le temps n’avance pas dans le portail alors qu’il continue toujours ici, alors ça peut lui prendre plusieurs jours pour revenir du portail, expliquais-je.
-C’est quoi cette histoire de portail dont vous parlez si souvent ? Demanda Luna.
-C’est très long, lui dis-je.
-Mais je veux bien en savoir un peu plus aussi, me dit Carla. Tu pourrais lui raconter ton rêve où tu as vu Alamand se battre contre Thyos. Après tu pourras nous raconter ce qu’il t’a dit dans la bibliothèque sur la manière dont il a enfermé le démon dans le portail. Tu ne nous as toujours rien dit.
-D’accord, répondis-je.

Je fis alors le récit de mon rêve, et une fois que je l’eu fini je rapportai les paroles que m’avait dites Alamand lors de son explication.

-Je comprends mieux ce qu’est ce portail, maintenant. Mais comment l’a-t-il fait apparaître ? Demanda Luna.
-Je ne sais pas, il ne me l’avait pas dit, répondis-je.

La voiture s’arrêta d’un seul coup et nous projeta tous vers l’avant.

-Qu’est-ce qu’il se passe ? Demandai-je. On est déjà arrivé ?
-C’est impossible, on est partit depuis environ une heure. On doit en être à mi-chemin, dit Luna qui se redressait.

Je sortis pour voir ce qu’il se passait, un monstre énorme était juste devant les chocobos qui tentaient de fuir mais qui ne pouvaient pas à cause de la corde qui les attachaient. Le monstre tenait un chocobo dans sa main et s’apprêtait à le manger, je lui lançai une décharge de foudre dedans et il lâcha l’oiseau.

-C’est quoi ce truc ? Demandai-je.
-Il mange les chocobos ?!? Dit Yvan avec effroi. Il est abominable !
-C’est un chocobogre, dit Luna. A chaque fois qu’on passe par là, il nous attaque mais on n’arrive jamais à le tuer : il prend toujours la fuite. On sait que sa faiblesse est le feu, je pense qu’on a une chance de le battre : on est quatre fois plus fort que d’habitude.
-Pourquoi quatre fois plus forts ? Lui demandai-je.
-Parce que d’habitude, je suis la seule à me battre et que là on est quatre.

Le monstre était en train de courir après un autre chocobo et Carla lui avait envoyé une boule de feu qui l’avait fait chuter il avait fait une chute si nulle qu’on aurait pu penser que c’était fait exprès : c’était comme s’il avait glissé sur une peau de banane et qu’il était tombé sur le dos ensuite. Yvan fabriqua une tornade juste au dessus du monstre au même moment où je préparais un sort de foudre. La tornade se dissipa au contact de mon attaque, quatre mini éclairs étaient apparu sur le sol et se resserraient vers le centre du monstre, dès qu’ils se touchèrent, un éclair énorme tomba sur le monstre au niveau où les autres s’étaient percutés, il y eu un flash et une explosion. Le monstre se releva aussitôt et me donna un coup de poing qui me fit voler à plusieurs mètres et qui me sonna, le temps que je comprenne ce qu’il s’était passé, le monstre était pris au piège dans une tornade de feu et Luna le piégeait avec des carapaces pour l’empêcher de sortir.

-Ce n’est pas comme ça qu’il faut les utiliser normalement, lui dis-je en revenant dans le combat.
-Je sais mais ça l’empêche de fuir comme ça, répondit-elle.

Le monstre était retombé sur le dos une fois que la tornade s’était dissipée et avait lancé une attaque qui avait fait exploser le sol sous les pieds de Luna, je pensai à un atomnium de puissance minime. Le monstre se redressa aussitôt et tenta de fuir mais percuta un carapace de Luna et retomba sur le sol. Je planta mon épée dans le sol en disant Ragnarok pour que l’épée géante lui tombe dessus. Il fut transpercé mais il bougeait toujours malgré l’épée qui l’immobilisait. Je tentai une nouvelle attaque en m’inspirant du glacier X de Yvan : je mis de l’énergie foudroyante dans mon arme, l’épée devint électrique et le monstre hurla. J’arrêtai les éclairs et je mis de la puissance de feu dans mon épée. Elle devint rouge et l’épée géante était maintenant entourée de feu, le monstre souffrait : il était en train de brûler. Mais mains aussi étaient brûlante et je me fis éjecter par une attaque que le monstre m’avait lancée ; mon épée atterrit à côté de moi, la géante avait disparu et le monstre se releva avec d’énormes difficultés avant de retomber sur le sol et de se transformer en poussières.

-Je ne pensais pas qu’il serait si résistant, dit enfin Luna qui avait l’air de ne pas en croire ses yeux. Tu l’as transpercé avec une épée de foudre et de feu et il espérait encore essayer de fuir.
-On l’a eu maintenant, retournons dans les voitures, on en est qu’à la moitié du chemin, dis-je.
-Oui, tu as raison.

On remonta dans la voiture, la personne qui contrôlait les chocobos, attacha celui qui avait failli se faire manger puis on repartit. La partie du voyage restante nous parut beaucoup plus longue parce qu’on ne parla pratiquement pas. Sans avoir d’autre incident, on arriva devant un bateau, un homme habillé en bleu avec une barbe blanche nous accueillit en disant :

-Le roi m’a parlé de vous, je suis le capitaine de ce navire et je suis à votre disposition, dites moi où je dois aller et je vous y emmènerai en un minimum de temps.
-On va à Porat, dit Carla.
-Très bien princesse, veuillez me suivre, je vais vous montrer vos cabines.

On alla dans le bateau avec l’équipage qui était descendu de leur voiture puis les conducteurs repartirent vers le château. Le capitaine montra d’abord les cabines de l’équipage à l’étage du dessous puis on descendit encore un étage et il nous amena aux nôtres : on avait une cabine chacun. Il ajouta :

-Reposez-vous pendant le voyage, on sera à Porat ce soir vers 23 heures. Bonne après-midi.

Il repartit vers l’étage et quelques minutes plus tard on sentit le bateau partir. Luna dit alors :

-On y sera dans 15 heures, il est encore plus rapide que je ne le pensais.
-On a une journée devant nous, dis-je. Qu’est-ce qu’on fait ?
-On pourrait visiter le bateau, proposa Luna.
-Je suis partant, dit Yvan.
-Mon aussi, dis-je.
-Je vais aller me reposer, dit Carla. Je pense que ce n’est pas une idée excellente pour moi de me promener dans un bateau.
-A plus tard alors, dit Luna.

Carla alla dans sa cabine et Luna, moi et Yvan partîmes vers les étages du dessous, le bateau était composé de quatre étages : le pont, les cabines de l’équipage, les cabines des voyageurs, nous en l’occurrence et le dernier étage était la salle des machines, il y faisait terriblement chaud et on y resta pas longtemps. Je pensai qu’il y avait encore un étage au dessous mais Luna me disait que non, sinon on serait sous l’eau. On passa le reste de la matinée sur le pont à regarder le paysage, pour un bateau, celui là était vraiment très rapide : il allait au moins trois fois plus vite que celui qu’on avait prit pour aller de Falmor à Porat. Luna me demanda pourquoi Carla n’avait pas voulu venir avec nous, Yvan lui expliqua que Carla était malade pour tout ce qui était en rapport avec l’eau alors ce ne serait pas étonnant qu’avec un bateau aussi rapide que celui là qu’elle soit malade.
Lorsqu’on nous appela pour manger, on alla à la cantine, qui était sur le pont, on ne vit pas Carla.

-J’espère qu’elle va bien quand même, s’inquiéta Yvan. Ce n’est pas son genre de sauter des repas.
-J’irais la voir après, dit Luna. J’ai des capacités pour soigner les anomalies mentales et physiques mais je ne sais pas ce que je pourrais faire contre le mal de mer.

Après le repas, on alla tous voir Carla. Yvan et moi, on resta à la porte pendant que Luna alla la voir, quelques secondes plus tard, elle revint et nous dit :

-Elle dort. Je pense que c’est mieux de la laisser dormir, pendant ce temps, au moins, elle n’est pas malade.
-Oui, c’est mieux.

Pendant l’après midi, on parla à Luna de notre continent et de ce qu’on allait faire. On sillonnait les couloirs, on regardait la mer, on retournait dans les couloirs, bref, on tournait en rond en parlant. A un moment, Luna en eut marre de tourner en rond et elle s’assit sur une marche du pont. Jusqu’au soir on resta à cet endroit, puis on nous appela pour manger. Une fois de plus, Carla ne se montra pas.

-On lui prend quelques choses à manger ? Demandai-je. Quand elle va se réveiller, elle aura sûrement fin.
-Oui, si elle ne veut pas manger, on ira les rapporter à la cuisine.

Lorsqu’on finit de manger, on retourna à sa cabine, Luna entra et elle nous fit signe qu’on pouvait entrer, Carla était assise sur son lit, apparemment elle venait de se réveiller.

-Tu veux manger quelque chose ? Lui demanda doucement Luna.
-Je veux bien, merci.

Elle prit le plateau, on attendit qu’elle eut finit de manger puis on alla le rapporter, Carla nous dit qu’elle se reposerait encore un peu. La nuit était tombée, et on alla dans ma cabine pour parler. Quelques heures plus tard, on entendit un sifflet puis le bateau s’arrêta, il était 23h15 et on venait d’arriver. On alla réveiller Carla et on descendit du bateau, le capitaine nous dit qu’il resterait là en nous attendant. Après l’avoir remercier, on alla à Porat et, pour ne pas réveiller le maire, on alla prendre une chambre à l’auberge pour y passer la nuit. On irait voir le maire le lendemain avant de continuer notre route vers la grotte scellée.

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